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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! Alléluia. (Luc 11, 28)

ÉVANGILE
« Une femme nommée Marthe le reçut. Marie a choisi la meilleure part » (Lc 10, 38-42)

Alléluia. Alléluia.
Heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu,
et qui la gardent !
Alléluia. (Lc 11, 28)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    Jésus entra dans un village.
Une femme nommée Marthe le reçut.
    Elle avait une sœur appelée Marie
qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur,
écoutait sa parole.
    Quant à Marthe, elle était accaparée
par les multiples occupations du service.
Elle intervint et dit :
« Seigneur, cela ne te fait rien
que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ?
Dis-lui donc de m’aider. »
    Le Seigneur lui répondit :
« Marthe, Marthe,
tu te donnes du souci et tu t’agites
pour bien des choses.
    Une seule est nécessaire.
Marie a choisi la meilleure part,
elle ne lui sera pas enlevée. »

            – Acclamons la Parole de Dieu.

PAROLES DU SAINT PÈRE

En s’affairant et en se donnant de la peine, Marthe risque d’oublier — et c’est le problème — la chose la plus importante, c’est-à-dire la présence de l’hôte, qui était Jésus dans ce cas. Elle oublie la présence de l’hôte. Et l’hôte ne doit pas simplement être servi, nourri, soigné de toutes les façons possibles. Il faut surtout qu’il soit écouté. Rappelez-vous bien de ce mot: écouter! Car l’hôte doit être accueilli comme une personne, avec son histoire, son cœur riche de sentiments et de pensées, afin qu’il puisse se sentir vraiment en famille. Mais si tu accueilles un hôte chez toi et que tu continues à t’affairer, que tu le fais asseoir là, lui muet et toi muet, c’est comme s’il était de pierre: l’hôte de pierre. Non. L’hôte doit être écouté. (Angélus, 17 juillet 2016)

Marthe, Marthe, tu t'inquiètes …

Jésus est très sensible à sa délicatesse, mais qu'elle simplifie le service à l'avantage de l'essentiel : Ecouter la Parole. Marie a choisi cette bonne part qui ne lui sera pas ôtée, et Marthe est invitée à venir s'asseoir avec eux et à laisser les marmites.

 

Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »
 

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Méditation de l'évangile du mardi 6 octobre

Marthe et Marie furent ses amies, et leur maison sa maison. Il aima venir s'y reposer entre deux courses apostoliques.

Le pays de Juda, tout comme celui de Galilée, est un pays aux rudes pentes et le soleil y est chaud dans ces chemins de pierrailles. Jésus arrive chez elles sans prévenir, aimant surprendre ces deux femmes à l'hospitalité si accueillante.

“Or, comme ils étaient en voyage, Il entra dans un certain bourg, une femme nommée Marthe le reçut dans sa maison…”

L'atmosphère nous surprend. Tant de liberté et de simplicité dans les rapports entre Jésus et ceux qu'Il aime ! Si Marie buvait ses paroles et ne se souciait plus que de Lui, Marthe se trouvait aussi à l'aise avec le Seigneur que sa soeur. Il y a une pointe de taquinerie rieuse dans son ton :

“Seigneur, Tu n'es pas en peine que ma soeur me laisse seule pour assurer le service ?  Dis-lui donc de venir à mon aide”

Et la réponse de Jésus est sur le même ton :

“Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu te troubles en vue de beaucoup de choses, alors qu'il n'en faut que peu ou même une seule”.

Jésus ne critique pas Marthe à propos de sa gentillesse, mais lui laisse entendre qu'elle se complique bien l'existence. Car, le plaisir qu'Il éprouve lorsqu'il vient à Béthanie, c'est avant tout de parler avec elles, ses amies.

Il est très sensible à sa délicatesse, mais qu'elle simplifie le service à l'avantage de l'essentiel : Ecouter la Parole. Marie a choisi cette bonne part qui ne lui sera pas ôtée, et Marthe est invitée à venir s'asseoir avec eux et à laisser les marmites.

Au fond, Jésus lutte contre des préjugés trop bien enracinés qui veulent que pour bien recevoir un ami, la maîtresse de maison doit se tuer à la cuisine. Jésus n'est pas d'accord et Il le dit avec fermeté et délicatesse à Marthe, son amie.

Jésus laisse les deux soeurs s'épanouir selon leur caractère et leurs propres dons, dans une même amitié à son égard, en toute liberté. Marie écoute, Marthe s'active, et Jésus fait remarquer à Marthe qu'elle a tort de comparer.

“Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et te troubles en vue de beaucoup de choses, alors qu'il n'en faut que peu ou même une seule. Car Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera pas ôtée”


Père Gabriel

Saint Alphonse-Marie de Liguori (1696-1787)

évêque et docteur de l'Église

L’entretien avec Dieu est agréable et facile (Manière de converser avec Dieu, trad. de l'italien, coll. du Laurier, pub. sous la dir. de P. Richard, éd. Le Laurier, 1988, p. 7)

Parlez à Dieu comme à un ami !

Prenez l’habitude de vous entretenir seul à seul avec Dieu, familièrement, avec confiance et amour, comme avec l’ami le plus cher que vous ayez et le plus affectueux. (…)

On ne réclame pas de vous une application continuelle de l’esprit qui vous fasse oublier vos affaires, ni même vos délassements. La seule chose qu’on vous demande c’est que, sans négliger vos occupations, vous vous comportiez avec Dieu comme vous agissez, dans les différentes circonstances qui se présentent, avec les personnes qui vous aiment et que vous aimez. Votre Dieu est toujours auprès de vous, voire au-dedans de vous : « En lui, nous avons la vie, le mouvement et l’être » (Ac 17,28). Qui désire lui parler n’a pas à faire antichambre, loin de là : Dieu désire vous voir le traiter sans cérémonie. Entretenez-vous avec lui de vos affaires, de vos projets, de vos ennuis, de vos craintes, de tout ce qui vous intéresse. L’essentiel, je le répète, c’est que vous le fassiez sans gêne et à cœur ouvert. Dieu, en effet, ne parle guère à l’âme qui ne lui parle pas et qui, dès lors, n’entendrait que difficilement sa voix, n’étant pas habituée à converser avec lui. (…)

Il est vrai que nous devons toujours à Dieu un souverain respect ; mais quand il vous favorise du sentiment de sa présence et qu’il vous sollicite de lui parler comme au meilleur de vos amis, laissez aller votre cœur librement et en toute confiance.

Homélie du Père Gilbert Adam
« Eh bien, moi, je vous dis : Demandez, vous obtiendrez ; cherchez, vous trouverez ; frappez, la porte vous sera ouverte. »
"Jésus leur dit encore : « Supposons que l’un de vous ait un ami et aille le trouver en pleine nuit pour lui demander : ’Mon ami, prête-moi trois pains, un de mes amis arrive de voyage, et je n’ai rien à lui offrir."

Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : ’Ne viens pas me tourmenter ! Maintenant, la porte est fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner du pain.’ L’Église propose Saint Bruno comme un visage de prière persévérante. Nous demandons à notre Père la grâce de la prière, le don de piété de l’Esprit Saint. C’est l’Esprit Saint qui prie en nous et qui demande pour nous ce dont nous avons besoin. L’Evangile nous aide à comprendre la persévérance dans la prière. Les disciples de Jésus lui avaient demandé de leur apprendre à prier alors qu’il priait seul, longuement, à l’écart, en communion avec son Père. Les disciples qui l’ont vu prier ont été impressionnés par sa manière de faire, par son amour et sa liberté. Après avoir appris le « Notre Père, » la prière pleine d’Espérance, Jésus ouvre à ses disciples le chemin de la charité. Il prend un exemple pour nous faire avancer dans la reconnaissance de la bonté de notre Père des cieux. Il dit : l’ami donne ce dont vous avez besoin par nécessité. Dieu qui a souci de nous, veille sur chacun de nous : « Pas un cheveu de votre tête ne tombe sans la permission de votre Père. » Nous pouvons marcher dans les ténèbres, et dans la bourrasque, nous ne sommes pas seuls, Dieu est avec nous, il ne nous manque pas, nous pouvons avoir confiance. Celui que nous implorons, le Père du Ciel, aime notre insistance, car elle est le signe que nous croyons en lui !

« Moi, je vous l’affirme dit Jésus, même s’il ne se lève pas pour les donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut. »

​​​​​​​ Eh bien, moi, je vous dis : Demandez, vous obtiendrez ; cherchez, vous trouverez ; frappez, la porte vous sera ouverte. Celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et pour celui qui frappe, la porte s’ouvre." Nous savons qu’au temps de Jésus, il n’y avait souvent qu’une seule pièce pour vivre en famille ! Comme une grotte devant laquelle on a mis une porte, le soir venu, on range tout, on sort les nattes et on dort par terre les uns à côté des autres. Quand tout le monde dort, le souci du maître de la maison est que chacun puisse passer une bonne nuit. Si quelqu’un vient tambouriner à la porte, on lui dit : « Chut, silence, on dort, ne viens pas me tourmenter. » Il est évident que si l’autre continue à tambouriner, le maître de maison va faire ce qu’il pourra pour aller chercher un morceau de pain, lui passer par la porte entrebâillée. Notre Père du Ciel, qui est la bonté-même, nous donnera toujours de bonnes choses. Il dirige tout en vue de notre salut, de notre vie éternelle. Il nous donne son Esprit Saint pour que notre esprit devienne saint et que nous entrions dans l’adhésion à sa volonté, qui fait tout pour nous sauver.

« Quel père parmi vous donnerait un serpent à son fils qui lui demande un poisson ? ou un scorpion, quand il demande un œuf ? »

 Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père céleste donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! » Jésus enseigne aux disciples quelle doit être l’attitude intérieure de celui qui prie. Celui qui est dans la nécessité ne prend pas de précaution particulière pour demander de l’aide à celui qu’il considère comme son ami. Dieu répond à notre prière selon notre disposition intérieure. C’est avec une simplicité totale du cœur et selon l’attitude de l’homme qui croit, que nous devons exprimer à Dieu notre désir, nos besoins, notre attente et nos supplications. La prière n’est pas une construction élaborée, mais une disposition d’abandon et de liberté. Jésus encourage celui qui prie à demander ce dont il a besoin, et à se libérer dans le cœur de Dieu avec simplicité, candeur et grande confiance. Nous ne sommes pas exaucés parce que Dieu nous donne ce que nous avons demandé, mais parce que Dieu nous donne l’Esprit Saint. Cette disposition d’abandon et de confiance totale du cœur ne nous conduit pas à demander n’importe quoi, mais à ne désirer rien d’autre que ce que Dieu veut donner, c’est-à-dire son Esprit. Nous nous mettons à l’école de Jésus pour apprendre de Lui l’attitude intérieure de la prière. C’est ce que nous pouvons demander avec insistance. Nous savons que nous recevrons l’Esprit Saint que Dieu donne à ceux qui le lui demandent.

Nous demandons la grâce d’être docile à l’Esprit Saint pour coopérer à son œuvre d’amour.

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