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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Chaque jour renouvelons l'habit de la foi, pour participer à la noce du Seigneur

ÉVANGILE
« Tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce » (Mt 22, 1-14)

Alléluia. Alléluia.
Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur,
mais écoutez la voix du Seigneur.
Alléluia. (cf. Ps 94, 8a.7c)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
    Jésus se mit de nouveau à parler
aux grands prêtres et aux anciens du peuple,
et il leur dit en paraboles :
    « Le royaume des Cieux est comparable
à un roi qui célébra les noces de son fils.
    Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités,
mais ceux-ci ne voulaient pas venir.
    Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités :
“Voilà : j’ai préparé mon banquet,
mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ;
tout est prêt : venez à la noce.”
    Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent,
l’un à son champ, l’autre à son commerce ;
    les autres empoignèrent les serviteurs,
les maltraitèrent et les tuèrent.
    Le roi se mit en colère,
il envoya ses troupes,
fit périr les meurtriers
et incendia leur ville.
    Alors il dit à ses serviteurs :
“Le repas de noce est prêt,
mais les invités n’en étaient pas dignes.
    Allez donc aux croisées des chemins :
tous ceux que vous trouverez,
invitez-les à la noce.”
    Les serviteurs allèrent sur les chemins,
rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent,
les mauvais comme les bons,
et la salle de noce fut remplie de convives.

    Le roi entra pour examiner les convives,
et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce.
    Il lui dit :
“Mon ami, comment es-tu entré ici,
sans avoir le vêtement de noce ?”
L’autre garda le silence.
    Alors le roi dit aux serviteurs :
“Jetez-le, pieds et poings liés,
dans les ténèbres du dehors ;
là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.”

    Car beaucoup sont appelés,
mais peu sont élus. »

            – Acclamons la Parole de Dieu.

PAROLES DU SAINT PÈRE

Il y a un dernier aspect que l’Évangile souligne: l’habit des invités est indispensable. Il ne suffit pas en effet de répondre une fois à l’invitation, de dire «oui» et puis c’est tout, mais il faut revêtir l’habit, il faut l’habitude de vivre l’amour chaque jour. Parce qu’on ne peut dire:
«Seigneur, Seigneur» sans vivre et mettre en pratique la volonté de Dieu (cf. Mt 7, 21).
Nous avons besoin de nous revêtir chaque jour de son amour, de renouveler chaque jour le choix de Dieu.
(Homélie de la messe de canonisation du 15 octobre 2017)

Les invités à la noce

 

Méditation de l’Évangile du jeudi 20 août

Jésus en profite pour raconter à ses contemporains une parabole transparente… “Le Royaume des Cieux peut être comparé à un roi qui fit un festin de noces pour son fils, et il invita beaucoup de monde” L'allusion est claire. C'est l'histoire d'Israël, et, au-delà d'Israël, celle de toute l'humanité, invitée sous le chapiteau des Cieux, à la noce du Fils Bien-Aimé. Le Roi, c'est donc Yahvé, et le Fils, Jésus lui-même.

 

Car beaucoup sont appelés,
mais peu sont élus. »
 

 

Méditation de l'évangile du jeudi 20 août

Jésus, invité chez l'un des principaux pharisiens, vient de donner un conseil pour le moins inattendu :

“Toi, lorsque tu donnes un repas, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles; et tu seras heureux de ce qu'ils ne sont pas en état de te le rendre, car on te le rendra lors de la Résurrection des justes”

Cet appel de Jésus a bouleversé l'un des convives, car même un pharisien peut ouvrir son coeur à la Parole. Aussi celui-ci s'exclame-t-il : “Heureux celui qui prendra son repas dans le Royaume de Dieu !”

Jésus en profite pour raconter à ses contemporains une parabole transparente… “Le Royaume des Cieux peut être comparé à un roi qui fit un festin de noces pour son fils, et il invita beaucoup de monde”

L'allusion est claire. C'est l'histoire d'Israël, et, au-delà d'Israël, celle de toute l'humanité, invitée sous le chapiteau des Cieux, à la noce du Fils Bien-Aimé. Le Roi, c'est donc Yahvé, et le Fils, Jésus lui-même.

Les invités n'ont pas voulu reconnaître l'Heure, l'Heure du Seigneur. En effet, après deux mille ans, la préparation s'achève, les temps sont révolus. Mais Israël décline l'invitation.

“Et il envoya son serviteur, à l'heure du dîner, dire aux invités : Venez, car c'est déjà prêt. Et tous ensemble se prirent à s'excuser”

Pauvres raisons humaines qui sentent le mercantilisme et l'égoïsme. Mais en fait tous s'esquivent et personne ne se dérange.

Devant ce premier refus, rappel de l'opposition rencontrée par les prophètes tout au long de l'Histoire, Dieu redouble de tendresse vis-à-vis de son peuple. Jésus souligne cette tendresse en décrivant tout le soin mis à la préparation de ce festin.

“Dites aux invités, voici que j'ai préparé mon déjeuner; les boeufs et les animaux gras ont été immolés ; et tout est prêt. Venez aux noces”

Vaine tendresse, car bientôt, allant plus loin que leurs pères, ils iront jusqu'à tuer le serviteur du roi.

Jésus met en pratique le conseil que Lui-même donnait aux invités. C'est à tous les hommes qu'Il veut voir annoncer la Bonne Nouvelle du Royaume et transmise l'invitation du Père. Personne n'est exclu; bons ou mauvais : tous sont conviés…

“Et les serviteurs du roi, étant sortis sur les routes, ramassèrent tous ceux qu'ils trouvèrent, mauvais et bons. Et la salle de noce fut remplie de convives qui se mirent à table”

Jésus, comme dans la parabole de l'ivraie, ne rétrécit pas l'accueil de Dieu. Il est offert aux bons comme aux mauvais, et la salle de noce est comble. Le texte de Luc précise que Dieu force tous les vagabonds à entrer chez Lui, dans sa maison, afin de la remplir.

“Va sur les chemins et vers les clôtures; et force-les d'entrer, afin que ma maison soit pleine”

Ce n'est certes pas là une image étriquée d'un ciel réservé à quelque élite spirituelle. Et c'est justement aux pharisiens, qui se croyaient justes, qu'Il tient ces propos. Ce sont les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux (les pécheurs) qu'Il appelle. Car, s'il n'a exclu personne, Il sait bien que les gens en place, que les gens riches, que les gens heureux ont toujours des excuses pour ne pas répondre à ses avances…

“Car Je vous affirme qu'un de ces hommes qui avait été invités ne goûtera à mon dîner !”

Israël laisse le pas aux païens du monde entier. Cela ne veut pas dire que l'on entre automatiquement dans le Royaume des Cieux. Non. Il faut être revêtu de la robe nuptiale pour prendre part au banquet.

Nous sommes des êtres libres. Dieu invite, propose, sollicite et attend notre oui. Dieu nous aime. Il ne collectionne pas des robots… car pour Lui, nous ne sommes pas des automates. Les invités refusent très consciemment, et ici de mettre l'habit de rigueur, et là de quitter leurs préoccupations :

“Le roi envoya ses serviteurs pour appeler les invités au festin des noces. Mais ils ne voulaient pas venir”

Pour aller vers Dieu, il est nécessaire de  se convertir, de se retourner vers Lui, de rompre avec nous-même. Il faut changer de veste et s'endimancher.

La parabole est si claire pour les contemporains de Jésus que :

Les pharisiens s'étant retirés tinrent conseil pour Le prendre au piège de leurs questions, Le prendre en défaut sur une parole, pour Le livrer au pouvoir et à l'autorité du gouverneur”

Ils allaient bientôt mettre à mort le Serviteur du Roi.


Père Gabriel

 

Saint Antoine de Padoue (v. 1195-1231)

franciscain, docteur de l'Église

Sermon du 20e dimanche après la Pentecôte(Une Parole évangélique, trad. V. Trappazzon, éd. Franciscaines, 1995, p. 119-120)

« Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils. » (Mt 22,2)

Il y a trois sortes de noces : celles de l’union, celles de la justification, celle de la glorification. Les premières furent célébrées dans le temple de la Vierge Marie ; les deuxièmes sont célébrées chaque jour dans le temple de l’âme fidèle ; les troisièmes se célébreront dans le temple de la gloire céleste. Le propre des noces est d’unir deux personnes : l’époux et l’épouse. Si deux familles sont en désaccord entre elles, le mariage habituellement les unit, puisque celui d’un parti prend une femme appartenant à l’autre parti. Entre nous et Dieu, il y avait une grande discorde ; pour éliminer et établir la paix, il a fallu que le Fils de Dieu prît son épouse dans notre parenté.
Pour conclure ce mariage, intervinrent maints intermédiaires et pacificateurs, qui, par des prières insistantes, purent l’obtenir à grande peine. Finalement, le Père lui-même donna son consentement et envoya son Fils qui s’unit à notre nature dans la chambre nuptiale de la Vierge Marie. Et ainsi, le Père « fit un festin de noces pour son Fils ». De même, les deuxièmes noces sont célébrées lorsque la grâce de l’Esprit Saint survient et l’âme se convertit… Le mari de l’âme est la grâce du Saint-Esprit. Lorsqu’il l’appelle à la pénitence par son inspiration intérieure, tout appel des vices devient sans effet. Enfin, les troisièmes noces seront célébrées au jour du jugement, à la venue de l’époux Jésus Christ dont il est écrit : « Voici l’époux ! sortez à sa rencontre » (Mt 25,6).
Il prendra en effet l’Église pour épouse, comme dit Jean dans l’Apocalypse : « Viens, que je te montre la Fiancée, Jérusalem, qui descendait du ciel, de chez Dieu, avec en elle la gloire de Dieu » (cf. Ap 21, 9-11). L’Église des fidèles descend du ciel, d’auprès de Dieu car elle obtint de Dieu que sa demeure fût dans les cieux. Ainsi à présent vit-elle par la foi et l’espérance, mais sous peu célébrera-t-elle ses noces avec son époux. « Heureux, dit l’Apocalypse, ceux qui sont invités au festin des noces de l’Agneau ! » (Ap 19,9)

Homélie du Père Gilbert Adam
Saint Bernard
“Voilà : j’ai préparé mon banquet, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt : venez à la noce.”
Ez. 36, 23-28 Ps. 50 Mt. 22, 1-14
Jésus se mit de nouveau à leur parler et leur dit en paraboles : « Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils.

Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir. Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités : “Voilà : j’ai préparé mon banquet, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt : venez à la noce.” Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ; les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent. C’est avec cet Evangile ou Jésus donne une parabole du royaume des cieux, que nous fêtons saint Bernard. Le roi veut faire des noces pour son Fils, et les hommes veulent le faire mourir. Des pensées de Dieu envers son Fils découle le bonheur éternel des invités. Bernard est le troisième de sept enfants, il est envoyé à l’école de Saint-Vorles à Châtillon-sur-Seine. Montrant un goût particulier pour la littérature, il acquiert une bonne connaissance de la Bible, des Pères de l’Église et de divers auteurs latins. À dix-sept ans, il perd sa mère et en est très vivement affecté. Apres l’existence mondaine des jeunes nobles de son âge, il semble vouloir très vite entrer dans les ordres. Il entre à l’abbaye de Cîteaux avec trente membres de sa famille. Il est heureux de l’idéal rigoureux et de la simplicité dans la vie quotidienne. Il poursuit ses études sur les Saintes Écritures et sur les Pères de l’Église. Bernard est élu abbé de la maison cistercienne de « claire vallée, » qui deviendra ensuite Clairvaux. Au début de Clairvaux, la discipline imposée par Bernard est très sévère. Mais nous reprenons l’Evangile.

Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et incendia leur ville. 
Alors il dit à ses serviteurs : “Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes. Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce.” Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives. Le roi envoya ses serviteurs pour convier les invités aux noces, mais ils ne veulent pas venir. Jésus, le Fils de Dieu, apportait des bénédictions nouvelles qui sont refusées. Après sa mort, Dieu envoya d’autres serviteurs, les apôtres, qui disaient : « Venez aux noces. » C’est par le sacrifice de Jésus à la croix que tout était prêt, que la grâce était offerte. Ce travail de la grâce s’est accompli par Bernard d’une nouvelle « manière. » Les gens affluent dans la nouvelle abbaye de la « claire vallée. » De nouvelles maisons doivent être fondées pour éviter l’engorgement de Clairvaux. Bernard et ses moines vivent dans les conditions les plus frustes. Pendant son abbatiat, Bernard contribue à la création de 68 abbayes filles de Clairvaux. À l’austérité de la pauvreté cistercienne et du travail manuel, Bernard insiste sur la mise en valeur de la pureté et le désintérêt de la culture. Bernard a une prédilection presque exclusive pour le Cantique de Salomon et pour saint Augustin. Reprenons l’Evangile.

Le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce. Il lui dit : “Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?” L’autre garda le silence. 
Alors le roi dit aux serviteurs : “Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.” Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. » Nous pouvons nous procurer un vêtement digne de Dieu, propre à manifester sa propre gloire, la gloire de Jésus, son Fils. Demeurer dans la présence de Dieu revêtu d’un vêtement digne de Dieu manifeste la gloire de son Fils. En Orient, celui qui invitait aux noces fournissait lui-même la robe dont il voulait voir ses convives revêtus. L’Évangile nous appelle à prendre part aux noces du Fils du Roi, il nous faut revêtir le Christ, qui est la robe des noces. C’est le mystère accomplit par Bernard qui est porté par un amour fervent pour Dieu et pour la Vierge Marie. Il était un homme entier, totalement dévoué à sa foi. Bernard sillonne les routes d’Europe occidentale pour défendre l’Église et porter témoignage de sa vision de Dieu. Deux ans avant sa mort, 500 abbayes cisterciennes ont vu le jour. Clairvaux compte 700 moines. Canonisé le 18 janvier 1174 par Alexandre III, Bernard de Clairvaux a été déclaré Docteur de l’Église par Pie VIII en 1830. On le fête le 20 août.

La prise de conscience que l’on soit un don de Dieu ouvre à l’amour de tout ce qui est à Lui. Cet amour est, pour Bernard, le seul chemin qui permette d’aimer comme il le faut son prochain puisqu’il permet de l’aimer en Dieu.

 

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