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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Emeline et aux très Saintes âmes du 27 octobre

SAINT DU JOUR
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Date 27 octobre

Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.

Saint Siège

Bienheureuse Emeline

Religieuse (XIIe siècle)

 

 

Ermite à Longeville-sur-la-Laines (Haute-Marne) au monastère de Boulancourt.
(diocèse de Troyes) par 
Des internautes nous signalent:
- "d'après le Routier cistercien elle est décédée en 1178 dans ce monastère cistercien de moniales fondé en 1152"
- "d'après le dictionnaire des Saints (livre de poche A28A29), elle serait morte en 1079!"
- c'est le routier cistercien qui a raison: la Bienheureuse Emeline est décédée en 1178 sur le territoire de l'abbaye de Boulancourt. Elle n'a pas pu mourir en 1079 car elle était contemporaine de ste Asceline et du bienheureux Gossuin qui relevaient de ce même monastère cistercien. Ce monastère est passé à l'ordre de Citeaux en 1147 à la demande de l'évêque de Troyes, Henry de Carinthie et quand les cisterciens sont arrivés, Emeline était déjà en activité comme sœur converse dans la grange de Perthes Sèches, près d'Yèvres-le-petit. Elle était aussi contemporaine de sire Symon de Beaufort à qui elle avait prédit une blessure à l’œil lors d'une bataille, ce qui arriva (le baron fit des dons à l'abbaye pour honorer cette sainte suite à cette prédiction). Emeline ne fut jamais sœur cistercienne mais seulement converse vivant selon la règle cistercienne et bien plus: d'une très grande pénitence, elle ne mangeait que 3 fois par semaine, allait pieds nus été comme hiver, portait le cilice, chantait des psaumes et priait toute la journée; elle avait des dons de prophétie qui faisaient courir toute la région pour la consulter. Morte en 1178, elle fut inhumée sous l'autel du couvent des Dames, rattaché à l'abbaye de Boulancourt, et une flamme brillant constamment avait été disposée. Puis, quand la chapelle fut détruite, ses restes furent translatés, avec ceux de ste Asceline et de St Gossuin, dans l'église de Boulancourt. Il ne reste plus rien aujourd'hui de ces vestiges.
Emeline était un prénom très courant en Champagne, on disait même qu'Emeline (laquelle?) était la mère de ste Asceline, de 15 à 20 ans plus jeune que notre bienheureuse. En fait la mère d'Asceline était Agnès.
Il n'existe aucune représentation, ni picturale, ni statuaire, de la bienheureuse Emeline d'Yèvres qui reste, décidément, une sainte bien discrète!

SAINT FRUMENCE

UN DES APÔTRES DE L'ETHIOPIE AU IVE SIÈCLE

Frumence est un jeune du IV siècle, qui finit comme esclave et qui est le premier à porter le christianisme en Ethiopie. Car une fois libre, il est consacré évêque par Athanase et s’établit à Axoum où il crée et dirige une florissante communauté chrétienne jusqu’à sa mort en 383.  

Originaire de Tyr, au Liban, après diverses péripéties, Frumence deviendra évêque d’Aksoum, en Ethiopie, la ville où il a passé de nombreuses années de sa vie comme esclave. Son œuvre d’évangélisation d’où partiront ensuite des missions pour toute l’Afrique, sera tellement importante qu’il sera surnommé «Apôtre de l’Ethiopie». Son histoire est racontée par Rufin d’Aquilée.

Esclave en Ethiopie à la cour du roi

Le philosophe Mérope, fasciné par les voyages de plus en plus fréquents en Inde, décide un jour de partir de Tyr et emmène avec lui ses neveux: Frumence et Edesius. Sur le chemin du retour leur navire fait escale dans un port de la Mer Rouge, Adulis, où il est attaqué par les Ethiopiens. Aucun membre de l’équipage n’échappe au massacre, en dehors des deux frères, épargnés à cause de la jeunesse de leur âge. Emmenés à la cour du roi d’Ethiopie à Aksoum, ils sont tellement pris dans la bienveillance du roi d’Aksoum qu’il nomme Edesius son échanson et Frumence l’administrateur des biens du royaume.

La liberté et le retour

Peu avant sa mort, le roi d’Ethiopie décide de rendre la liberté aux deux jeunes, mais la reine les supplie de rester encore à la cour et de l’aider à administrer le royaume jusqu’à la majorité de l’héritier, le jeune prince Ezana. A la montée d’Ezana au trône, Edesius retourne au Liban pour finalement embrasser les siens; quant à Frumence, il s’arrête à Alexandrie d’Egypte, où il est reçu par Athanase. Frumence raconte au grand évêque son expérience en Ethiopie, où le roi lui a laissé la liberté de construire des églises et d’éduquer la population à la foi chrétienne.

«Abouna Salama Kesetie Berhan»

C’est ainsi qu’après avoir convoqué un concile d’évêques, Athanase consacre Frumence premier évêque d’Aksoum, ville de l’Ethiopie devenue donc tremplin pour l’évangélisation de la région. A son retour, la population l’accueille de la meilleure manière, en l’appelant «Abouna Salama Kesetie Berhan», c’est-à-dire père pacifique révélateur de lumière. Dès lors l’évêque missionnaire réalisera de grandes oeuvres en commençant par la traduction de la Bible et de la liturgie alexandrine en langue locale, en l’enrichissant de cantiques et de rites populaires opportunément christianisés.

 
  
Saint Frumence
Saint Frumence

Saint Frumence était encore enfant, lorsque le philosophe romain Mérope, son oncle, l'emmena, lui et son frère Édèse, dans un voyage qu'il fit en Éthiopie. Son voyage achevé, il s'embarqua pour revenir dans sa patrie. Le navire qui le portait avec ses neveux s'arrêta dans un certain port pour y faire les provisions nécessaires à l'équipage. Les barbares du pays pillèrent le navire, et passèrent au fil de l'épée tous ceux qui le montaient.

Frumence était alors assis sur le rivage, sous un arbre, avec son frère, et préparait sa leçon. Les barbares eurent pitié de leur innocence, de leur candeur et de leur beauté et les conduisirent à leur roi. Le prince éthiopien s'intéressa à leur sort et prit un soin particulier de leur éducation; il fit Édèse son échanson, et Frumence son trésorier et son secrétaire d'État. Étant près de mourir, il leur donna la liberté; mais la reine les pria de rester et de continuer à l'aider de leurs conseils jusqu'à ce que l'héritier du trône fût en âge de régner.

Frumence profita de son autorité pour disposer ce peuple à recevoir la connaissance de l'Évangile, et fit bâtir une église pour les réunions des nouveaux chrétiens. Quand le prince eut atteint sa majorité, Frumence résigna entre ses mains l'administration du royaume et demanda la permission de retourner dans sa patrie.

Arrivé à Alexandrie, il alla trouver saint Athanase, lui raconta son histoire, lui parla de la chrétienté naissante de l'Éthiopie, des bonnes dispositions de ses habitants, et le supplia d'envoyer un évêque et des prêtres pour travailler à la conversion du peuple entier. Athanase, plein de joie et d'admiration, lui dit: "Qui mieux que vous peut accomplir cette oeuvre?" Il l'éleva promptement au sacerdoce et à l'épiscopat et l'envoya prêcher l'Évangile.

L'évêque fut accueilli avec bonté par le prince, qui se convertit et aida lui-même à éclairer la nation entière. Frumence fit bâtir de nombreuses églises. Ses miracles ne contribuèrent pas peu au succès de sa mission. Il eut à souffrir des menées des hérétiques ariens, qui cherchèrent à nuire à son apostolat; mais il demeura toujours invincible champion de la foi de Nicée et eut l'honneur d'être appelé par le grand Athanase: Père du salut. Le saint évêque continua d'édifier l'Église d'Éthiopie par ses discours, ses vertus et ses miracles, jusqu'à sa mort, à l'âge d'environ cent ans.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Saint Évariste
Pape (5e) de 97 à 105
 Martyr († 108)

Saint Évariste, Basilique Saint-Paul-hors-des-Murs

Grec d’Antioche mais né à Bethléem, Evariste devient pape vers 97, 4° ou 5° successeur de Pierre, il gouverne pendant 9 ans, jusqu’en 105 environ. On sait peu de chose sur son pontificat, mais selon certaines traditions il serait mort martyr sous Trajan.  

 
Evariste, grec de naissance, était cependant d'origine juive. On ignore à quelle époque il embrassa la foi et comment il vint à Rome, mais on sait qu'étant devenu prêtre, il édifia grandement les fidèles par ses exemples, sa charité et ses instructions. Il succéda à saint Clément.

Ce véritable Père de la chrétienté mit tous ses soins à pourvoir aux besoins de l'Église dans un temps où elle était persécutée par les païens et déchirée par les hérétiques des diverses sectes de Gnostiques qui infestaient alors le christianisme. Le souverain pontife veilla si bien à la garde de son troupeau que les fidèles de Rome conservèrent toujours la pureté de la foi et que le poison de l'hérésie ne put jamais gagner ni le cœur ni l'esprit des chrétiens romains. Évariste ne se reposait pas uniquement sur les prêtres de Rome pour distribuer la parole de Dieu, mais il prêchait souvent lui-même et visitait les différentes paroisses de la ville avec un zèle infatigable.

La persécution de Trajan, regardée comme la troisième dans l'histoire de l'Église, commença sous le pontificat du saint pape Évariste. Cet empereur impie éprouvait une aversion mortelle pour les chrétiens qu'il persécuta pendant les neuf dernières années de son règne. Pour venir plus facilement à bout du troupeau, ce tyran s'attaqua au pasteur suprême.

Saisi et jeté en prison, Évariste fit éclater si fortement sa joie de souffrir pour Jésus-Christ que les magistrats en étaient interdits et stupéfaits. Cet admirable souverain pontife endura le martyre en même temps que l'illustre évêque d'Antioche, saint Ignace.

L'héroïque et glorieuse confession de ces deux grands Saints, unit les Églises d'Orient et d'Occident dans une même profession de foi. Le corps de saint Évariste est enterré au Vatican, près du tombeau de saint Pierre.

Bienheureuse Antoinette

dominicaine au couvent de Brescia, en Lombardie (✝ 1507)

Elle était originaire de Brescia et c'est dans le monastère des dominicaines de cette ville du nord de l'Italie qu'elle passa trente années de sa vie, comme religieuse puis comme prieure. Nommée à Ferrare pour réformer le monastère dominicain de cette ville, elle dit à ses religieuses en arrivant : « Mes sœurs, c'est dans l'espoir d'avoir part à vos mérites et à vos prières, et non pour entretenir votre confort et votre oisiveté que les gens du monde vous font l'aumône. » Les sœurs, qui l'avaient oublié, se convertirent. Elle mourut centenaire dans l'humilité et une confiance profonde en la miséricorde de Dieu.

Donne-moi quelqu'un qui aime, et il sent ce que je dis. Donne-moi quelqu'un qui désire, quelqu'un qui chemine en ce désert, qui a soif et qui soupire après la source de la patrie éternelle, donne-moi cet homme-là, il sait ce que je veux dire. Quel désir est en nous plus fort que celui de la vérité ?

Saint Augustin - sur saint Jean 26

Bx Bartolomeo de Breganze
Évêque o.p. de Vicence

B

arthélemy naît à Breganze près de Vicence (Vénétie, Italie) vers 1200. Il fait ses études à Padoue et reçoit l’habit des mains de saint Dominique.

En 1233 il fonde à Parme la Milice de Jésus-Christ. En 1235 Grégoire IX (Ugolino dei Conti di Segni, 1227-1241) le nomme maître du Sacré palais. Il fut évêque de Limassol (Chypre) en 1248.

En 1254, il fut envoyé en mission diplomatique en Terre Sainte, au roi d’Angleterre et au roi de France St Louis, qui lui offrit une épine de la sainte Couronne et un morceau de la Vraie Croix. Il fit construire pour ces reliques à Vicence l’église Sainte-Croix.

En 1256 Alexandre IV (Rinaldo di Jenne, 1254-1261) le nomme évêque de Vicence. Il eut des difficultés avec le tyran de Vicence, ennemi de la religion, mais ces difficultés manifestèrent la grandeur des qualités de ce pasteur, très estimé par les papes à cause de sa sainteté et de ses travaux apostoliques. Il a toujours été vénéré par le peuple. Il a écrit des commentaires sur l’Écriture, sur la Hiérarchie du Pseudo-Denys l’Aréopagite, deux volumes de sermons etc. Il meurt à Vicence en 1270.

Bartolomeo de Breganze a été béatifié le 11 septembre 1793 par Pie VI (Giovanni Angelo Braschi, 1755-1799).

 Fêtes des Saintes Âmes du Jour
Bienheureuse Antoinette
dominicaine au couvent de Brescia, en Lombardie (✝ 1507)
Bienheureux Barthélémy de Bragance
évêque de Vicenza en Italie (✝ 1270)
Saintes Capitoline et Erothéide
Martyres de Cappadoce (✝ 304)
Saint Cyriaque de Constantinople
(VIIe siècle)
Saint Didier d'Auxerre
Evêque (✝ 621)
Saint Dimitri de Bessarabie
(IIIe siècle)
Saint Evariste
Pape (5e) de 97 à 105 et martyr (✝ 108)
Saint Florent de Til-Chatel
saint légendaire? (date ?)
Saint Frumence
un des apôtres de l'Ethiopie au IVe siècle (✝ v. 360)
Saint Gaudiose
évêque (Ve siècle)
Saint Génitour et les bons saints du Blanc
martyrs dans l'Indre (IVe siècle)
Bx José Javier Gorosterratzuet 5 compagnons rédemptoristes martyrs espagnols entre 1936 et 1938 (✝ 1936)
Saint Namace
Évêque de Clermont (✝ 462)
Saint Nestor de Kiev
moine (✝ 1114)
Saint Odran
abbé irlandais (✝ v. 563)
Sainte Procla
(Ier siècle)
Bienheureux Sauveur Mollar Ventura
Franciscain et martyr de la guerre civile espagnole (✝ 1936)
Saint Tecla Haimanot
moine copte (✝ 710)
Saint Thraséas
évêque d'Euménie en Phrygie et martyr (✝ v. 170)
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