Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
20 Août 2020
Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
Docteur de l’Eglise, fondateur de l’abbaye de Clairvaux, Bernard est l’un des pères des Cisterciens; patron des apiculteurs, Saint Bernard, dont la fête est célébrée le 20 août, a parcouru les routes de l’Europe pour combattre les hérésies et défendre le Pape et l’Eglise.
Bernard naît en 1090 à Fontaine-Lès-Dijon, en France. Sa famille est une famille aisée. A 22 ans, après avoir étudié grammaire et rhétorique, il entre au monastère fondé par Robert de Molesmes à Cîteaux (Cistercium, en latin). Quelque temps après, il fonde le monastère de Clairvaux.
Douze compagnons, dont 4 frères, un oncle et un cousin le suivent. Ils sont nombreux ses parents qui, suivant son exemple, ont choisi la vie religieuse.
Pour Bernard la vie monastique doit être rythmée par le travail, la contemplation et la prière ayant deux étoiles fixes: Jésus et Marie. Pour l’abbé cistercien le Chrsit est tout: «Quand tu discutes ou tu parles, rien n’a de saveur pour moi, que d’entendre résonner le nom de Jésus» (Sermones in Cantica Canticorum XV). Marie, écrit Bernard, conduit à Jésus: «Dans les périls, les difficultés, les incertitudes, pense à Marie, invoque Marie. Qu’elle ne quitte jamais tes lèvres, ni ton cœur; pour que tu obtiennes l’aide de sa prière, n’oublie jamais l’exemple de sa vie. Si tu suis ses pas, tu ne peux pas te tromper de chemin; si tu la pries tu ne peux pas désespérer; si tu penses à elle, tu ne peux pas te tromper…» (Hom.II super «Missus»).
Dans «De diligendo Deo» Bernard indique la voie de l’humilité pour atteindre l’amour de Dieu. Il exhorte à aimer le Seigneur sans mesure. Pour le moine cistercien quatre sont les degrés fondamentaux de l’amour:
1) L’amour de soi pour soi- même : «En voyant ensuite que tout seul il ne peut subsister, il commence à chercher Dieu au moyen de la foi».
2) L’amour de Dieu pour soi-même: «Dans le second degré, donc, il aime Dieu, mais pour soi-même, non pas pour Dieu. En commençant cependant à fréquenter Dieu et à l’honorer par rapport à ses propres besoins».
3) L’amour de Dieu pour Dieu: « l’âme passe au troisième degré, en aimant Dieu non pas pour soi, mais pour Dieu. A ce stade on s’arrête plus longuement, mais, je ne sais même pas si en cette vie il est possible de parvenir au quatrième degré».
4) L’amour de Dieu pour Dieu: «Ce en quoi l’homme s’aime seulement pour Dieu. Alors, ce sera admirable, l’home s’oublie presque, et s’abandonne lui-même pour tendre entièrement vers Dieu, au point d’être un esprit seul en lui».
Parmi les écrits de l’abbé cistercien, est également célèbre l’éloge de l’ordre monastique militaire des Templiers, fondé en 1119 par certains Chevaliers sous le guide de Hugues de Payns, comte de Champagne et parent de Bernard. Dans «De laude novae militiae ad Milites Templi», c’est ainsi qu’il décrit les Chevaliers du Temple: « Ils sont simplement vêtus et couverts de poussière, le visage brûlé par le soleil, le regard orgueilleux et dur: avant la bataille ils s’arment intérieurement avec la force de la foi. Leur unique foi est tournée vers Dieu».
Bernard meurt le 20 aout 1153. Alexandre III le proclame saint en 1174. Pie XII lui consacre une lettre encyclique intitulée «Doctor Mellifluus» où sont rappelés, particulièrement, ces paroles de Bernard: «Jésus est miel dans la bouche, doux concert à l’oreille, joie au cœur». «Le docteur mielleux, dernier des pères, mais certainement pas inférieur aux premiers, écrit le Pontife, s’imposa par de telles qualités d’esprit et du cœur enrichies par Dieu d’abondants dons célestes».
L’histoire de Samuel, premier prophète et dernier juge d’Israël est racontée dans le premier livre de la Bible qui porte son nom. Né vers 1070 av.C. et destiné au sacerdoce, le Seigneur lui parle en songe et lui demande d’oindre d’abord Saul, puis le roi David, de la descendance de qui naîtra Jésus
Samuel s'étant retiré du gouvernement d'Israël, il est logique qu'il n'occupe plus le premier plan après l'avènement de Saül . Ce n'est que peu à peu pourtant qu'il va disparaître de la scène.
Le récit du règne du premier roi se déroule en quatre phases.
La première raconte comment Samuel rejette Saül à deux reprises au nom du Seigneur pour des désobéissances apparemment anodines. En revanche, par un coup d'éclat contre les Philistins, Jonathan, le fils du roi, gagne les faveurs du peuple (ch. 13 -15).
Saül une fois réprouvé, la succession est ouverte. C'est l'objet de la deuxième phase. D'emblée, l'onction secrète de David désigne clairement le candidat du Seigneur. Le récit nous donne alors d'assister à la montée du futur roi. Engagé au service de Saül, il en devient le gendre suite à sa victoire sur Goliath et après d'autres exploits contre l'ennemi philistin. Il trouve aussi l'amitié du dauphin de Saül , Jonathan, qui renonce à ses droits en sa faveur et le protège contre les ardeurs meurtrières de son père (ch. 16 - 21).
La troisième phase voit David se transformer en un chef de bande, poursuivi vainement par Saül qui en veut à sa vie. Par deux fois même, David épargne le roi qu'il tenait à sa merci (ch. 22 - 26).
Enfin, David se met à l'abri chez les ennemis jurés de Saül, les Philistins, qui entrent en campagne pour tirer vengeance d'Israël. Écarté de la guerre par ses nouveaux alliés, David gagne Juda à sa cause par sa victoire sur Amaleq. Quant à Saül, son affrontement avec les Philistins lui est fatal, comme le lui avait prédit Samuel rappelé du séjour des morts par une nécromancienne (ch. 27 - 31).
C'est surtout au début de cette longue histoire que Samuel intervient. Il y est toujours lié d'une manière ou l'autre à l'échec de la royauté de Saül. Sa première apparition était attendue puisque le prophète l'avait annoncée au roi immédiatement après son sacre (10 8). Elle est déjà fatale à Saül qui, pris en défaut, entend Samuel déclarer que sa royauté ne tiendra pas (13,7b-15a). Celui-ci lui rend-il une chance en l'envoyant combattre Amaleq pour le vouer à l'anathème ? De toute manière, Saül se montre incapable d'exécuter fidèlement l'ordre reçu. Aussi averti par le Seigneur, Samuel revient pour signifier au roi son rejet définitif (ch. 15). C'est alors que le Seigneur envoie le prophète à Bethléem pour oindre un nouveau roi en cachette de Saül : c est David, le fils cadet de Jessé (16,1-13).
Ensuite, retiré dans sa ville de Rama, Samuel disparaît de l'histoire presque complètement. On l'y retrouve une fois lorsque pour échapper à Saül David se rend chez lui et bénéficie de son aide efficace (19,18-24). Quand on le mentionne encore c'est pour annoncer sa mort et le deuil d'Israël (25,1a). Mais curieusement, ce n'est pas sa dernière "apparition" dans le récit, puisque le médium d'Ein-Dor le rend présent à Saül comme un revenant. Au roi, Samuel rappelle sa condamnation avant de lui annoncer l'imminence de sa fin tragique et de la défaite de ses armées dans la guerre contre les Philistins, cette guerre de sa vie, qu'il aurait tant voulu remporter (28,3-25).
Sainte Maria De Mattias
Vierge et fondatrice de la Congrégation des
« Sœurs adoratrices du Sang du Christ »
M |
Mais, parvenue à l'âge de 16 ans, elle alla à la recherche du sens de sa propre vie, ressentant le besoin d'un amour sans limites. Ce fut à travers le dialogue avec son père, que Dieu lui permit de comprendre, de façon mystique, la beauté de Son amour qui s'est manifesté en plénitude dans le Christ crucifié, qui a donné son sang pour nous. Cette expérience fut précisément la source, la force et la motivation qui la conduisirent sur les routes d'Italie pour faire connaître à tous l'amour du Christ. Elle était en effet convaincue que la réforme de la société naît du cœur des personnes, et que celui-ci se transforme lorsqu'il parvient à comprendre à quel point Dieu l'aime.
En 1822, à 17 ans, elle avait déjà constaté la possibilité de cette transformation du cœur en chacun, lorsque Gaspare del Bufalo (canonisé en 1954) alla prêcher à Vallecorsa une mission populaire et qu'elle vit la population transformée par la Parole de Dieu. Ce fut à cette occasion que naquit dans son cœur le désir de l'imiter.
Sous la direction d'un compagnon de saint Gaspare, don Giovanni Merlini, elle fonda, le 4 mars 1834, la Congrégation des « Sœurs adoratrices du Sang du Christ ». Elle avait été appelée à faire l'école aux petites filles par l'Administrateur d'Anagni, Mgr Giuseppe Maria Lais. Elle ne se limita cependant pas à l'école, mais rassembla les mères et les jeunes pour les catéchiser et les éduquer à vivre de façon chrétienne. Les hommes allaient spontanément l'écouter et les bergers de la région, abandonnés à eux-mêmes, lui demandèrent de les instruire. Les gens accouraient pour l'entendre parler.
Elle devint une grande prédicatrice qui fascinait des personnes de tous les milieux. Cette ardeur apostolique attira de nombreux jeunes et, avec eux, elle put ouvrir environ 70 communautés, dont 3 en Allemagne et en Angleterre.
Elle fut appelée à Rome par le Bx Pie IX lui-même (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878) pour diriger l'Hospice de Saint-Louis et l'École de Civitavecchia.
À Rome, le 20 août 1866, elle quitte sa demeure terrestre pour la rencontre avec Dieu.
Maria De Mattias a été béatifiée le Ier octobre 1950 par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) et canonisée à Rome, place Saint-Pierre, le 18 mai 2003 par saint Jean-Paul II
prêtre diocésain mort martyr au camp de concentration de Dachau.
« Il avait toujours refusé le salut hitlérien et avait pour cela été repéré par la Gestapo. Mais l’origine de son arrestation est d’avoir apporté les derniers sacrements à un membre du parti nazi et de l’avoir reconduit à Dieu et à l’Église catholique, avant sa mort, et d’en avoir raconté l’exemple à ses paroissiens, en chaire, le dimanche suivant. » (source : AED - martyrs des tragédies du XXe siècle).
Il est né le à Wurtzbourg une famille modeste. Il est baptisé dans la cathédrale Saint-Kilian de Wurtzbourg. Georg Simon obtient son baccalauréat en 1918 et entre dans la Deutsches Heer comme auxiliaire pendant un an. Après deux ans de théologie, il intègre le Tiers-Ordre des Carmes déchaux. Il est ordonné prêtre le et célèbre sa première Messe au couvent de Himmelspforten. Il devient alors chapelain dans diverses paroisses avant d'être nommé curé en 1934, à Oberschwarzach, en Bavière, communiant environ 700 fidèles
Georg Häfner refuse de faire le salut nazi, ce qui lui vaut les reproches des dignitaires nazis dès son service comme chapelain d'Altglashütten, un village de la Forêt-Noire.
"Le salut fasciste est un salut exécuté par le bras et la main droite tendus, qui serait semblable au salut romain1. Signe de ralliement du fascisme italien, il fut ensuite adopté par le Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP) d'Adolf Hitler, ce qui lui vaut d'être désormais fortement associé au nazisme. Il est, par conséquent, souvent désigné sous les noms restrictifs de salut nazi ou salut hitlérien. En Allemagne, l'usage du salut était fréquemment accompagné de la formule « Heil Hitler » (« Heil » signifiant « salut à » en allemand ; soit « Salut à Hitler », « Hommage à Hitler » ou, en substance, « Vive Hitler »). Le salut connaissait également, en Allemagne, une variante exécutée avec le bras replié et non tendu, d'ailleurs habituellement pratiquée par Hitler lui-même."
Le salut demeure utilisé par certains groupes néonazis ou, notamment en Italie, néofascistes.
En 1938, à Oberschwarzach, on lui interdit d'enseigner à l'école locale et il se retrouve obligé d'assurer secrètement les cours de catéchisme. Ses critiques publiques du Troisième Reich — il aurait qualifié les nazis, entre autres, de « bousiers bruns » — lui valent dénonciations et interpellations auprès de la Gestapo.
En , un membre du NSDAP, gravement malade, lui demande l'extrême-onction. Le père Häfner y consent à la condition que le malade signe une reconnaissance de la nullité devant Dieu de son second mariage, contracté civilement. Le dimanche suivant, ses funérailles chrétiennes sont justifiées par le père Häfner par la lecture en chaire de cette déclaration. Sur dénonciation d'un membre du NSDAP, il arrêté par la Gestapo et incarcéré à la prison de Wurtzbourg. Malgré l'intervention du vicaire général, Franz Miltenberger (de) (1867-1959), il est envoyé sans jugement, le , au bloc des prêtres du camp de concentration de Dachau (Matricule 28876), où il meurt le des suites de mauvais traitements et de malnutrition.
Incinéré, son urne funéraire est dans un premier temps placée le au cimetière de Wurtzbourg, dans la partie réservée aux prêtres. Le , l'urne en présence de Mgr Paul-Werner Scheele a été transférée à la crypte de l'église Neumünste
Avant sa mort il déclare : « Nous ne voulons ni condamner un être humain, ni en vouloir à quiconque, mais nous voulons être bons envers tous »
Il a été béatifié le lors d'une cérémonie présidée par Friedhelm Hofmann, évêque de Wurtzbourg. Il est considéré par l’Église comme un « martyr de la foi »