Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
21 Août 2020
Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
Saint Siège
Connu beaucoup plus pour le catéchisme qui porte son nom, le pape Pie X, au siècle Giuseppe Melchiorre Sarto, gouverna l'Église de 1903 à 1914 : Il meurt, un mois avant le déclenchement de la première guerre mondiale. Canonisé par Pie XII en 1954, sa mémoire est célébrée le 21 août.
Le petit Giuseppe Sarto qui parcourait souvent pieds nus, la route qui séparait sa maison à Riese, en Vénétie, de l'école de Castelfranco n’aurait jamais imaginé qu'un jour il franchirait le seuil de Saint Pierre. Il fut le premier pape de l'histoire contemporaine à provenir du monde rural et sa formation fut exclusivement pastorale: il n'avait aucun engagement à la Curie ou dans l'activité diplomatique du Saint-Siège. Né en 1835, il était le second de 10 enfants. À la mort de son père, il aurait pu prendre sa succession à l'hôtel de ville - il avait 17 ans -mais sa mère l'aida à poursuivre sa vocation, travaillant elle, jour de nuit, pour joindre les deux bouts. Un amour et une force que Giuseppe Sarto n’a pas oubliés. Il aimait étudier, jouissait d'une très bonne santé, était débonnaire et en même temps tenace, et sa vie riche en œuvres de charité. Il fut aumônier, curé, directeur spirituel du séminaire, puis évêque de Mantova, patriarche de Venise et finalement élu pape. Son premier acte fut d'abolir le "veto laïc", une sorte de droit revendiqué par certaines monarchies européennes, avec la Constitution Commissum nobis.
Le catéchisme qui porte son nom est très bien connu, avec la structure particulière des "questions et réponses". Il a été pensé pour les simples gens dans une société où la culture n'avait pas encore imprégné toutes les couches sociales. Le souci de Pie X était précisément de propager parmi les chrétiens, autant que possible, la catéchèse. Parmi les caractéristiques les plus notables de son pontificat, l'opposition au modernisme et aux lois antichrétiennes en France, le commencement de la réforme du droit canonique, la réforme de la Curie romaine, l'avancement de l'âge de la première communion autour de 7 ans. Et de nouveau en Italie, le ralentissement de la restriction Non expedit de Pie IX, c’est-à-dire, l'interdiction pour les catholiques italiens de participer à la vie politique. Il favorisa également le renouvellement de la liturgie, le mouvement biblique, et donna prééminence au chant grégorien. Au cœur, la participation à l'Eucharistie. Ceci pour seulement brosser quelques traits étant donné la richesse des interventions de son pontificat. Parmi les curiosités se trouve la révocation par Pie X des sanctions ecclésiastiques prévues pour qui aurait pratiqué la danse du Tango: après en avoir vu un spectacle, il affirma, en dialecte, qu'il préférait "la danse de la Furlana" mais qu’il ne voyait pas quels grands péchés il y aurait dans Cette nouvelle danse.
Une papauté, donc, certainement très «active», diversifiée, à tel point que son grand ami, et Secrétaire d'État durant son pontificat, le cardinal Rafael Merry del Val a souligné comment cet énorme travail était principalement dû à sa propre initiative soulignant également sa «bonté» que «personne ne saurait remettre en question.» Au cœur de sa vie et de son Magistère, la préoccupation pastorale dans une société où s’avérait, de plus en plus, la crise de la Foi. Une intention scellée dans la devise choisie pour son pontificat: Instaurare omnia in Christo, établir tout dans le Christ, tiré de la lettre aux Ephésiens. Il voulut vivre la pauvreté: «né pauvre, ayant vécu pauvre et sûr de mourir très pauvre», a-t-il laissé écrit dans son testament.
Martyr, son culte est attesté dès le Ve siècle, en Bithynie, où une basilique lui fut dédiée. Son nom qui signifie "porte-Christ" l'a désigné comme protecteur de tous ceux qui utilisent des moyens de transport. Une belle légende le fait passeur d'un enfant au bord d'un torrent furieux, d'un enfant devenu si lourd que Christophe découvrit qu'il s'agissait de Jésus, celui qui a créé le monde.
"Christophore sancte, virtutes saut tibi tantae,
Qui te mane vident, nocturno tempore rident.
Christophore sancte, speciem qui eumque tuetur,
Ista nempe die non morte mala morietur.
Christophorum videas, postea tutus eas."
(Site de l'abbaye saint Benoît)
Illustration: peinture à l'huile - Saint Christophe portant l'enfant Jésus - Hieronymus Bosch - 1480-1490
Comment Saint Christophe est devenu le patron des voyageurs (Paroisse Saint Christophe Dakar, Sénégal)
Christophe de Lycie était un géant qui s'était libéré du pouvoir du diable et mis au service de Dieu. Il était passeur de voyageurs à travers un torrent impétueux. Un jour, arrive un petit enfant. S'appuyant sur son bâton, Christophe le prend sur ses épaules pour lui faire traverser le torrent et son danger mortel. Il s'étonne de son lourd poids mais l'enfant lui répond: 'en me portant, c'est le monde entier que tu as porté'
L'arme du Train l'a adopté comme saint patron pour pouvoir, de manière sereine, sous sa protection, accomplir pleinement les missions logistiques les plus éprouvantes. (Diocèse aux Armées françaises)
- saint du jour, saint Christophe, martyr, protecteur des voyageurs, VaticanNews
Il est mentionné le 21 août sur les calendriers en France...
Au martyrologe romain, le 25 juillet:
En Lycie, saint Christophe, martyr au IIIe siècle.
Martyrologe romain
Bienheureux Władysław Findysz
Prêtre et martyr
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En 1919 il termine l’école élémentaire tenue par les Sœurs féliciennes (CSSF) à Krościenko Niżne puis entre au lycée d’État. Jeune lycéen, il devient membre de la Congrégation mariale. En mai 1927, il subit avec succès les examens du baccalauréat et prend part à la retraite spirituelle organisée pour les bacheliers.
En automne 1927, il entre au Grand Séminaire à Przemyśl et commence les études de philosophie et de théologie. Sa formation au sacerdoce s’effectue sous la direction du Recteur, le bienheureux abbé Jean Balicki. Son ordination sacerdotale, reçue le 19 juin 1932 en la cathédrale de Przemyśl des mains de l’évêque du diocèse Monseigneur Anatole Nowak, est comme le couronnement de cette période de formation.
Après un mois de vacances, le 1er août 1932, l’abbé Findysz assume la fonction de second vicaire dans la paroisse de Borysław (aujourd’hui en Ukraine). Nommé vicaire de la paroisse de Drohobycz (aujourd’hui en Ukraine) le 17 septembre 1935, il est transféré à la paroisse de Strzyżów dont il est nommé administrateur le 22 septembre 1939. Par la suite, il reçoit sa nomination de vicaire à Jasło le 10 octobre 1940 et, le 8 juillet 1941, celle d’administrateur de la paroisse de Nowy Żmigród. Au bout d’un an, le 13 août 1942, il est nommé curé de cette même paroisse.
Pendant la seconde guerre mondiale et dans les années qui suivirent, il se consacre avec générosité au soutien spirituel et matériel de tous les habitants de sa paroisse, indépendamment de leur nationalité ou confession.
Durant les années du Concile Vatican II il s’investit dans l’activité pastorale liée aux « œuvres conciliaires de bonté » et, du haut de la chaire comme par l’envoi de lettres pressantes, il appelle à un renouvellement de la vie chrétienne. Les autorités communistes répondent à ce travail pastoral zélé par de nombreuses persécutions.
Le 17 décembre 1963, il est condamné à deux ans et six mois de réclusion, accusé de « contraindre les fidèles à la pratique religieuse ». En prison, il est soumis à des mauvais traitements et à des humiliations physiques, psychiques et spirituelles. Les autorités empêchent délibérément que soit pratiquée l’opération d’une tumeur précédemment identifiée.
Il est libéré sous condition dans un état d’extrême épuisement. Il meurt après quelques mois le 21 août 1964.
Władysław Findysz a été béatifié le 19 juin 2005, à Varsovie, par le card. Józef Glemp, primat de Pologne, qui représentait le pape Benoît XVI.
Bienheureux Ramón Peiró Victorí
Prêtre o.p. et martyr († 1936)
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amón Peiró Victorí naît à Aiguafreda (Barcelone, Espagne) le 7 mars 1891. D’une famille profondément chrétienne, il va à l’école primaire chez les Pères de la Sainte Famille de son village.
À 15 ans, il entre au couvent Saint Jean Baptiste de Corias (Asturies) où il prend l’habit dominicain et fait profession en 1911. Il étudie la théologie à Salamanque et est ordonné prêtre en 1915. Il enseigne les humanités chez les apostoliques de Solsona, puis il est supérieur à Calanda. Muté à Barcelone, il exerça les fonctions du culte divin et embellit la chapelle du Saint Sacrement. Durant de nombreuses années il forme les jeunes aspirants à la vie dominicaine, puis se consacre au ministère du culte dans l’église conventuelle.
Quand il dut quitter le couvent le 19 juillet 1936 et se réfugier dans une maison voisine, il fut témoin de l’incendie de l’église et de la chapelle du Saint Sacrement, qui l’affecta profondément. Pour ne pas compromettre ses protecteurs, probablement le 15 août, il dut changer de refuge et aboutit dans une pension dirigée par des étrangers, où il se croyait en sûreté. De toute façon, il s’était habitué à l’idée du martyre, si c’était l’heure de Dieu. Sa fidélité même au sacerdoce le dénonça. Quand on lui demanda s’il était prêtre, il répondit franchement que oui.
Après deux jours de prison où il fut très maltraité, il fut fusillé le 21 août dans un faubourg de Barcelone. Il était serein, il envoya à sa mère un message disant qu’il était content. Il avait 45 ans, 28 ans de vie religieuse et 21 ans de sacerdoce. Il arriva au martyre en même temps que son frère Miguel, tertiaire dominicain, père de famille, victime de la persécution pour son catholicisme à outrance, et défenseur de la foi.
Ramón Peiró Victorí a été béatifié le 11 mars 2001 par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Il faisait partie d’un groupe de 233 martyrs composé de prêtres, séminaristes, religieux, religieuses et laïcs, morts pour leur foi au cours de la persécution de la guerre civile espagnole, entre 1936 et 1939.