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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

ÉVANGILE
« Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? » (Lc 6, 39-42)

Alléluia. Alléluia.
Ta parole, Seigneur, est vérité ;
dans cette vérité, sanctifie-nous.
Alléluia. (cf. Jn 17, 17ba)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    Jésus disait à ses disciples en parabole :
« Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ?
Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ?
    Le disciple n’est pas au-dessus du maître ;
mais une fois bien formé,
chacun sera comme son maître.

    Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère,
alors que la poutre qui est dans ton œil à toi,
tu ne la remarques pas ?
    Comment peux-tu dire à ton frère :
“Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”,
alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ?
Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ;
alors tu verras clair
pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. »

           – Acclamons la Parole de Dieu.

PAROLES DU SAINT PÈRE

Avec la question : "Un aveugle peut-il diriger un autre aveugle ?" (Lc 6, 39), Il veut souligner qu'un guide ne peut pas être aveugle, mais qu'il doit bien voir, c'est-à-dire qu'il doit posséder la sagesse pour conduire sagement, sinon il risque de causer du tort aux personnes qui comptent sur lui.

Jésus attire ainsi l'attention de ceux qui ont des responsabilités d'éducation ou de direction: pasteurs d'âmes, autorités publiques, législateurs, enseignants, parents, en les exhortant à prendre conscience de leur rôle délicat et à toujours discerner le bon chemin à suivre pour conduire les gens. (Angélus du 3 mars 2019)

«Le disciple n'est pas au-dessus du maître; mais celui qui est bien formé sera comme son maître»

Abbé Antoni CAROL i Hostench(Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)

Aujourd'hui, les paroles de l'Évangile nous font réfléchir à l'importance de l'exemple et du témoignage d'une vie exemplaire. Selon le dicton populaire, «Frère exemple est le meilleur prédicateur». Un autre affirme qu'«un bon exemple vaut mieux que cent discours». N'oublions pas que, dans le christianisme, tous –sans exceptions– nous sommes des guides, puisque le Baptême nous confère une participation du sacerdoce (médiation salvifique) du Christ. Nous avons tous reçus le sacerdoce baptismal; or, tout sacerdoce inclut aussi, en plus des missions de sanctifier et d'enseigner les autres, le munus –la fonction– de régir ou de diriger.

Oui, que nous le voulions ou non, nous avons, par notre conduite, la possibilité de devenir un modèle stimulant pour ceux qui nous entourent. Songeons, par exemple, à l'ascendant des parents sur leurs enfants, des professeurs sur leurs élèves, des autorités sur les citoyens, etc. Le chrétien doit avoir une conscience particulièrement vive de tout cela. Mais… «un aveugle peut-il guider un autre aveugle?» (Lc 6,39).

Pour nous, chrétiens, ce que disaient de Jésus les juifs et les premières générations de chrétiens doit nous interpeller: «Il a tout bien fait» (Mc 7,37); «Jésus a fait et enseigné, depuis le commencement» (Ac 1,1).

Tâchons de traduire en œuvres ce que nous croyons et professons en paroles. Alors qu'il était encore le Cardinal Ratzinger, le Pape Benoît XVI affirmait que «le plus grand danger ce sont les chrétiens adaptés», ces personnes qui se disent catholiques mais qui, en pratique, ne manifestent pas dans leur conduite le “radicalisme” de l'Évangile.

Être radicaux ne veut pas dire être fanatiques (la charité est patiente et tolérante) ni excessifs (car dans l'amour il est impossible d'exagérer). Comme Saint Jean-Paul II l'a dit, «le Seigneur crucifié est un témoignage indépassable d'amour patient et d'humble mansuétude»: Il n'était ni fanatique ni excessif. Mais Il était radical, au point qu'Il nous fait dire avec le centurion témoin de sa mort: «Vraiment, cet homme était un juste» (Lc 23,47).

Saint Augustin (354-430)

évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église

Explication du Sermon sur la montagne, 19,63-64 ( Coll. Les Pères dans la foi,A.G. Hamman trad.en collaboration; DDB 1978, p.133-134 rev.)

La paille et la poutre

Le Seigneur dans ce passage nous met en garde contre le jugement téméraire et injuste. Il veut que nous agissions avec un cœur simple et que nous n'ayons que Dieu en vue. Comme le mobile de beaucoup d'actions nous échappe, il serait téméraire de porter un jugement. Les plus prompts à juger témérairement et à blâmer les autres sont ceux qui préfèrent condamner que corriger et ramener au bien, ce qui dénote orgueil et mesquinerie. (...) Un homme, par exemple, pèche par colère, et toi tu le reprends avec haine. Il y a le même écart entre la colère et la haine qu'entre la paille et la poutre. La haine est une colère invétérée, qui avec le temps a pris une telle dimension, qu'elle mérite justement le nom de poutre. Il peut t'arriver de te mettre en colère, en désirant corriger, mais la haine ne corrige jamais (...) Chasse d'abord loin de toi la haine : ensuite tu pourras corriger celui que tu aimes.

Homélie du Père Gilbert Adam

Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître.

Il leur dit encore en parabole : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ?

Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître. Nous nous trouvons souvent dans la situation de celui qui veut corriger les autres, mais sans se corriger soi-même. C’est une tentation d’orgueil. Les autres sont un reflet de ce que nous sommes. A travers les paroles qu’ils nous adressent, leurs gestes, ce qu’ils disent nous révèle ce que nous sommes. Ils sont un miroir dans lequel nous nous regardons. Leurs imperfections nous révèlent les nôtres. Reconnaître que nous devons nous corriger requiert un effort d’humilité sur nous-même, et l’aide de Dieu. Quand nous avons compris de quel amour nous sommes aimés de Dieu, nous débordons d’Amour sur ceux qui nous entourent. Notre foi est comme l’ancre d’un bateau, elle donne à notre vie sa stabilité, alors nous pouvons sortir du jugement.

Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ?
 Jésus éduque son peuple, il nous ouvre un chemin vers l’autre, c’est une Bonne Nouvelle. Il débusque les obstacles sur le chemin de nos relations. Il nous ouvre à l’amour de Dieu répandu dans nos cœurs par le Cœur blessé de Jésus. Jésus nous parle d’aveuglement, il nous conseille de ne pas chercher à enlever la paille dans l’œil de notre prochain, alors que nous avons une poutre dans le notre que nous n’avons pas vue dans notre propre œil. Là encore il s’agit de chercher la vérité sur nous-mêmes. Nous avons des défauts à corriger, des imperfections à éliminer. Il est vain et orgueilleux de prétendre corriger les petites imperfections chez les autres, alors qu’il nous reste de gros défauts. La meilleure chose que nous ayons faire est de nous corriger nous-mêmes. Essayons d’enlever la poutre de notre œil et nous aurons une chance d’enlever une paille dans l’œil de quelqu’un d’autre.

Comment peux-tu dire à ton frère : “Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? 
Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. Il n’est pas aisé de trouver la vérité sur soi-même. Si nous ne voyons pas clair sur ce que nous sommes, nous emmènerons les autres dans la chute. Jésus nous enseigne l’humilité, il nous ouvre l’esprit sur ce que doit être un cœur humble. Celui qui est humble reconnaît la vérité sur lui-même, il la voit, et il l’accepte. L’aveuglement de l’esprit et du cœur est l’obstacle perfide de celui qui prétend pouvoir guider les autres. Seul, celui qui est vraiment humble, guidera les autres avec désintérêt, pour leur vrai bien. De même, nous ne cherchons pas à nous faire guider par quelqu’un qui ne vit pas dans la vérité. L’étape de recherche de la vérité est la clé de l’humilité. La parole de Dieu est un itinéraire d’une telle beauté ! Nous sommes en exil, essayant la marche de chaque jour dans la simplicité, car notre pèlerinage est parsemé d’embûches. Il faut prendre du temps pour regarder tout autour de nous, c’est tellement beau.

Nous demandons la grâce d’être évangélisateur dans notre propre maison.

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