Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

les époux Sts Louis et Zélie Martin dans la vie qu quotidien

saint zelie and Louis martin

Les touchantes lettres d’amour de Louis et Zélie Martin

Louis et Zélie Martin se sont mariés par amour le 12 juillet 1858, trois mois après leur rencontre. Seules quelques unes de leurs lettres nous sont parvenues, mais elles révèlent une fine connaissance l’un de l’autre, une complicité tendre et un amour profond, inaltérable.

Ils s’aiment « pour la vie », écrit Louis. « Plus que ma vie » abonde Zélie. Mots brûlants, à chaque missive renouvelés. Pas de formule toute faite : « Je t’embrasse de tout mon cœur » (Zélie, mai 1869), « Je t’embrasse comme je t’aime » (Zélie, août 1873), « Je ne me plais qu’avec toi, mon cher Louis » (24 décembre 1876). L’affection réciproque inspire aux saints époux Martin des formules personnelles et touchantes, révélatrices d’un vrai mariage d’amour. « Seulement quatre lettres nous sont parvenues, explique Hélène Mongin, leur biographe, auteur de Louis et Zélie Martin, les saints de l’ordinaire (éditions Emmanuel). Certaines ont été perdues, mais il ne devait pas y en avoir beaucoup car Louis et Zélie ont été très peu séparés pendant leur dix-neuf années de mariage. De plus, à l’inverse de sa femme, Louis n’aimait pas écrire. »

 

Un amour conjugal vrai et profond

La lettre la plus significative est celle de Zélie, datée du 31 août 1873. Elle séjourne avec ses enfants chez son frère chéri, Isidore Guérin, à Lisieux. Arrivée la veille, elle prend la plume dès le lendemain pour exprimer à Louis combien sa présence lui manque : « Je suis absolument comme les poissons que tu tires hors de l’eau ; ils ne sont plus dans leur élément, il faut qu’ils périssent ! (…) Je me sens mal à l’aise, je ne suis point dans mon assiette, ce qui influe sur le physique et j’en suis presque malade. Cependant, je me raisonne et je tâche de prendre le dessus ; je te suis en esprit toute la journée ; je me dis : « il fait telle chose en ce moment ». Il me tarde d’être près de toi, mon cher Louis ; je t’aime de tout mon cœur, et je sens encore redoubler mon affection par la privation que j’éprouve de ta présence ; il me serait absolument impossible de vivre éloignée de toi. » Pour Hélène Mongin, « cette lettre est la plus révélatrice. C’est une déclaration d’amour extraordinaire. On pourrait croire qu’elle émane d’un jeune couple, or ils sont mariés depuis quinze ans ! »

En mai 1869, Zélie a écrit : « Je t’embrasse de tout mon cœur, je suis si heureuse aujourd’hui, à la pensée de te revoir que je ne puis travailler. Ta femme qui t’aime plus que sa vie. » Pour une jeune femme qui pensait que la vie religieuse était la vocation la plus parfaite, voilà le signe d’un changement radical. « Contrairement à leur première idée, ce n’est pas malgré le mariage mais dans et par le mariage qu’ils se sanctifient », explique la biographe.

 
Le secret de Louis et Zélie Martin pour traverser des épreuves difficiles

Dans la situation inédite que vit le monde actuellement, il est normal de se sentir stressé, déboussolé ou dépassé par les événements. Une vraie souffrance peut se développer. Mais quel sens peut prendre cette immense détresse ? Et comment y faire face ? Réponse avec saints Louis et Zélie Martin.

La souffrance fait partie de la vie. Durant ces moments difficiles, certains saints peuvent aider à mieux les appréhender et à les traverser. Le Père Jean-Marie Simar, ancien recteur du sanctuaire Louis-et-Zélie-Martin à Alençon, dévoile le secret des époux Martin pour tenir bon dans l’épreuve.

 

Faut-il souffrir pour être saint ?
Père Jean-Marie Simar : Non. Parce que, au Ciel, nous sommes saints sans souffrir. Mais sur la Terre, saint ou non, croyant ou non, que nous le voulions ou non, nous sommes tous confrontés à un moment ou à un autre à la souffrance. Le chrétien qui veut être saint accepte celle-ci et l’offre en union avec celle du Christ. Ainsi, il deviendra semblable au Christ.

En quoi la souffrance peut-elle être « rédemptrice » ?
Seules les souffrances de Jésus offertes par amour sont rédemptrices, Lui seul nous a sauvés. Mais Dieu a voulu nous associer à son plan de salut. C’est ce que dit saint Paul : « Maintenant je trouve la joie dans les souffrances que je supporte pour vous ; ce qui reste à souffrir des épreuves du Christ dans ma propre chair, je l’accomplis pour son corps qui est l’Église» (Col 1, 24). On peut alors parler, comme l’a fait le saint pape Jean Paul II, de souffrance « corédemptrice ». Cela signifie que, telle la mère des douleurs, nous unissons toute notre souffrance, quelle qu’elle soit (maladie, peine…), à celle du Christ pour le salut des autres. Ainsi, notre souffrance revêt une valeur incommensurable et indicible. Pour ce faire, il suffit de dire à Jésus : " Je te l’offre pour la conversion des autres, pour la paix du monde...."

Sainte Zélie Martin parlait beaucoup de résignation. Faut-il être résigné face au mal ou, au contraire, se battre ?
Dieu ne veut pas la souffrance, Il ne l’a jamais voulue, tout comme Il n’a jamais voulu sa cause : le péché. Ce n’est pas Lui qui nous envoie la souffrance pour nous punir, comme on peut le penser parfois. C’est pourquoi on peut tout faire pour empêcher, soulager ou guérir la souffrance. C’est bien ce que Zélie a fait, elle a prié pour sa guérison, jusqu’à aller à Lourdes… Mais, d’un autre côté, elle ne s’est pas révoltée contre Dieu, elle a tout accepté et a abandonné sa vie entre les mains de Dieu, comme elle l’écrit à sa belle-sœur : « Le mieux est de remettre toutes choses entre les mains du Bon Dieu et d’attendre les événements dans le calme et l’abandon à sa volonté. C’est ce que je vais m’efforcer de faire » (Correspondance familiale 45). Ainsi, sa bataille consistait à s’abandonner à la volonté de Dieu et non à lutter pour échapper coûte que coûte à la souffrance.

La souffrance peut porter à la révolte contre Dieu. Pas une once de révolte chez les Martin ?
Louis et Zélie, par leur vie de prière et sacramentelle, par leur engagement à vivre selon l’Évangile, ont vu leur amour pour Dieu tellement grandir qu’il n’y avait plus aucune place pour la révolte. Au contraire, ils étaient pleins de compassion pour toutes les souffrances que Jésus et la mère des douleurs ont endurées par amour pour nous. Ils étaient conscients que souffrir en union avec eux était une grâce. Cette compassion envers le Crucifié les a conduits à aimer davantage le prochain, et les pauvres en particulier.

Y a-t-il une « recette Martin » pour traverser les épreuves ?
En regardant le Crucifié et sa mère douloureuse, les époux Martin ont compris la valeur rédemptrice de la souffrance portée et offerte par amour. C’est pourquoi, sans se poser de question, sans se rebeller contre Dieu, ils ont accepté la croix de chaque jour, la plus petite comme la plus lourde. Ils ont puisé la force pour cela dans la sainte eucharistie et dans la communion quotidienne, car ils allaient chaque jour à la messe. Ainsi, la souffrance est devenue pour eux et pour leurs enfants une bénédiction. Zélie, alors atteinte du cancer, disait un jour : « S’il ne fallait que le sacrifice de ma vie pour que Léonie devienne une sainte, je le ferais de bon cœur » (Correspondance familiale 184).

Propos recueillis par Luc Adrian

 

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article