Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
24 Août 2020
Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
Sainte Émilie est née en 1797 à Gaillac, en France. En 1832 elle a fondé, en cette même ville, une Congrégation missionnaire: les Sœurs de St Joseph de l'Apparition, qui s'efforce de contribuer à la réalisation du Plan salvifique de Dieu pour l'humanité.
Sainte Emilie se consacre aux pauvres qu’elle reçoit dans sa maison, entraînant quelques compagnes dans une véritable organisation de la charité. C’est avec elles qu’en 1832 elle inaugure à Gaillac une nouvelle forme de vie religieuse au service de toutes les misères et pour l’instruction des jeunes filles. Avec le soutien de l’archevêque d’Albi, François-Marie de Gualy, l’institut de Saint-Joseph de l’Apparition va prendre un tel essor qu’il se répandra, en quelques années, sur tous les continents. En 1951, l’Église la proclame sainte et son corps, transféré à Gaillac en 1972, est offert à la vénération des chrétiens de la terre qui l’a vue naître.
Émilie de Vialar est décédée le 24 août 1856. On la fête à Marseille à cette date. Elle fonde la congrégation à Noël 1832. Dans le souci de diffuser l’Évangile dans les contrées les plus lointaines, elle fonda la Congrégation des Sœurs de Saint-Joseph de l’Apparition et, à travers les tracas, les persécutions, la pauvreté, elle développa considérablement son institut en fondant quarante-deux maisons, de l’Afrique du Nord à la Birmanie.
Émilie a été canonisée le 17 juin 1951, par Pie XII. Ses sœurs sont aujourd'hui présentes sur les cinq continents. La fête canonique est le 24 août mais, dans les communautés, on la fête le 17 juin.
Saint Barthélemy (Nathanaël),
Apôtre et Martyr († vers l'an 71). Fête le 24 Août.
Saint Barthélemy
Apôtre (1er s.)
Il ne méritait pas que son nom et sa Fête soient surtout attachés dans la mémoire des français au massacre des protestants par les souverains Catholiques pour des raisons plus politiques que religieuses.
Originaire de Cana en Galilée, il est aussi le Nathanaël, ami de saint Philippe, qui vint l'évangéliser. Il est, selon la parole du Seigneur : "un vrai fils d'Israël".
Que s'était-il passé sous le figuier ? Cela restera un secret entre Le Christ et lui. La tradition veut qu'il ait évangélisé l'Inde.
Barthélemy, mentionné dans toutes les listes des douze apôtres - parfois sous le nom de Nathanaël - ne joue aucun rôle dans les Évangiles ni dans les Actes des Apôtres.
La légende s'est donc emparée de lui.
Il passe pour avoir évangélisé l'Arabie, la Mésopotamie, pour être allé jusqu'aux Indes et pour avoir subi le martyre, écorché vif en Arménie.
Cela lui vaut d'être le patron des métiers en rapport avec le cuir, riches corporations qui ont souvent offert des œuvres le représentant.
Ses attributs sont le couteau et la peau de bête. (Diocèse de Poitiers- quelques saints du Poitou et d'ailleurs)
Fête de Saint Barthélemy, Apôtre. Identifié généralement avec Nathanaël, originaire de Cana en Galilée, il fut conduit à Jésus par Philippe ; le Seigneur l’appela ensuite à le suivre et le mit dans le groupe des Douze.
Des traditions assurent qu’après l’Ascension du Christ, il annonça l’Évangile en Inde et qu’il y fut couronné du martyre.
Martyrologe romain
Évangile selon saint Jean, chapitre 1,
45 Philippe rencontre Nathanaël et lui dit: «Celui dont parlent la loi de Moïse et les Prophètes, nous l'avons trouvé: c'est Jésus fils de Joseph, de Nazareth.»
46 Nathanaël répliqua : « De Nazareth ! Peut-il sortir de là quelque chose de bon ?» Philippe répond : « Viens, et tu verras. »
47 Lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui, il déclare : « Voici un véritable fils d'Israël, un homme qui ne sait pas mentir.»
48 Nathanaël lui demande : « Comment me connais-tu ?» Jésus lui répond : « Avant que Philippe te parle, quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu.»
49 Nathanaël lui dit : « Rabbi, c'est toi le Fils de Dieu ! C'est toi le roi d 'Israël ! »
50 Jésus reprend : « Je te dis que je t'ai vu sous le figuier, et c'est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. »
51 Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez les cieux ouverts, avec les anges de Dieu qui montent et descendent au-dessus du Fils de l'homme. »
Barthélemy, appelé par le Sauveur, vécut avec lui, assista à ses prédications, entendit ses paraboles, fut le témoin de ses vertus divines.
Après la Pentecôte, il fut envoyé prêcher l'Évangile dans l'Inde, au-delà du Gange. Dans tous les pays qu'il dut traverser, il annonça Jésus-Christ, Rédempteur du monde.
Son zèle et ses prodiges eurent bientôt changé la face de ces contrées ; non seulement il convertit les foules, mais il ordonna des Prêtres pour le seconder et consacra des Évêques. Quand, plus tard, Saint Pantène évangélisa ce pays, il y trouva l'Évangile de Saint Matthieu, apporté là par Barthélemy.
En quittant les Indes, l'Apôtre vint dans la grande Arménie. Dans la capitale de ce pays, il y avait un temple où l'on rendait les honneurs divins à l'idole Astaroth, et où l'on allait lui demander la délivrance des sortilèges et lui faire prononcer des oracles ; le prédicateur de la Foi s'y rendit, et aussitôt l'idole devint muette et ne fit plus de guérisons.
Les démons avouèrent aux prêtres de ce faux dieu que la faute en était à Barthélemy, et leur donnèrent son signalement ; mais l'Apôtre se fit assez connaître par ses miracles ; il délivra du démon la fille du roi, et fit faire à l'idole, en présence d'une foule immense, l'aveu public de ses fourberies ; après quoi le démon s'éloigna en grinçant des dents.
Une merveille si éclatante convertit le roi et une multitude de personnes ; la famille royale et douze villes du royaume reçurent bientôt le Baptême.
Le démon résolut de se venger ; l'Apôtre fut saisi par le frère du roi et condamné à être écorché vif.
Les bourreaux inhumains s'armèrent de couteaux et de pierres tranchantes et écorchèrent la victime de la tête aux pieds ; de telle sorte que, n'ayant plus de peau, son corps montrait une chair sanglante percée de ses os. Il eut ensuite la tête tranchée.
Le corps écorché et la peau sanglante de l'Apôtre furent enterrés à Albane, en la haute Arménie ; il s'y opéra tant de miracles, que les païens furieux, enfermèrent le corps du Bienheureux dans un cercueil de plomb et le jetèrent à la mer.
Mais le cercueil, flottant sur l'onde, vint heureusement à l'île de Lipari, près de la Sicile.
Plus tard, les Sarrasins s'emparèrent de cette île et dispersèrent les saintes reliques ; mais un Moine reçut, dans une vision, l'ordre de recueillir les ossements de l'Apôtre. Le corps de Saint Barthélemy est aujourd'hui à Rome, son chef à Toulouse.
Sainte Jeanne-Antide Thouret
Vierge et fondatrice des :
« Sœurs de la Charité de Besançon »
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Après cinq longues années d'attente, elle réussit enfin à vaincre les obstacles qui s'opposent à sa vocation religieuse. Accueillie à la maison mère des Filles de la Charité le jour de la Toussaint 1787, elle est reçue le lendemain par la supérieure générale, la vénérable Mère Dubois. Le onzième mois de son séminaire, elle revêt l'habit des Filles de la Charité et on l'envoie travailler successivement à l'hôpital de Langres, puis à Paris où elle prodigue ses soins maternels aux incurables de l'hospice. La Révolution était déjà amorcée. Comme la plupart de ses compagnes, tout en restant au service des malades, Sœur Thouret refuse de reconnaître le clergé schismatique.
En novembre 1793, elle doit quitter Paris pour regagner son pays natal à pied, en mendiant. Sa charité qui se fait la providence des malades et des pauvres, la sauve plus d'une fois de la fureur des révolutionnaires. Durant les jours de la Terreur, Jeanne-Antide se réfugie en Suisse. Aussitôt qu'elle peut rentrer en France, elle ouvre une école à Besançon. Son établissement connait le succès dès le premier jour. Au cours de la même année elle organise trois autres écoles dans la même ville. Ouvrière infatigable, elle dirige un dispensaire et distribue une soupe populaire. Le préfet lui confie bientôt une maison de détention.
Jeanne-Antide Thouret donna à ses collaboratrices les Règles et le nom de : « Sœurs de la Charité de Saint Vincent de Paul ». Ce titre devait engendrer tôt ou tard des confusions et des conflits, aussi les filles de Monsieur Vincent en réclamèrent-elles un autre. Le cardinal Fesch décida que les nouvelles religieuses s'appelleraient : « Sœurs de la Charité de Besançon ». Cette communauté connut tout de suite une rapide expansion.
En 1810, la mère de Napoléon Bonaparte leur ouvrit le royaume de Naples et Murat leur abandonnait l'énorme couvent hôpital de Regina Cœli. Mère Thouret alla y installer ses compagnes et ouvrit cent trente maisons en l'espace de dix ans.
Sans le sceau divin de la souffrance, il aurait manqué quelque chose à la sainteté de la fondatrice. Profitant de son long séjour en Italie, elle fit approuver son institut par le Saint-Siège, sous le nom de : « Filles de la Charité sous la protection de Saint Vincent de Paul ». Ce changement de nom et les modifications introduites dans les constitutions en dehors de toute entente avec le nouvel archevêque de Besançon qui lui était hostile, furent cause d'une scission entre les communautés de France et celles d'Italie. En effet, celles de France entendirent rester fidèles aux premières constitutions et se déclarèrent autonomes sous la supériorité de l'Ordinaire du lieu. Jeanne-Antide Thouret passa deux années dans sa patrie pour tâcher de réunir les deux obédiences de Besançon et de Naples. Non seulement elle n'y parvint aucunement, mais elle eut la douleur de rentrer à Naples, après s'être vu refuser l'entrée de la maison mère de Besançon.
Dieu rappela à Lui sa digne servante le 24 août 1826. Cent ans après sa mort, on ramenait ses restes d'Italie dans le couvent de Besançon. Ses filles firent acte de solennelle réparation en chantant le Miserere de toute leur âme.
Jeanne-Antide Thouret a été beatifiée le 23 mai 1926 et canonisée le 14 janvier 1934 par le pape Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939).
Bienheureux Miroslav Bulešić
Prête croate et martyr
Miroslav Bulešić, fils de Miho (Michel) et Lucija, naît le 13 mai 1920 à Čabrunići, Svetvinčenat (village situé dans le Comitat d'Istrie, en Croatie).
Il fréquenta l’école élémentaire à Juršići (1926-1930), où son professeur de religion (catéchiste) fut le zélé père Ivan Pavić. À 10 ans il sentit l’appel du Seigneur et il entra d’abord dans l’«Alojzjevišce» (Collège saint Louis) de Gorice (Bosnie-Herzégovine) et, ensuite, au séminaire de Koper (en slovène), ou Capodistria (en italien) dans les années 1931-1932.
Après le lycée, Bulešić décida de suivre des études de philosophie et de théologie et de se préparer au sacerdoce. Le père Ivan Pavić suggéra à l’évêque de Porec-Pula d’envoyer Miroslav à Rome où son séjour fut marqué par les événements de la seconde guerre mondiale. En effet, à son arrivée à Rome en 1939, la guerre avait commencée avec l'invasion de la Pologne. Sous la pression de l’armée nazie même le Royaume d'Yougoslavie s’effondra et le 10 avril 1941 fut proclamé l'État indépendant de Croatie. La majorité de la Dalmatie fut confiée à l'Italie. Le parti communiste yougoslave appela tous les Slaves du Sud à la résistance. À Pazin le 13 septembre fut proclamée la séparation de l'Istrie de l'Italie et son attachement à la « mère patrie ».
Ordonné prêtre en 1943, l’évêque Radossi compris que Miroslav ne pouvait plus retourner en Italie pour poursuivre ses études et donc l’envoya, comme curé, dans la paroisse de Baderna (Mompaderno) où il y resta jusqu’en 1945.
Comme curé, il tenta de connaître en personne ses paroissiens pour les conduire à la Messe dominicale. Cette activité était observée de près par les ennemis de l’Église dans les files de la Résistance. Ils n’appréciaient pas du tout que le curé ait plus d’influence qu’eux sur ses paroissiens.
A partir du 19 août 1947, il fut confié au père Miroslav Bulešić la tâche d’administrer la confirmation à Pazin. Les responsables du séminaire ne savaient rien des désordres et des agressions organisés par les communistes. Au début, autour de Pazin, la confirmation fut donnée sans difficulté, mais bien vite il y eut des barrages sur les routes pour bloquer les confirmands, afin qu’ils ne puissent pas rejoindre leurs paroisses respectives. Les militants communistes attaquaient les prêtres et les enfants et se moquaient d’eux publiquement.
C’est dans ce climat que le père Miroslav arriva à Lanišće le 23 août 1947 et y passa la nuit avec l’intention d’administrer la confirmation le lendemain. Quand il arriva au presbytère avec l’envoyé de l’évêque de Trieste, il confirma sept autres filles et garçons en plus qui, à cause des troubles et des barrages, n’étaient pas parvenus à arriver à temps à l’église.
Peu après fit irruption dans la maison un groupe de communistes qui s’acharnèrent, en particulier et avec plus de violence, sur le jeune père Miroslav, en le frappant sans pitié, partout où ils le purent. Plusieurs témoins regardaient impuissants de l’extérieur ce qui était en train de se passer. Le père Miroslav était couvert de sang. Par deux fois, ils l’ont entendu s’exclamer : « Jésus, accueille mon âme ». Puis son assassin lui trancha la gorge avec un couteau. Le sang du martyr recouvrit les murs et le sol : il était environ 11h00 le 24 août 1947.
Miroslav Bulešić a été proclamé bienheureux le 28 septembre 2013 à Pula (Istrie, Croatie), dans l'ancienne Arène, où tant de martyrs du temps de l'Empire Romain ont donné leur vie pour le Christ. La célébration fut solennelle : plus de 17.000 fidèles de Croatie et des pays environnants, 700 prêtres, beaucoup d'évêques et le représentant du Pape François, le card. Angelo Amato s.d.b., préfet de la Congrégation pour les causes des saints, qui lut l'acte de béatification en latin