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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Notre Seigneur Jésus est Maître du Shabbat

Notre Seigneur Jésus est Maître du Shabbat
PREMIÈRE LECTURE
« J’ai entendu ta prière, j’ai vu tes larmes » (Is 38, 1-6.21-22.7-8)

Lecture du livre du prophète Isaïe

    En ces jours-là,
le roi Ézékias souffrait d’une maladie mortelle.
Le prophète Isaïe, fils d’Amots, vint lui dire :
« Ainsi parle le Seigneur :
Prends des dispositions pour ta maison,
car tu vas mourir, tu ne guériras pas. »
    Ézékias se tourna vers le mur
et fit cette prière au Seigneur :
    « Ah ! Seigneur, souviens-toi !
J’ai marché en ta présence,
dans la loyauté et d’un cœur sans partage,
et j’ai fait ce qui est bien à tes yeux. »
Puis le roi Ézékias fondit en larmes.
    La parole du Seigneur fut adressée à Isaïe :
    « Va dire à Ézékias :
Ainsi parle le Seigneur, Dieu de David ton ancêtre :
J’ai entendu ta prière,
j’ai vu tes larmes.
Je vais ajouter quinze années à ta vie.
    Je te délivrerai, toi et cette ville,
de la main du roi d’Assour,
je protégerai cette ville. »
    Puis Isaïe dit :
« Qu’on apporte un gâteau de figues ;
qu’on l’applique sur l’ulcère, et le roi vivra. »
    Ézékias dit :
« À quel signe reconnaîtrai-je
que je pourrai monter à la maison du Seigneur ?
    – Voici le signe que le Seigneur te donne
pour montrer qu’il accomplira sa promesse :
    Je vais faire reculer de dix degrés
l’ombre qui est déjà descendue
sur le cadran solaire d’Acaz. »
Et le soleil remonta sur le cadran
les dix degrés qu’il avait déjà descendus.

            – Parole du Seigneur.

CANTIQUE
(Is 38, 10, 11, 12abcd, 16-17a)

R/ Seigneur, tu me guériras, tu me feras vivre. (cf. Is 38, 16c)

Je disais : Au milieu de mes jours,
je m’en vais ;
j’ai ma place entre les morts
pour la fin de mes années.

Je disais : Je ne verrai pas le Seigneur
sur la terre des vivants,
plus un visage d’homme
parmi les habitants du monde !

Ma demeure m’est enlevée, arrachée,
comme une tente de berger.
Tel un tisserand, j’ai dévidé ma vie :
le fil est tranché.

« Le Seigneur est auprès d’eux : ils vivront !
Tout ce qui vit en eux vit de son esprit ! »
Oui, tu me guériras, tu me feras vivre :
voici que mon amertume se change en paix.

ÉVANGILE
« Le Fils de l’homme est maître du sabbat » (Mt 12, 1-8)

Alléluia. Alléluia.
Mes brebis écoutent ma voix, dit le Seigneur ;
moi, je les connais, et elles me suivent.
Alléluia. (Jn 10, 27)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

    En ce temps-là, un jour de sabbat,
Jésus vint à passer à travers les champs de blé ;
ses disciples eurent faim
et ils se mirent à arracher des épis et à les manger.
    Voyant cela, les pharisiens lui dirent :
« Voilà que tes disciples
font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ! »
    Mais il leur dit :
« N’avez-vous pas lu ce que fit David,
quand il eut faim, lui et ceux qui l’accompagnaient ?
    Il entra dans la maison de Dieu,
et ils mangèrent les pains de l’offrande ;
or, ni lui ni les autres n’avaient le droit d’en manger,
mais seulement les prêtres.
    Ou bien encore, n’avez-vous pas lu dans la Loi
que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple,
manquent au repos du sabbat sans commettre de faute ?
    Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple.
    Si vous aviez compris ce que signifie :
Je veux la miséricorde, non le sacrifice,
    vous n’auriez pas condamné
ceux qui n’ont pas commis de faute.
En effet, le Fils de l’homme est maître du sabbat. »

            – Acclamons la Parole de Dieu

Les épis froissés

L'homme est un être libre, il n'a pas été enfermé dans le tissu de traditions incohérentes. Les vraies traditions sont celles qui favorisent des relations vraies entre lui et Dieu

 

 

 le Fils de l'homme est maître du sabbat. »
 

125185-les-epis-froisses

Méditation de l'évangile du vendredi 17 juillet

Jésus n'abandonne jamais les siens. Il advient dans un jour de sabbat, pendant qu'Il traverse des récoltes, que ses disciples arrachent des épis et les mangent en les frottant dans leurs mains. Quelques pharisiens disent : “Pourquoi faites-vous ce qu'il n'est pas permis de faire le jour du sabbat ? ”

Jésus prend la parole et partant de deux exemples historiques, celui de David mangeant les pains de proposition, et celui des prêtres qui travaillent dans le Temple le jour du sabbat, il a vite fait de défendre ses disciples. La loi n'est pas si absolue qu'ils veulent bien le laisser entendre, et elle n'est faite que pour l'homme, et non le contraire.

“Le sabbat a été fait pour l'homme, et non l'homme pour le sabbat, en sorte que le Fils de l'homme est Maître même du sabbat.”

Quel caractère, quelle liberté d'esprit possédait le Christ-Jésus pour se libérer de la mentalité ambiante ! Quand on sait combien la religion enserrait la vie de l'individu en Israël, tout comme dans l'Islam, on est en admiration devant celui qui ose briser les préjugés religieux de ses contemporains.

Il lui a fallu beaucoup d'audace pour parler et agir en contradiction avec les principes religieux de son temps.

Il est rare de voir un homme se libérer seul des préjugés de la société au milieu de laquelle il vit, et surtout, des préjugés religieux. Non seulement Jésus s'en libère, mais il donne la ligne de conduite juste. Oui, “le sabbat a été fait pour l'homme, et non l'homme pour le sabbat, en sorte que le Fils de l'homme est Maître du sabbat”

Principe si clair et si limpide. Et pourtant… nous sommes attachés à tant de traditions qui n'ont été que des moyens, utiles un moment, mais si peu nécessaires.

C'est l'homme qui est premier pour Jésus et non les traditions et les habitudes religieuses. Il est venu nous libérer de tout formalisme religieux.

L'homme est un être libre, il n'a pas été enfermé dans le tissu de traditions incohérentes. Les vraies traditions sont celles qui favorisent des relations vraies entre lui et Dieu.

La religion n'est pas faite simplement de pratiques, mais d'amour pour Jésus.

Père Gabriel

L'Épître dite de Barnabé (vers 130)
§ 15-16 (Les Pères apostoliques; trad. Quéré; Éd. Seuil 1980, p. 212s rev.)

« Il y a ici plus grand que le Temple »

Au sujet du sabbat, il est écrit : « Vos fêtes de la nouvelle lune et vos sabbats, je ne les supporte pas » (Is 1,13). Considérez cette parole. « Ce ne sont pas les sabbats actuels qui me plaisent, mais celui que j'ai fait, où, ayant mis fin à l'univers, je ferai surgir un huitième jour, qui sera l'aube d'un monde nouveau. » Voilà pourquoi nous célébrons dans l'allégresse ce huitième jour, où Jésus est ressuscité des morts, s'est manifesté, puis est monté aux cieux. Au sujet du Temple, j'évoquerai l'erreur de ces malheureux qui, sous prétexte que c'était la maison de Dieu, ont mis leur espérance dans un édifice plutôt que dans le Dieu qui les a créés. (...) Examinons s'il existe encore un temple pour Dieu. Oui, il en existe un et il est là où lui-même affirme le construire et l'orner. Car il est écrit : « À la fin de la semaine, il adviendra qu'un temple sera construit, avec magnificence, au nom du Seigneur » (cf Tb 14,5). Je constate donc que ce temple existe. Mais comment le construire au nom du Seigneur ? Écoutez. Avant que nous ayons la foi, notre cœur était une demeure fragile et caduque, semblable en vérité à un temple bâti de main d'homme. Il était rempli des cultes d'idoles, servait de repaire aux démons, tant nos entreprises allaient contre les desseins de Dieu. Mais « il sera bâti au nom du Seigneur ». Veillez à ce que ce temple soit construit « avec magnificence ». Comment ? En recevant la rémission des péchés, et en mettant notre espérance en son nom, nous devenons des hommes nouveaux, recréés comme à l'origine. Alors Dieu habite véritablement nos cœurs, qui forment sa demeure.

Homélie du Père Gilbert Adam

« Si vous saviez ce que signifie : Je veux la compassion et non le sacrifice, vous n’auriez pas condamné des innocents. »

 

En ce temps–là, Jésus traversa des champs de blé un jour de sabbat. Ses disciples, qui avaient faim, se mirent à arracher des épis et à manger.

Voyant cela, les pharisiens lui dirent : Tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire pendant le sabbat. La réponse de Jésus aux pharisiens sur la question des épis arrachés nous donne de comprendre la Parole de Dieu. Il nous faut entrer dans une grande confiance, demeurer dans les pensées du cœur de Dieu qui ne sont que tendresse et bonté. Les pensées du cœur de Jésus nous attirent dans l’amour de Dieu. Nous voulons entrer dans cet amour, demeurer en lui. Les disciples, qui sont avec Jésus, font l’expérience de son amour pour eux, il provoque une liberté dans ce nouveau groupe de disciples. Ils ont faim, alors ils mangent des grains contenus dans les épis de blé. La religion pour Jésus, ce n’est pas « des choses à faire ou à ne pas faire, » c’est entrer dans l’amour de Dieu, reconnaître les bienfaits que Dieu nous donne, lui rendre grâce et l’aimer avec tous ceux qu’il nous donne. Mais nous avons du mal à aimer les autres, parce que nous ne nous aimons pas nous-mêmes. Il nous faut demeurer dans l’Amour infini de Dieu. Le rayonner continuellement est un défi difficile à relever pour les religieux trop soucieux de faire avant tout leur "devoir." Nous faisons l’expérience que notre vie est tournée sur elle-même, que nous ne sommes ni tendresse, ni bonté ni miséricorde pour nos frères. Jésus manifeste la liberté acquise par ses disciples qui marchent dans les champs de blé.

Jésus dit aux pharisiens : N’avez–vous pas lu ce que fit David, lorsqu’il eut faim, lui et ceux qui étaient avec lui ? Comment il entra dans la maison de Dieu et comment ils mangèrent les pains offerts, alors qu’il n’était permis d’en manger ni à lui, ni à ceux qui étaient avec lui, mais aux prêtres seuls ? L’observance littérale des prescriptions sabbatiques doit céder la place à la miséricorde. Le discours de Jésus nous pousse à observer le sabbat en accomplissant sa finalité, en se conformant à la volonté de Dieu qui fait les dons à son peuple. Cette volonté se réduit à la miséricorde, à l’amour réciproque, à la compassion. Si l’observance du précepte sabbatique comporte une offense à la charité, elle ne correspond pas à la volonté de Dieu. Jésus montre que, durant le temps de ce monde, le sabbat où Dieu se repose est de veiller à la marche du monde et aux destinées du genre humain. Il ne cesse d’exercer sur ses créatures sa providence et sa bienveillance « jusqu’à la fin du monde. » Le vrai sabbat où Dieu se reposera de tous ses travaux sera le monde futur, quand « douleur, tristesse et gémissements s’enfuiront, » et que Dieu sera « tout en tous. » Inlassablement, Jésus parle de la simplicité de son cœur, il est si simple et nous ne le comprenons pas. Ce qui est le plus simple nous paraît le plus difficile à réaliser. Jésus ne nous demande pas de faire des choses difficiles, de poser des actions héroïques, il veut une seule chose de nous : Que nous entrions dans son amour et que nous y demeurions.

Ou bien encore, n’avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre de faute ? Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple. Car le Fils de l’homme est maître du sabbat. Jésus déplore les tracasseries légalistes des pharisiens : « C’est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices. » Les disciples de Jésus n’observent pas la Loi comme les pharisiens car l’application rigoureuse de la Loi est une prison sans l’amour. Le comportement religieux des pharisiens fait penser à des gens qui peinent sous le poids du fardeau. Leurs lèvres énoncent impitoyablement le droit, mais leur cœur est insensible à l’amour de Dieu et du prochain. Le comportement des disciples de Jésus paraît étrange aux yeux des pharisiens, mais il traduit une nouveauté. Par ce comportement, ils veulent montrer que la venue de Jésus bouleverse tout. Leur Maître ne recommande plus des préceptes compliqués à pratiquer, mais des commandements d’amour à garder. C’est pourquoi, ils n’ont plus des Lois à respecter, mais une personne à aimer. Ils ont appris à vivre selon l’intelligence du cœur. Avec cette intelligence, la Loi devient intérieure à qui veux être disciple de Jésus avec amour et liberté. L’Esprit Saint nous mène vers la vérité tout entière d’une vie d’amour et de liberté.

Nous demandons à Dieu la grâce de nous jeter dans son amour infini pour réchauffer notre cœur.

 
 
 
 
 
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Père Gilbert Adam

9 rue du Lavoir.
60350 Trosly-Breuil
Tel/Fax : 03 44 85 92 00
Tel : 08 77 35 13 96

 

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