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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Du 1er septembre au 4 octobre 2020 les communautés chrétiennes sont invitées à célébrer la Saison de la création.

Dans sa « lettre aux communautés », l’initiative œcuménique « Eglise Verte » présente ce temps tout aussi important pour la terre que pour les disciples de Ressuscité.

Du 1er septembre au 4 octobre 2020 les communautés chrétiennes sont invitées à célébrer la Saison de la création. Une coordination internationale œcuménique propose comme thème cette année : le jubilé pour la terre.

Le jubilé est un temps de libération, de remises des dettes et de repos pour la terre. Il provient de l’Ancien Testament, et plus particulièrement du livre du Lévitique (chapitre 25). Le mot vient de l’hébreu qui, littéralement, renvoie à la corne qui annonce le début de cette période.

Durant le confinement lié à la pandémie on a pu observer un « soulagement » de la terre, le retour d’espèces sauvages (dauphins à Venise, biches en ville, renardeaux au père Lachaise…). Ne faudrait-il pas instaurer de tels temps de repos sans y être contraints par des catastrophes ? Une sorte de moratoire pour la terre, ou mieux, de shabbat ne serait-il pas souhaitable ? D’autant que ce temps peut permettre aussi un changement de modèle, une conversion écologique, éloigné de l’exploitation de la terre et des pauvres.

A côté des souffrances qui ont frappé beaucoup, bien des personnes ont aussi constaté un « soulagement » dans leurs vies personnelles avec l’abandon d’activités ou de déplacements qui se sont révélés moins indispensables qu’on ne croyait et avec l’émergence de pratiques plus soutenables, d’un temps plus calme, posé, intense avec ses proches ou avec la nature.

Du côté catholique, de plus, le 24 mai 2020, le pape François a annoncé l’entrée dans une « année Laudato Si’ ». Cette Saison de la création sera donc d’autant plus importante.

Le monde entier se mobilise !
La Saison de la création a permis de réunir de multiples confessions chrétiennes.
Communiqué du CÉCEF pour l’ACAT
 
 

Communiqué du CÉCEF pour l’ACAT à l’occasion du soixante-dixième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme

Communiqué du CÉCEF pour l’ACAT

Le 10 décembre 2018 sera commémoré à Paris le soixante dixième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH). Un de ses principaux artisans est le français René Cassin. Il existait depuis plusieurs siècles des déclarations des droits en Angleterre, en France aux États-Unis mais pour la première fois, un document avait une portée universelle et aux droits civils et politiques ajoutait des droits économiques et sociaux.

À cette occasion, le Conseil d’Églises chrétiennes en France (CÉCEF) par la voix de ses trois coprésidents tient à rendre hommage à l’engagement de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) en faveur des droits de l’Homme. Depuis 1974 cette association, forte de plusieurs milliers d’adhérents issus de toutes les confessions chrétiennes, s’engage par l’action et la prière contre la pratique de la torture qui est une atteinte majeure à la dignité humaine, interdite par l’article 5 de la DUDH : « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. ».

Or 70 ans après, de nombreuses formes de torture et d’atteinte à la dignité de la personne existent dans de nombreux pays. (Disparitions, arrestations arbitraires, détentions provisoires abusives, jeunes mineurs à la rue…). Pour les chrétiens, ces mauvais traitements évoquent la Passion du Christ et portent atteinte à l’être humain « créé à l’image de Dieu ». Avec d’autres associations, l’ACAT lutte contre la torture et sauve des victimes via des campagnes d’opinion et des interventions auprès des gouvernements. Elle participe à la Journée internationale de soutien aux victimes de la torture instituée par les Nations-Unies le 26 juin, en organisant la Nuit des veilleurs, nuit mondiale de prière en faveur des victimes de ce fléau. Là réside la spécificité chrétienne de l’ACAT : prier dans l’unité pour les victimes mais aussi pour la conversion de ceux qui pratiquent la torture, abîmant en eux-mêmes la dignité propre à chaque personne. La prière est aussi une action de grâce pour tous ceux qui ont pu échapper à des traitements indignes grâce à la mobilisation de tous.

Le CÉCEF encourage donc l’ACAT à poursuivre et à faire connaitre son action. Elle fait progresser l’unité des chrétiens dans la prière commune et le service du frère. Elle s’appuie sur la conviction que l’être humain tient sa dignité de Dieu et que la torture est la négation de cette dignité inhérente à chaque personne.

Pasteur François CLAVAIROLY
Métropolite EMMANUEL
Mgr Georges PONTIER
coprésidents

 

Décès du père Boris Bobrinskoy

7 août 2020 / Bussy en Othe

Doyen honoraire de l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge, le protopresbytre (le titre le plus élevé donné à des prêtres mariés dans l’Église orthodoxe) Boris Bobrinskoy est décédé le 7 août 2020, à l’âge 95 ans, à Bussy-en-Othe, près du monastère de Notre-Dame-de-toute-protection, où il a passé les dernières années de sa vie. Devenu orphelin à l’âge de dix ans, il a vécu dans des pensionnats tenus par des pères jésuites en France et en Belgique. Ainsi son engagement pour l’unité des chrétiens devient « une dimension permanente de [son] sacerdoce ». Membre du comité « Foi et Constitution » du Conseil œcuménique des Églises de 1952 à 1962, il a œuvré pendant une vingtaine d’années au sein du Comité mixte catholique-orthodoxe en France et de l’Institut supérieur d’études œcuméniques de l’Institut catholique de Paris. Docteur honoris causa de l’Université de Fribourg, de l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Vladimir de New York et de la Faculté de théologie de Cluj-Napoca (Roumanie), il a enseigné pendant plus de cinquante ans la théologie dogmatique à l’Institut Saint-Serge. Ancien recteur de la paroisse francophone de la Sainte-Trinité (située à Paris dans la crypte de la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky), il est l’auteur non seulement de plusieurs articles et livres sur le mystère Trinitaire, le cœur de sa recherche, mais aussi de publications introductives à la théologie et à la spiritualité orthodoxe. Par son enseignement, il a œuvré à l’inculturation de la tradition des Pères de l’Église.

« À la fois russe d’âme et français de cœur, il a incontestablement participé au rayonnement de la foi orthodoxe en France et au-delà », affirmait dans son message de condoléances le patriarche œcuménique Bartholomée. « Il fut professeur et directeur de thèse de nombreux évêques, prêtres et étudiants de l’Église orthodoxe roumaine », notait le patriarche Daniel tout en rendant grâce pour l’œuvre de ce théologien ayant rédigé des « écrits essentiels pour la théologie orthodoxe du XXe siècle ».

En 2005, le père Boris Bobrinskoy a accordé un entretien à la revue Unité des Chrétiens.

Source : orthodoxie.com, exarchat.eu et cath.ch.

Photo : © saint-serge.net
Le père Boris était proche des étudiants de l’Institut Saint-Serge. Plusieurs d’entre eux, ayant des difficultés financières, ont pu finir leurs études grâce à l’aide de la paroisse de la Sainte-Trinité, dont il a été recteur.

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