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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

L'eucharistie c'est l'acte rédempteur de Notre Seigneur et époux

Prière

Seigneur, tu es l’époux de nos âmes et chaque instant passé avec toi doit être une fête, une rencontre pleine de joie et d’amour. Fais que ce moment de prière soit une vraie rencontre avec toi en ton cœur.

Demande

Renouveler notre amour afin qu’il soit toujours neuf.

Réflexion
  1. Cet Évangile commence par un petit débat sur la question du jeûne. Le Christ, loin de l’exclure, défend ses disciples qui apparemment ne le pratiquent pas encore. Le jeûne a toujours été recommandé par l’Église et de nombreux saints en ont fait une arme pour se rapprocher du Seigneur. Aujourd’hui cette pratique de se priver volontairement d’un bien par esprit de pénitence a perdu un peu de sa saveur. Pourtant nous pourrions très facilement trouver de nouvelles façons de jeûner. Nos téléphones, ordinateurs et autres écrans peuvent nous faire perdre de vue l’essentiel par les multiples distractions qu’ils proposent. Jeûner de ces choses peut, par exemple, se révéler très bénéfique pour l’âme.
     
  2. Mais alors, pourquoi le Christ ne demande-t-il pas à ses apôtres de jeûner sans cesse comme il leur demande de prier sans cesse par exemple ? Tout simplement parce qu’encore une fois le Seigneur fait très attention de ne pas confondre la fin et les moyens. Le Christ nous demande avant tout la conversion du cœur et non pas certaines pratiques extérieures plus ou moins bien exécutées. Le jeûne est un moyen, pas une fin en soi. On peut pratiquer le jeûne et être très loin du Christ, cela s’appelle un régime… Mais si ma volonté d’offrir ce sacrifice est né de mon amour profond pour l’époux de mon âme, alors ce jeûne peut m’aider à fortifier ma foi et ma relation avec le Christ.
     
  3. Le jeûne n’est pas une formule magique, comme cette pièce de tissus neuve qui ne peut être recousue sur un vieux tissu pour le rendre neuf à nouveau. Un cœur froid et loin de Dieu pourra pratiquer tous les jeûnes possibles et imaginables, il transformera sa vie dans un pharisaïsme qui cherche avant tout à accomplir des normes. Mais ce n’est pas là la vocation du chrétien. Croire que l’on peut arriver à la sainteté par l’accomplissement de normes extérieures est du « bricolage spirituel » similaire à la « pose [d’] une pièce d’étoffe neuve sur un vieux vêtement ». Le Christ nous donne un cœur nouveau et un esprit nouveau. C’est de ce cœur et de cet esprit que doivent naître nos désirs de sacrifices et d’offrandes pleines d’amour pour le Seigneur.
Dialogue avec le Christ

Seigneur, accorde-moi la grâce de renouveler mon cœur : non par la recherche de bricolages spirituels, par des expériences extérieures qui m’encouragent pour un moment mais ensuite me laissent encore plus vide, mais par la patiente et profonde transformation en toi qui progresse chaque jour dans le silence de la prière et l’offrande pleine d’amour de mes croix de chaque jour.

Résolution

Rechercher dans mon cœur ce que je désire offrir aujourd’hui au Seigneur.

Frère Jérôme Dejoie, LC
Méditations: Regnum Christi 
Texte de l’Évangile et informations liturgiques: © AELF - Paris - Tous droits réservés
Saint Jean-Paul II (1920-2005)
 

pape

Lettre apostolique « Mulieris dignatatem », §26-27 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)

L'eucharistie : le don que donne le Christ/Époux à l'Église/Épouse

Dans l'eucharistie s'exprime avant tout sacramentellement l'acte rédempteur du Christ-Époux envers l'Église-Épouse. (...) Le Concile Vatican II a renouvelé dans l'Église la conscience de l'universalité du sacerdoce. Dans la Nouvelle Alliance, il n'y a qu'un seul sacrifice et un seul prêtre, le Christ. Tous les baptisés, les hommes comme les femmes, participent à ce sacerdoce unique, car ils doivent « offrir leur personne et leur vie en sacrifice saint, capable de plaire à Dieu » (Rm 12,1), porter témoignage du Christ sur toute la surface de la terre, et « rendre compte devant tous ceux qui le demandent de l'espérance qui est en eux » d'une vie éternelle (1P 3,15). (...) Tous les membres de l'Église (...) participent non seulement à la mission sacerdotale, mais encore à la mission prophétique et royale du Christ Messie.

            Cette participation entraîne en outre l'union organique de l'Église, comme Peuple de Dieu, avec le Christ. Le « grand mystère » évoqué par la lettre aux Éphésiens (5,32) s'y exprime en même temps : l'Épouse unie à son Époux, unie parce qu'elle vit de sa vie, unie parce qu'elle participe à sa triple mission (...), unie de manière à répondre par un don désintéressé de soi au don inexprimable de l'amour de l'Époux, le Rédempteur du monde. Cela concerne toute l'Église, les femmes comme les hommes, et évidemment cela concerne aussi ceux qui participent au sacerdoce ministériel, qui est par nature un service. Dans le cadre du « grand mystère » du Christ et de l'Église, tous sont appelés à répondre — comme une épouse — par le don de leur vie au don inexprimable de l'amour du Christ qui seul est, comme Rédempteur du monde, l'Époux de l'Église.

Homélie du Père Gilbert Adam
Sainte Élisabeth de Portugal
Jésus lui répondit : « Si quelqu’un m’aime, il restera fidèle à ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui.

« Celui qui ne m’aime pas ne restera pas fidèle à mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé. »

« Je vous dis tout cela pendant que je demeure encore avec vous ; mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. » C’est la paix que je vous laisse, c’est ma paix que je vous donne ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés. Ces paroles de Jésus nous sont données quand nous célébrons la fête de Sainte Élisabeth de Portugal. Nous trouvons dans sa vie de quoi raviver notre espérance. Certes la « culture » du temps d’Élisabeth n’est pas celle d’aujourd’hui, les contraintes de ce temps sont différentes, mais nous en avons d’autres ! Dès l’âge de douze ans, Élisabeth fut donnée en mariage à Denis, un homme violent et sanguinaire. Rapidement, il la délaissa et il l’accusait de son délaissement, alors qu’elle poussait l’abnégation jusqu’à élever ses enfants adultérins. C’était un querelleur invétéré qui tuait jusqu’à ses propres enfants ou bien encore querellait ses parents. Élisabeth multipliait jeûnes et prières ainsi que ses interventions auprès des intéressés pour les réconcilier. "Dieu unique en la Sainte Trinité, je désire t’aimer plus que personne ne t’a jamais aimé, et malgré ma misère et ma petitesse, j’ai ancré ma confiance à une grande profondeur dans l’abîme de ta miséricorde — mon Dieu et mon Créateur." dira plus tard sainte Faustine. Sainte Élisabeth était la femme chrétienne qui se tournait vers Jésus, passait du temps à prier avec une confiance et un amour infini.

« Le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout »
.
 Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers vers le Père : La vie des saints nous montrent combien Jésus est la Source qui vient de Dieu. Tous ceux qui sont fidèles à l’Esprit Saint veillent à ce que les flots d’Amour du cœur de Dieu s’étendre jusqu’aux extrémités du monde. « Malgré ma grande misère, je n’ai peur de rien, mais je garde l’espoir de chanter éternellement mon chant de louange. Que nulle âme ne doute, même si elle est la plus misérable ; tant qu’elle est en vie, elle peut devenir une grande sainte, car grande est la puissance de la grâce divine, dit encore sainte Faustine. » C’est à nous de ne pas résister à l’action divine. L’expérience de chaque jour révèle combien le combat est sérieux. Nous le comprenons mieux quand nous fêtons sainte Élisabeth de Portugal et que nous regardons sa vie. Élisabeth renonça au pouvoir pour se mettre à l’école de Saint François d’Assise dans la pauvreté. Elle n’était pas à l’abri des soucis du monde. Cette femme puisait a la source, dans l’Eucharistie, le Pain des forts, tout ce dont elle avait besoin pour vivre. La guerre sévissait dans la famille, entre son fils et son petit-fils. Elle se met en marche pour les réconcilier et meurt sur la route.

Je vous ai dit toutes ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez.
 Nous avons aussi des tunnels à traverser, des orages à affronter ! Si nous sommes fidèles, l’Esprit Saint viendra à notre secours pour nous montrer la route à prendre, le chemin qui est de Dieu. Comme Élisabeth nous nous trouvons dans des obscurités, des combats et des situations impossibles. Nous demandons à l’Esprit Saint d’aimer et de demeurer ainsi à la source de notre appel. Que tout ce que nous avons à vivre soit plongé dans la Passion de Jésus et dans sa Résurrection. Dans l’Eucharistie, nous recevons Jésus qui se donne avec tout son Amour. « Si quelqu’un m’aime, il restera fidèle à ma parole, mon Père l’aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui. » C’est le mystère de Jésus que nous vivons sur notre terre en cheminant avec Marie, avec Elisabeth.

Nous demandons la grâce que l’Esprit Saint nous soit donné pour suivre Jésus et faire en tout ce que Dieu veut.

Père Gilbert Adam
9 rue du Lavoir
60350 Trosly-Breuil

 


 
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