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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Moi, le pasteur, j'ai trouvé la brebis perdue, je la prends sur mes épaules (Lc 15,5)

ÉVANGILE
« Ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ? » (Mt 20, 1-16)

Alléluia. Alléluia.
Elle est vivante, efficace, la parole de Dieu ;
elle juge des intentions et des pensées du cœur.
Alléluia. (cf. He 4,12)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples cette parabole :
    « Le royaume des Cieux est comparable
au maître d’un domaine qui sortit dès le matin
afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne.
    Il se mit d’accord avec eux
sur le salaire de la journée : un denier,
c’est-à-dire une pièce d’argent,
et il les envoya à sa vigne.
    Sorti vers neuf heures,
il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire.
    Et à ceux-là, il dit :
“Allez à ma vigne, vous aussi,
et je vous donnerai ce qui est juste.”
    Ils y allèrent.
Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures,
et fit de même.
    Vers cinq heures, il sortit encore,
en trouva d’autres qui étaient là et leur dit :
“Pourquoi êtes-vous restés là,
toute la journée, sans rien faire ?”
     Ils lui répondirent :
“Parce que personne ne nous a embauchés.”
Il leur dit :
“Allez à ma vigne, vous aussi.”

    Le soir venu,
le maître de la vigne dit à son intendant :
“Appelle les ouvriers et distribue le salaire,
en commençant par les derniers
pour finir par les premiers.”
    Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent
et reçurent chacun une pièce d’un denier.
    Quand vint le tour des premiers,
ils pensaient recevoir davantage,
mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier.
    En la recevant,
ils récriminaient contre le maître du domaine :
    “Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure,
et tu les traites à l’égal de nous,
qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur !”
     Mais le maître répondit à l’un d’entre eux :
“Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi.
N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ?
    Prends ce qui te revient, et va-t’en.
Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi :
    n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ?
Ou alors ton regard est-il mauvais
parce que moi, je suis bon ?”
     C’est ainsi que les derniers seront premiers,
et les premiers seront derniers. »

        

PAROLES DU SAINT PÈRE

Par cette parabole, Jésus veut ouvrir nos cœurs à la logique de l’amour du Père, qui est gratuit et généreux. Il s’agit de se laisser étonner et fasciner par des «pensées» et des «voies» de Dieu qui, comme le rappelle le prophète Isaïe, ne sont pas nos pensées et ne sont pas nos voies (cf. Is 55, 8). Les pensées humaines sont souvent marquées par de l’égoïsme et par des intérêts personnels, et nos sentiers étroits et tortueux ne sont pas comparables aux voies larges et droites du Seigneur. Il use de miséricorde — il ne faut pas oublier cela. (Angélus, 24 septembre 2017)

Les ouvriers de la vigne

Oui, heureusement pour nous, la parabole de Jésus nous le rappelle, pour le Père tout est affaire d'amour, non de réussite humaine. Dans l'ordre de l'amour, le Fils travaille moins que le salarié et vit mieux.« Ces derniers ont travaillé une heure ! Et tu les as mis sur le même pied que nous qui avons supporté le poids du jour et la chaleur »


Méditation de l'Evangile du mercredi 19 août

Jésus rappelle à ses apôtres et aux juifs que c'est Dieu seul qui nous aide dans le domaine de la grâce, que c'est Lui seul qui nous appelle à entrer dans le Royaume :

« Aux hommes, c'est impossible, mais à Dieu, non; tout en effet est possible à Dieu »

Et enchaînant, Il ajoute : « Et beaucoup passeront : les premiers, derniers; les derniers, premiers »

Pour illustrer sa pensée et éclairer ses paroles un peu mystérieuses, Jésus raconte la parabole des ouvriers envoyés à la vigne. En clair, il s'agit de Dieu et de son appel lancé à tous les hommes depuis les débuts du monde jusqu'à nos jours. Tous les hommes, de tous les temps, sont donc conviés à venir œuvrer dans le Royaume des Cieux.

Mais cette parabole raconte et retrace, avant tout, les appels successifs de Dieu dans l'histoire d'Israël. C'est vraiment l'histoire de la montée du peuple de Dieu vers le Sauveur.

« Car le Royaume des Cieux est semblable à un maître de maison qui sortit avec le jour afin d'embaucher des ouvriers pour sa vigne. S'étant mis d'accord avec les ouvriers sur un denier par jour, Il les envoya à sa vigne. »

Ils se succédèrent aux différentes heures du jour, c'est-à-dire durant des siècles.

Tous seront donc payés, mais selon un barème d'amour qui ne suit nullement la mathématique du SMIC, ou l'échelle des salaires. D'ailleurs, le minimum vital offert est vraiment royal : c'est la Vie Éternelle, accordée par le Père de famille. Il n'y a pas lieu de se plaindre.

Mais… :« Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : Appelle les ouvriers et distribue-leur le salaire, en commençant par les derniers jusqu'aux premiers. Et ceux de la onzième heure étant réunis, reçurent chacun un denier. Quand les premiers vinrent, ils pensèrent qu'ils recevraient davantage. Et le prenant, ils murmuraient contre le maître de maison, disant : les derniers ont travaillé une heure ! Et tu les as mis sur le même pied que nous qui avons supporté le poids du jour et la chaleur ! Mais lui, dit à l'un d'entre eux : Ami, je ne te fais pas d'injustice; n'as tu pas été d'accord avec moi sur une denier ? Prends ce qui te revient et va-t-en. Je veux donner à ce dernier autant qu'à toi ! Ne m'est-il pas permis de faire ce que je veux de mon bien ? Ou bien as-tu l'œil mauvais parce que je suis bon ? »

En fait, le peuple choisi, les privilégiés de Dieu ne sont pas d'accord pour voir d'autres peuples, venus si tard travailler à la vigne, bénéficier des mêmes avantages qu'eux.

Jésus s'efforce de leur montrer qu'il n'y a pas à chercher de similitude entre le domaine de la grâce et celui de la justice sociale. L'amitié de Dieu est gratuite, absolument gratuite, elle ne vient ni de notre travail ni de nos mérites. Elle requiert seulement notre « oui » et la volonté de coopérer à l'œuvre divine en nous.

Mais il reste bien clair que dans le domaine de l'amitié avec Dieu, ce n'est pas notre travail, qui, en fait, nous donne un droit quelconque. Dieu n'a pas de compte à nous rendre. Il n'est pas notre « patron ».

Le patron qui agirait ainsi nous révolterait. Ce serait normal. Car entre nous, nous vivons dans une ordre de justice et de droits réciproques. Ici, pour Jésus, il s'agit d'un ordre d'amour gratuit.

« Ne m'est-il pas permis de faire ce que je veux de mon bien ? ou bien as-tu l'œil mauvais parce que je suis bon ? »

Cette vision de la gratuité de la grâce agace aussi l'homme technique, devenu toujours plus efficace dans l'ordre naturel. Elle choque son orgueil car, pour lui, seul celui qui réussit, celui qui conquiert une place au soleil, mérite notre admiration. Dieu ne juge pas ainsi.

« Ainsi, les derniers seront les premiers et les premiers seront les derniers. Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus ».

Oui, heureusement pour nous, la parabole de Jésus nous le rappelle, pour le Père tout est affaire d'amour, non de réussite humaine. Dans l'ordre de l'amour, le fils travaille moins que le salarié et vit mieux.

« Ces derniers ont travaillé une heure ! Et tu les as mis sur le même pied que nous qui avons supporté le poids du jour et la chaleur »


Père Gabriel

 

Saint Cyrille de Jérusalem (313-350)

évêque de Jérusalem et docteur de l'Église

Catéchèse baptismale 13 (Catéchèses baptismales et mystagogiques, traduites et présentées par J. Bouvet; coll. Les écrits des Saints; Éd. Soleil Levant, 1962, p. 285s, rev.)

L'homme de la onzième heure

L'un des bandits crucifiés avec Jésus s'écriait : « Souviens-toi de moi, Seigneur ! Maintenant, c'est vers toi que je me tourne. (...) Je ne te dis pas mes œuvres car elles me font trembler. Tout homme est bien disposé envers son compagnon de route, me voici ton compagnon de route vers la mort. Souviens-toi de moi, ton compagnon de voyage, non pas maintenant, mais quand tu vas arriver dans ton Royaume » (Lc 23,42). Quelle puissance t'a donc illuminé, ô bon larron ? Qui t'a donc appris à adorer ainsi celui qui est méprisé et crucifié avec toi ? Ô lumière éternelle qui illumines ceux qui sont dans les ténèbres (Lc 1,79) ! « Prends courage (...).
En vérité, je te le dis, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis », puisque aujourd'hui tu as entendu ma voix et tu n'as pas endurci ton cœur (Ps 94,8). Parce qu'il a désobéi, Adam a été vite expulsé du jardin du paradis. (...) Pour toi qui obéis à la foi aujourd'hui, aujourd'hui tu seras sauvé. Pour Adam, le bois avait été occasion de chute ; pour toi, le bois va te faire entrer dans le paradis. (...) Ô grâce immense et inexprimable : Abraham, le fidèle par excellence, n'était pas encore entré, et le larron entre. Paul en est frappé d'étonnement et dit : « Là où le péché a été abondant, la grâce a été surabondante ! » (Rm 5,20). Ceux qui avaient peiné tout le jour n'étaient pas encore entrés dans le Royaume, et lui, l'homme de la onzième heure, il est admis sans retard. Que personne ne murmure contre le maître : « Je ne fais tort à personne ; n'ai-je pas le pouvoir de faire ce que je veux chez moi ? » Le larron veut être juste (...), je me contente de sa foi (...). Moi, le pasteur, j'ai trouvé la brebis perdue, je la prends sur mes épaules (Lc 15,5) parce qu'elle a dit : « J'ai erré, mais souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu entreras dans ton Royaume ».

 

Homélie Père Gilbert Adam
Saint Jean Eudes
“Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste.”
Ez. 34, 1-11 Ps. 22 Mt. 20, 1-16
« En effet, le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne. 
Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée : un denier, c’est-à-dire une pièce d’argent, et il les envoya à sa vigne.

Nous fêtons aujourd’hui saint Jean Eudes. Il fut consacré dès avant sa naissance par ses parents qui, pour obtenir un enfant, avaient invoqué la Vierge Marie. Il passa son enfance à la campagne puis fut confié aux Jésuites. Adolescent, il manifesta une ténacité qui lui servit toujours. Il témoignait d’une compréhension profonde de l’Evangile. Il fréquenta la Faculté de théologie de Caen où il connut l’Oratoire. Jean Eudes, admis à l’Oratoire de Paris fut ordonné prêtre après avoir été initié par Bérulle au mystère de Jésus et de son Sacerdoce. L’itinéraire de Jean Eudes est un mystérieux cadeau de Dieu. Dans l’Evangile, le Maître de la parabole n’a, comme préoccupation, que l’embauche des ouvriers. La manière dont il organise la remise du salaire est surprenante. Nous, nous gardons notre cœur ouvert aux surprises de Dieu quand nous fêtons saint Jean Eudes. C’est l’Esprit Saint et Marie qui ont suscité cet humble et simple ouvrier de la Vigne du Seigneur. Dans la joie de Jésus ressuscité, confiants de son aide permanente, nous pouvons aller de l’avant. Le Seigneur Jésus nous aide et Marie sa Mère est avec nous. Soyons dans la joie d’avoir été appelés à cette dignité de le servir avec beaucoup d’amour. Reprenons l’Evangile.

Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire. Et à ceux-là, il dit : “Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste.” 
Ils y allèrent. … Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : “Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.” Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier. Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier. En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine : “Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et la chaleur !” Obligé à un repos forcé imposé par une grande fatigue, Jean Eudes fit une longue retraite où il approfondit sa connaissance des Ecritures et des Pères. Il comprit mieux que Jésus est la tête, le Christ dont nous sommes les membres qui vivent de sa vie. Durant de longues années saint Jean Eudes prêcha, rappelant la sainteté de la vie chrétienne : « Etre chrétien et être saint, c’est la même chose, c’est faire profession de Jésus-Christ. » Jean Eudes priait, réfléchissant sur la situation de l’Eglise, il fonda une nouvelle communauté, la Congrégation de Jésus et Marie. Il vécut un temps d’intense action pour le service de l’Eglise. « La divine Miséricorde, écrit-il dans son Journal, m’a fait passer par un grand nombre de tribulations : c’est une des plus grandes faveurs qu’elle m’a faites. » Continuons la lecture de l’Evangile.

Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : “Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ?
 Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi : n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?” C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. » Le bon larron est un de ces derniers qui sont devenus premier. Après avoir reconnu l’innocence de Jésus, il se tourne vers lui et lui dit : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » Et sur le champ, Jésus lui déclare : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » Marie, dès sa conception est Immaculée. Cette grâce la place, après Jésus, devant Saint Pierre, la première de tous les ouvriers de la vigne du Seigneur. Nous savons qu’elle a travaillé sans relâche toute sa vie à l’énorme tâche qui était la sienne. Elle continue dans une paix éternelle à travailler pour que le Règne de Jésus son Fils arrive. Jean Eudes fit célébrer, à Autun, la première fête liturgique du Cœur de Marie. Un peu plus tard les communautés eudistes célébrèrent la première fête liturgique du Cœur de Jésus. L’institution de cette fête était l’aboutissement de toute une vie de prière et de service apostolique. Toute sa vie, Jean Eudes a contemplé l’Amour de Dieu. Il l’avait sans cesse découvert dans l’Écriture, médité dans les écrits des spirituels et dans sa prière. Saint Jean Eudes fut canonisé en même temps que Jean-Marie Vianney. « Père, docteur et apôtre des cultes liturgiques des Cœurs de Jésus et de Marie. »

Nous demandons d’entendre l’appel de Jésus à travailler à sa vigne. …Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même. Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : “Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?” Ils lui répondirent : “Parce que personne ne nous a embauchés.” Il leur dit : “Allez à ma vigne, vous aussi.” …

Père Gilbert Adam
9 rue du Lavoir
60350 Trosly-Breuil

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