31 Août 2020
Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
Saint-Siège
Philosophe païen à Athènes, il se convertit au Christ, selon la chronique d'Eusèbe, et il adressa à l'empereur Hadrien une apologie où il souligne la nouveauté de la religion du Christ, message d'espérance et d'amour. Il règne dans cet écrit un ton de sincérité joyeuse qui prouve combien l'auteur était heureux d'avoir trouvé la foi. Cette apologie a été retrouvée traduite en syriaque, en arménien et en grec.
Il est fêté le 13 septembre dans l'Église orthodoxe orientale.
À Athènes, vers 150, saint Aristide, philosophe très célèbre par sa foi et sa sagesse, qui présenta à l'empereur Adrien un livre sur la vérité de la religion chrétienne.
Avec Joseph d'Arimathie, il recueillit le corps de Jésus déposé de la croix. Ils l'enveloppèrent d'un suaire et le déposèrent au tombeau.
Ils attendaient tous deux le royaume de Dieu et se déclarèrent publiquement disciples de Jésus-Christ au pied de la Croix, veillant à l'ensevelissement du Seigneur.
Ils sont fêtés chacun séparément dans les synaxaires grecs (Joseph d'Arimathie, le 17 mars et Nicodème, le 3 août).
À Jérusalem, commémoraison des saints Joseph d'Arimathie et Nicodème, qui recueillirent le corps de Jésus déposé de la croix, l'enveloppèrent d'un suaire et le déposèrent au tombeau. Joseph, originaire d'Arimathie et membre du Sanhédrin, homme bon et juste, disciple de Jésus, mais en secret, attendait le royaume de Dieu. Nicodème, lui, pharisien, notable parmi les juifs, était venu trouver Jésus pendant la nuit pour l'interroger sur sa mission et avait défendu sa cause devant les prêtres et les pharisiens qui voulaient l'arrêter.
Martyrologe romain
Avec Nicodème, il recueillit le corps de Jésus déposé de la croix. Ils l'enveloppèrent d'un suaire et le déposèrent au tombeau.
Ils attendaient tous deux le royaume de Dieu et se déclarèrent publiquement disciples de Jésus-Christ au pied de la Croix, veillant à l'ensevelissement du Seigneur.
Ils sont fêtés chacun séparément dans les synaxaires grecs (Joseph d'Arimathie, le 17 mars et Nicodème, le 3 août).
À Jérusalem, commémoraison des saints Joseph d'Arimathie et Nicodème, qui recueillirent le corps de Jésus déposé de la croix, l'enveloppèrent d'un suaire et le déposèrent au tombeau. Joseph, originaire d'Arimathie et membre du Sanhédrin, homme bon et juste, disciple de Jésus, mais en secret, attendait le royaume de Dieu. Nicodème, lui, pharisien, notable parmi les juifs, était venu trouver Jésus pendant la nuit pour l'interroger sur sa mission et avait défendu sa cause devant les prêtres et les pharisiens qui voulaient l'arrêter.
Martyrologe romain
Romain, de formation bénédictine, Ildéphonse devient prêtre, est créé cardinal par Pie XI et ordonné archevêque de Milan. Fin pasteur dans les années difficiles de la guerre, toujours proche des gens, il s’éteint en 1954 au séminaire de Venegono qu’il avait contribué à construire.
«Les gens semblent ne plus se laisser convaincre par notre prédication, mais ils croient encore à la sainteté; ils se mettent encore à genoux et prient. Les gens semblent vivre en ignorant les réalités surnaturelles, indifférents aux problèmes du salut. Mais si un Saint authentique, vivant ou mort, passe, tous accourent à son passage».
C’est dans cette sorte de testament spirituel laissé aux séminaristes, peu de temps avant sa mort, que se trouve toute l’essence de la sainteté de Alfred Schuster, moine dans le cœur bien avant d’être pasteur des âmes dans la ville de Milan, où l’avait ensuite conduit l’Eglise. C’est deux jours après ces paroles, que justement tous se sont unis au cortège funéraire qui accompagnait son cercueil de Venegono à Milan, accourant comme on le fait au passage d’un Saint.
Né à Rome, fils d’un maître tailleur des zouaves pontificaux, Idelphonse comme enfant de chœur sert la Messe près du Vatican. Resté orphelin de père, il effectue ses études à Saint-Paul-hors-les- Murs où il a comme maîtres le Bienheureux Placide Riccardi et le Père Bonifacio Oslander. Eduqué à la prière, au silence et à l’ascèse, il désire se faire moine bénédictin dans la même abbaye. En peu de temps il devient maître des novices, puis prieur du cloître et Abbé ordinaire; c’est la période des années d’études, au cours desquelles, sans négliger ses devoirs, il parvient aussi à se consacrer à l’étude de l’Art sacré, de l’archéologie et de l’histoire monastique et liturgique dont il était grandement passionné. Docteur en philosophie au Collège de saint Anselme et en théologie, il est ordonné prêtre en 1904 et on lui confié aussitôt des charges les plus lourdes, comme le rectorat de l’Institut pontifical Oriental et la mission de visiteur apostolique en Lombardie,
Campanie et Calabre. En 1926 il prêche aussi la retraite spirituelle à l’alors archevêque Roncalli, futur Jean XXIII, qui présidera ses funérailles.
En 1929 Pie XI le place à la tête de l’archidiocèse ambrosien et le crée cardinal et il est le premier à prêter serment de fidélité devant Victor Emmanuel III, comme le prévoit le nouveau Concordat à peine signé entre l’Italie et le Saint Siège. Milan l’accueille à bras ouverts, malgré les années difficiles sui se profilent à l’horizon. A Milan, Idelphonse qui s’inspire de son plus illustre prédécesseur, saint Charles Borromée, fonde l’Union diocésaine des décorés pontificaux qui regroupe des personnalités religieuses et laïques ayant reçu une décoration pontificale. Il est vrai pasteur, il ne se ménage jamais: en 25 ans il fait cinq fois le tour des paroisses du territoire de son diocèse, il écrit des lettres pastorales à son peuple et au clergé dans lesquelles il prend la défense de la pureté de la foi, et établit des prescriptions liturgiques; il promeut des synodes diocésains et des congrès eucharistiques et s’occupe de la construction de nouveaux séminaires comme celui de Venegono où il mourra. Les gens le sentent proche d’eux et le lui rendent par leur affection; personne, en l’écoutant, ne peut rester indifférent à ses paroles, mais c’est surtout par l’exemple qu’Idelphonse transmet les enseignements de l’Eglise.
Entre temps, s’est instauré en Italie le régime fasciste. Idelphonse, en toute bonne foi, croit qu’à travers la collaboration entre le gouvernement et l’Eglise le fascisme pourra devenir une idéologie évangélisatrice, profondément et solidement chrétienne. Il n’en sera pas ainsi. Idelphonse s’en aperçoit déjà en 1938, avec la promulgation des lois raciales; au cours d’une homélie restée historique, il qualifie le racisme qui se propage «une hérésie». En 1939 il participe au conclave qui élit Pape le cardinal Pacelli qui devient Pie XII. Ensuite, éclate la guerre. En 1945, à la chute de République Sociale Italienne, il propose une rencontre et des négociations entre les représentants des partisans et Mussolini, mais ce dernier préfère la fuite. Quand Mussolini et les siens seront tués et leurs corps exposés à la place Lorette, l’archevêque bénit les corps, car on doit du respect «à tout cadavre». Après la guerre il sera le premier président de la Conférence épiscopale italienne et en 1954, déjà épuisé, il se retire à Venegono où il meurt le 31 août. Il a été béatifié par Jean-Paul II en 1996.
Saint Raymond Nonnat perdit sa mère dès sa naissance. Dès l'usage de la raison, se voyant sans mère ici-bas, il se choisit Marie pour Mère. La Sainte Vierge et Son dévot serviteur rivalisaient de dévouement l'un pour l'autre. Partout le pieux enfant saluait l'image de sa Mère céleste, il trouvait chaque jour mille moyens de L'honorer. Le démon lui étant apparu un jour sous la forme d'un berger, pour le tenter, Raymond le reconnut, appela Marie à son aide, et le tentateur disparut avec un cri horrible. Son père, ayant entendu dire que la dévotion de son fils lui faisait négliger la garde de son troupeau, vint un jour l'épier et fut ravi d'admiration de voir un beau jeune homme éclatant de lumière garder le troupeau pendant que Raymond se livrait à la prière dans une chapelle voisine, aux pieds de l'image de la Vierge.
Raymond était arrivé à l'âge de fixer son avenir. Marie calma ses inquiétudes en lui révélant qu'il devait aller à Barcelone et se faire recevoir dans l'Ordre de Notre-Dame-de-la-Merci pour la rédemption des captifs.
Après un noviciat plein de ferveur, il fut envoyé en Afrique, où, n'ayant pas assez d'argent pour racheter tous les prisonniers, il se donna lui-même en otage, afin de les mettre tous en liberté, et ne fut délivré que quand le surplus du payement fut arrivé. Il souffrit avec joie tous les outrages de la captivité en union avec le Rédempteur des âmes outragé pour les péchés du monde. Un jour, il faillit être empalé pour avoir instruit et converti plusieurs infidèles; mais le supplice fut changé en coups de bâton. La bouche cadenassée, il chantait encore les louanges divines, ce qui fut attribué à des enchantements et donna lieu à une persécution nouvelle.
Après sa délivrance, qui fut moins pour lui un sujet de joie qu'un sujet de tristesse, il fut élevé au cardinalat; mais, rentré dans son couvent, il y mena la même vie simple qu'auparavant, et ne consentit à changer ni d'habit, ni de logement, ni de genre de vie. Un jour très froid d'hiver, il avait donné son chapeau à un pauvre vieillard mendiant; la nuit suivante, la Sainte Vierge vint, accompagnée de plusieurs Saints, déposer une couronne sur sa tête.
Près de mourir, il reçut la Communion des mains de Jésus-Christ.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950