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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Hérode La passion l'empêche d'écouter sa raison et il assassine Jean. Que fait-on par passion?

PSAUME
(Ps 68 (69), 15, 16, 30-31, 33-34)

R/ C’est l’heure de ta grâce :
Dieu, réponds-moi.
 (cf. Ps 68, 14bc)

Tire-moi de la boue,
sinon je m’enfonce :
que j’échappe à ceux qui me haïssent,
à l’abîme des eaux.

Que les flots ne me submergent pas,
que le gouffre ne m’avale,
que la gueule du puits
ne se ferme pas sur moi.

Et moi, humilié, meurtri,
que ton salut, Dieu, me redresse.
Et je louerai le nom de Dieu par un cantique,
je vais le magnifier, lui rendre grâce.

Les pauvres l’ont vu, ils sont en fête :
« Vie et joie, à vous qui cherchez Dieu ! »
Car le Seigneur écoute les humbles,
il n’oublie pas les siens emprisonnés.

ÉVANGILE
« Hérode envoya décapiter Jean dans la prison. Les disciples de Jean allèrent l’annoncer à Jésus » (Mt 14, 1-12)

Alléluia. Alléluia.
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice,
car le royaume des Cieux est à eux !
Alléluia. (Mt 5, 10)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Hérode, qui était au pouvoir en Galilée,
apprit la renommée de Jésus
    et dit à ses serviteurs :
« Celui-là, c’est Jean le Baptiste,
il est ressuscité d’entre les morts,
et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. »
    Car Hérode avait fait arrêter Jean,
l’avait fait enchaîner et mettre en prison.
C’était à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe.
    En effet, Jean lui avait dit :
« Tu n’as pas le droit de l’avoir pour femme. »
    Hérode cherchait à le faire mourir,
mais il eut peur de la foule
qui le tenait pour un prophète.

    Lorsque arriva l’anniversaire d’Hérode,
la fille d’Hérodiade dansa au milieu des convives,
et elle plut à Hérode.
    Alors il s’engagea par serment
à lui donner ce qu’elle demanderait.
    Poussée par sa mère, elle dit :
« Donne-moi ici, sur un plat,
la tête de Jean le Baptiste. »
    Le roi fut contrarié ;
mais à cause de son serment et des convives,
il commanda de la lui donner.
    Il envoya décapiter Jean dans la prison.
    La tête de celui-ci fut apportée sur un plat
et donnée à la jeune fille,
qui l’apporta à sa mère.
    Les disciples de Jean arrivèrent pour prendre son corps,
qu’ils ensevelirent ;
puis ils allèrent l’annoncer à Jésus.

            – Acclamons la Parole de Dieu.

La mort de saint Jean-Baptiste

 

Méditation de l'Evangile du samedi 1er août

Il en coûte cher d'être libre devant le pouvoir et d'avoir le courage de lui dire la vérité en face. Jean-Baptiste a eu cette audace. Il l'a payée de sa vie. Hérodiade aura eu sa tête.

 

« La fille d'Hérodiade s'étant présentée et ayant dansé, plut à Hérode et aux convives ; le roi dit à la jeune fille : demande-moi ce que tu voudras et je te le donnerai. Et il lui jura : tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, serait-ce la moitié de mon royaume !»

« Salomé étant sortie, elle dit à Hérodiade, sa mère : que faut-il demander ?Or, celle-ci dit : la tête de Jean-Baptiste. Et le roi Hérode envoyant aussitôt un satellite, lui ordonna d'apporter la tête de Jean »

Les hommes ont la danse dans le sang, dans le corps, dans l'âme. Il y a dans la danse l'unité créée par le rythme, entre deux êtres qui s'aiment. Mais le rythme nous entraîne, et la passion naît dans cette découverte du partenaire devenu comme une partie de nous-même dans l'unité du mouvement.

Hérode et les courtisans sont pris, ils sont devenus les captifs de cette femme qui danse. Elle leur plaît. Hérode ne se défendra pas, malgré sa raison qui s'insurge contre la pensée du meurtre réclamé.

Car si la danse est un art, l'art de la maîtrise du corps, pour combien reste-t-elle un art sans danger ? L'intimité et l'unité créées entre danseurs et danseuses, entre danseurs et spectateurs les amènent les uns et les autres vers la passion si, justement, ils ne se maîtrisent pas.

C'est ce qui est arrivé à Hérode. La passion l'empêche d'écouter sa raison et il assassine Jean.

Il en coûte cher d'être libre devant le pouvoir et d'avoir le courage de lui dire la vérité en face. Jean-Baptiste a eu cette audace. Il l'a payée de sa vie. Hérodiade aura eu sa tête.

« Après le meurtre de Jean-Baptiste, ses disciples s'étant présentés prirent le cadavre, l'ensevelirent et vinrent informer Jésus »

Il vont comme d'instinct vers le Seigneur, Celui qui un jour fera un si bel éloge de son ami :« Jean était la lampe qui brûle et qui éclaire, et vous avez accepté de vous réjouir un moment à sa lumière'


Père Gabriel

Saint Jean-Paul II (1920-2005)

pape

Lettre apostolique « Tertio Millenio adveniente », § 37; 10/11/1994 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana, rev.)

Jean Baptiste, martyr de la vérité

 L'Église du premier millénaire est née du sang des martyrs : « Sanguis martyrum semen christianorum ; le sang des martyrs est une semence de chrétiens » (Tertullien). Les événements historiques (...) n'auraient jamais pu garantir à l'Église un développement comme celui qui se réalisa durant le premier millénaire s'il n'y avait eu les semailles des martyrs et le patrimoine de sainteté qui caractérisèrent les premières générations chrétiennes. Au terme du deuxième millénaire, l'Église est devenue à nouveau une Église de martyrs. Les persécutions à l'encontre des croyants — prêtres, religieux et laïcs — ont provoqué d'abondantes semailles de martyrs dans différentes parties du monde. Le témoignage rendu au Christ jusqu'au sang est devenu un patrimoine commun aux catholiques, aux orthodoxes, aux anglicans et aux protestants, comme le notait déjà Paul VI (...). C'est là un témoignage à ne pas oublier. (...) En notre siècle, les martyrs sont revenus ; souvent inconnus, ils sont comme des « soldats inconnus » de la grande cause de Dieu. Dans toute la mesure du possible, il faut éviter de perdre leur témoignage dans l'Église. (...) Il faut que les Églises locales fassent tout leur possible pour ne pas laisser perdre la mémoire de ceux qui ont subi le martyre, en rassemblant à cette intention la documentation nécessaire. Et cela ne saurait manquer d'avoir un caractère œcuménique marqué. L'œcuménisme des saints, des martyrs, est peut-être celui qui convainc le plus. La voix de la « communio sanctorum », la communion des saints, est plus forte que celle des fauteurs de division. (...) Le plus grand hommage que toutes les Églises rendront au Christ au seuil du troisième millénaire sera de montrer la présence toute-puissante du Rédempteur par les fruits de foi, d'espérance et de charité chez des hommes et des femmes de si nombreuses langues et races qui ont suivi le Christ dans les diverses formes de la vocation chrétienne.

Homélie du Père Gilbert Adam

Quand Jésus apprit le martyre de Jean-Baptiste, il partit en barque pour un endroit désert, à l’écart.

"En ce temps-là, Hérode, prince de Galilée, apprit la renommée de Jésus et dit à ses serviteurs : « Cet homme, c’est Jean le Baptiste, il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi il a le pouvoir de faire des miracles. »

Car Hérode avait fait arrêter Jean, l’avait fait enchaîner et mettre en prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe. En effet, Jean lui avait dit : « Tu n’as pas le droit de vivre avec elle. » Hérode cherchait à le mettre à mort, mais il eut peur de la foule qui le tenait pour un prophète." L’humilité de Jean le Baptiste, « l’ami de l’Époux, » nous est offerte à contempler. Jean le Baptiste aimait Jésus son Seigneur, plus que lui-même. Il souhaitait « diminuer » pour que lui, Jésus, grandisse. » La grandeur de Jean le Baptiste est son humilité. Il a mis Jésus au-dessus de lui avec l’empressement de l’amour. Il s’est déclaré indigne d’enlever les sandales de celui qui est le plus humble de tous. L’histoire de Jean le Baptiste se répétera de nombreuses fois. De nombreux saints martyrs ont préféré se laisser tuer plutôt que de renier les vérités de Jésus auxquelles ils croyaient. Celui qui croit en Dieu ne peut pas renier l’enseignement reçu de Dieu, sans renier Dieu lui-même. Il n’est pas possible, dans ce que nous faisons, de séparer notre foi de notre vie. A la suite de Jean le Baptiste, nous ne pactisons pas avec le mensonge. Nous sommes de race "Royale" par l’amour qui brûle en nos cœurs. La dimension royale de notre vie, c’est l’amour infini de Dieu qui brûle dans nos cœurs. Notre cœur veille pour que l’œuvre de Dieu se fasse sur la terre, dans notre vie et dans notre peuple.

« Lorsque arriva l’anniversaire d’Hérode, la fille d’Hérodiade dansa devant tout le monde, et elle plut à Hérode. Aussi s’engagea-t-il par serment à lui donner tout ce qu’elle demanderait. Poussée par sa mère, elle dit : « Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean le Baptiste. »

 Le roi fut contrarié, mais à cause de son serment et des convives, il commanda de la lui donner. Il envoya décapiter Jean dans la prison. » La fin de la vie de Jean le Baptiste est dramatique. Son témoignage de la vérité se fait dans des circonstances révoltantes. Nous demandons la grâce d’être fidèle à la Vérité comme Jean Baptiste, en tout moment et quelles qu’en soient les circonstances. Il y a autour de Jean le Baptiste tellement de violences et de ténèbres. Le martyre de Jean Baptiste annonce la Passion de Jésus. Il est fidèle à sa vocation de Prophète, il demeure dans la lumière. Notre chemin, parce qu’il est un chemin d’amour, est un chemin de lumière qui dit où est la vérité. Prophètes, nous avons mission d’être la lumière de Jésus. Nos frères ont besoin de cette rectitude pour trouver à notre contact, la force pour marcher vers Dieu.

« La tête de celui-ci fut apportée sur un plat et donnée à la jeune fille, qui l’apporta à sa mère."

 Les disciples de Jean arrivèrent pour prendre son corps, l’ensevelirent et allèrent en informer Jésus. Quand Jésus apprit cela, il partit en barque pour un endroit désert, à l’écart. Les foules l’apprirent et, quittant leurs villes, elles suivirent à pied. Nous suivons Jésus pour trouver, à son exemple, tout ce dont nous avons besoin pour accomplir notre mission. Jésus est le Chemin, la Vérité et la Vie. En le suivant, nous devenons un chemin les uns pour les autres. Nous demeurons dans l’Amour de Dieu qui nous a façonné. Jean a préparé la voie de Jésus le Rédempteur dans le désert, il a été jugé digne de baptiser Jésus le Fils du Père. Jean Baptiste est sacrifié à une machination perverse, fruit de la vengeance. Avec le Saint Esprit, Jean le Baptiste a combattu jusqu’à la mort pour la vérité. Il a été le Précurseur du Christ Jésus jusque dans l’acceptation de sa mort. Il ait été le prophète du martyr du Christ Jésus avant sa Passion.

 

Nous demandons la grâce d’être fidèles à la dimension prophétique de notre vie.

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