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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Si notre foi est grande comme cette pauvre femme, Jésus ne vois que notre souffrance pas nos origines

ÉVANGILE
« Femme, grande est ta foi ! » (Mt 15, 21-28)

Alléluia. Alléluia.
Jésus proclamait l’Évangile du Royaume,
et guérissait toute maladie dans le peuple.
Alléluia. (cf. Mt 4, 23)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
    partant de Génésareth,
Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon.
    Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant :
« Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David !
Ma fille est tourmentée par un démon. »
    Mais il ne lui répondit pas un mot.
Les disciples s’approchèrent pour lui demander :
« Renvoie-la,
car elle nous poursuit de ses cris ! »
    Jésus répondit :
« Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. »
    Mais elle vint se prosterner devant lui en disant :
« Seigneur, viens à mon secours ! »
    Il répondit :
« Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants
et de le jeter aux petits chiens. »
Elle reprit :
« Oui, Seigneur ;
mais justement, les petits chiens mangent les miettes
qui tombent de la table de leurs maîtres. »
    Jésus répondit :
« Femme, grande est ta foi,
que tout se passe pour toi comme tu le veux ! »
Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.

    – Acclamons la Parole de Dieu.

Guérison de la petite fille d'une syrophénicienne

            

Méditation de l'Evangile du dimanche 16 août

Dans nos vies, Jésus provoque notre foi, notre confiance. La Cananéenne sera exaucée, mais Jésus éduque sa foi. N'est-elle pas, cette femme, notre modèle, à nous qui si souvent ne comprenons pas les chemins par lesquels Il nous mène ? Tant de moments de notre vie nous semblent si absurdes si loin de la tendresse de Dieu, dans nos heures de deuil, de solitude, de déréliction.

“Et sorti de là, Jésus se retira dans la région de Tir et de Sidon”. “Et voici qu'une femme, une Cananéenne de ce territoire, étant sortie de chez elle, criait en disant : aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon ! Mais Il ne lui répondit pas un mot”

Dans nos vies, Jésus provoque notre foi, notre confiance. La Cananéenne sera exaucée, mais Jésus éduque sa foi. N'est-elle pas, cette femme, notre modèle, à nous qui si souvent ne comprenons pas les chemins par lesquels Il nous mène ? Tant de moments de notre vie nous semblent si absurdes si loin de la tendresse de Dieu, dans nos heures de deuil, de solitude, de déréliction. Cette “étrangère” syrophénicienne va tenir tête au Sauveur et cela par trois fois. Et toujours son cri de confiance va aller croissant. Elle a perçu, sans doute, dans l'attitude et les paroles de son interlocuteur, ses qualités de coeur.

La première fois, c'est une demande inspirée par la popularité de Jésus : Un “guérisseur” célèbre du pays d'Israël. La demande est sincère car elle vient d'une mère, mais on y met tous les titres pour s'attirer la bienveillance :

“Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon ! Mais Il ne lui répondit pas un mot”

La deuxième demande se fait plus simple, plus pressante et plus confiante :

“Mais elle, étant venue, se tenait prosternée devant Lui, en disant : Seigneur, viens à mon secours ! Répondant Il dit : il n'est pas bon de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens”

Vraiment nous nous retrouvons là, dans cette situation où les paroles du Seigneur nous révoltent, comme dans tant de situations vécues qui nous apparaissent si injustes, si absurdes de la part d'un Dieu qui nous aimerait. Et là, chose curieuse, la réponse cinglante de Jésus n'amène que davantage de foi.

“Mais elle dit : justement Seigneur ! Car les petits chiens mangent des miettes qui tombent de la table de leurs maîtres”

Alors Jésus lui dit : “Ta foi est grande, qu'il te soit fait comme tu veux, et sa fille fut guérie, à ce moment-là”.


Père Gabriel

 

Isaac de l'Étoile
(?-v. 1171)

moine cistercien

Sermon 35, 3ème pour le 2ème dimanche de Carême ; SC 207 (Sermons, tome II; Sermons 18-39; trad. G. Salet; Éd. du Cerf 1974, p. 257, rev.)

« Envoyé aux brebis perdues d'Israël »

« Je n'ai été envoyé, déclare le Seigneur, qu'aux brebis perdues de la maison d'Israël. » On peut le dire en bref (...) : il a été envoyé à celui à qui il a été promis. « C'est à Abraham, est-il dit, que les promesses ont été faites, et à sa descendance » (Ga 3,16). La promesse faite dans le temps est accomplie en son temps, et pour les juifs à partir des juifs, selon qu'il est écrit : « Le salut vient des juifs » (Jn 4,22). C'est à eux que le Christ, né d'eux dans la chair, a été envoyé à la fin des temps ; à eux qu'il avait été promis au commencement du temps, lui prédestiné avant tous les temps. Prédestiné pour les juifs et les païens, né des seuls juifs sans intermédiaire dans la chair, il a été présenté à sa naissance selon la chair à ceux à qui il avait été promis. (...) Mais le nom « Israël » signifie « homme voyant Dieu » : il s'applique donc à bon droit à tout esprit raisonnable. De ce fait, on peut comprendre que « la maison d'Israël » embrasse aussi les anges, ces esprits prédestinés à la vision de Dieu... Tandis que ces quatre-vingt-dix-neuf brebis (...), sur la montagne de la vision et de la délectation de leur pasteur, c'est-à-dire du Verbe de Dieu, marchent au large et se couchent sans crainte dans les gras pâturages toujours verdoyants (Ps 22,2), le bon Pasteur est descendu d'auprès du Père, quand « le temps de la miséricorde » (Ps 101,14) est venu. Il a été envoyé miséricordieusement dans le temps, lui qui (...) avait été promis de toute éternité ; il est venu chercher l'unique brebis qui s'était perdue (Lc 15,4s). (...) Le bon berger a donc été envoyé pour consolider ce qui était brisé, pour fortifier ce qui était faible (cf Ez 34,16). Ce qui était brisé et faible, c'était le libre arbitre de l'homme. Jadis, en voulant se hausser au-dessus de lui-même, il est tombé ; n'ayant pas la force de se soutenir, il s'est écrasé et brisé (...), totalement incapable de se redresser. Consolidé enfin et réconforté par le Christ lui-même (...), mais pas complètement vigoureux tant qu'il n'est pas placé avec les quatre-vingt-dix-neuf autres dans les gras pâturages, il est porté dans les bras du berger : « Il portera sur sa poitrine les agneaux, est-il écrit ; il portera les brebis mères » (Is 40,11).

 

Homélie du Père Gilbert Adam

« Femme, grande est ta foi,
que tout se passe pour toi comme tu le veux ! »

 

"Partant de là, Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon.

Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. » Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! » Jésus nous apprend à être davantage humain, ainsi nous pouvons mieux réagir dans notre vie. Ce cri qui dérange le silence et le repos est insupportable pour les apôtres ! L’humanité est remise devant ses responsabilités. Nous nous détournons vite des cris qui nous rappellent notre propre cri que nous n’aimons pas regarder. Ecouter la Parole de Dieu nous aide à développer une connaissance de Jésus plus intérieure, pour mieux comprendre sa manière de vivre. Ces cris résonnent au plus profond des entrailles de miséricorde de Jésus. Dieu veut notre bonheur, il veux nous rendre heureux. C’est ce bonheur que cherche cette femme qui a compris Jésus ! Connaissant la bonté de Jésus et son accueil du don de Dieu, elle cherche une manifestation de bonté de Dieu pour sa fille. Alors elle crie de plus belle : « Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Elle voudrait que Jésus prenne soin d’elle et de sa fille.

"Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. »
 Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! » Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. » Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. » Jésus s’est retiré vers la région de Tyr et de Sidon pour apprendre à ses disciples le repos dans la mission. Dans ce vide extérieur, se révèle ce qui tient bon dans nos vies. Regarder Jésus nous donne d’envisager notre vie à sa suite. La rencontre entre Jésus et cette femme syro-phénicienne est une rencontre unique qui mobilise chacun dans cette situation. Jésus vit tourné vers le Père, recevant tout de lui dans le quotidien. Jésus reçoit de lui toute sa vie, son existence. Il accueille ce qui vient, il prenait du repos, il est disponible à ce qui advient. Cette femme sait qu’elle n’est pas une enfant d’Israël, qu’elle n’a aucun droit, mais elle crie dans une confiance totale ! Cet Évangile nous manifeste la tendresse et l’obéissance de Jésus. Il est envoyé au Peuple d’Israël. C’est l’Amour manifesté à ce peuple qui dit à tous les peuples la tendresse de Dieu pour eux. Jésus accomplit sa Mission de Sauveur du monde.

"Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.
 
Jésus a reçu la mission d’annoncer aux gens de son peuple la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. Il est sur son chemin, en dialogue avec le Père, cherchant à nouer de vraies et justes relations avec les autres, laissant surgir la liberté de l’autre. Jésus rencontre cette femme dans un vrai dialogue. Il lui permet de s’exprimer et de dire combien la guérison de sa fille lui tient à cœur. Elle se tient dans l’essentiel de l’être humain, sa foi est grande. Elle est située humainement, pleinement ouverte à l’autre, respectueuse et reconnaissante. Devant la foi de cette femme, Jésus est attendri. La fille de l’étrangère est guérie. Jésus accomplit le miracle de la guérison de sa fille, il lui donne ainsi d’être à la table de la miséricorde de Dieu, comme l’enfant du Père. Jésus désire nous rencontrer nous aussi, nous donner d’être pleinement pour réaliser avec lui notre appel. Nous sommes les invités du Père au festin des noces de l’Agneau, Jésus est le Pain des enfants de Dieu. Que nous en ayons le pouvoir grâce à notre foi. Quelle beauté, quelle dignité que celle des enfants de Dieu pour porter des fruits d’Amour et de compassion par toute notre vie.

Nous demandons la grâce de la foi pour vivre de l’amour de compassion qui nous donne d’être du Christ dans un monde qui cherche Dieu.

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