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Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

L’Ordre des médecins s’oppose à la suppression de la clause de conscience spécifique à l’IVG

L’Ordre des médecins s’oppose à la suppression

de la clause de conscience spécifique à l’IVG

 

Outre l’extension des délais d’accès à l’avortement, les députés ont également adopté en première lecture le 8 octobre 2020, la suppression de la clause de conscience spécifique. L’Ordre des médecins se prononce sur ces dispositions.

Le 8 octobre dernier, les députés se sont rassemblés à l’Assemblée nationale pour examiner une proposition de loi relative à l’IVG. Les deux mesures phares de cette proposition à savoir, l‘allongement du délai d’accès à l’IVG et la suppression de la clause de conscience spécifique à l’avortement pour les médecins, ont été adopté à la majorité en première lecture.

Suite à cette décision, l’Ordre des médecins a publié un communiqué de presse samedi 10 octobre pour « exprimer son opposition à la disparition de la clause de conscience spécifique aux interruptions volontaires de grossesse ».

Dans ce texte bref, l’Ordre des médecins justifie son opposition en expliquant que « cela ne permettra pas de garantir l’accès sans entrave à l’IVG ».

« Comme il l’a exposé fin septembre lors de son audition devant la députée Albane Gaillot, rapporteure de la proposition de loi, l’Ordre des médecins tient à réaffirmer que ni la disparition de la clause de conscience, ni l’allongement des délais légaux d’accès à l’IVG de 12 à 14 semaines, ne permettront de répondre aux difficultés qui peuvent, aujourd’hui encore, se poser à nos concitoyennes souhaitant avoir recours à une IVG. »

L’Ordre regrette que « le Gouvernement ne se soit pas clairement prononcé contre cette proposition de loi ».

« Il déplore l’inaction et l’impréparation de l’exécutif, dont la position n’a toujours pas été arrêtée alors que les débats parlementaires étaient attendus de longue date. »

Aussi, l’Ordre des médecins invite le gouvernement à prendre des engagements « pour assurer, en tout point du territoire, la mise à disposition pour les femmes des moyens matériels et professionnels de prise en charge de qualité ».

Il explique que ce sont seulement « ces engagements forts et un investissement important dans la stratégie de prise en charge » qui permettront à toutes les femmes d’avoir accès à l’IVG sans entrave.

C.P

 

© Info Chrétienne - Courte reproduction partielle autorisée suivie d'un lien "Lire la suite" vers cette page.

 

Conseil National de l'Ordre des Médecins
Clause de conscience spécifique à l’IVG
Dernière mise à jour le Samedi 10 octobre 2020 
Clause de conscience spécifique à l’IVG
Parce que cela ne permettra pas de garantir l’accès sans entrave à l’IVG, l’Ordre s’oppose à la suppression de la clause de conscience spécifique.
Après le vote par l’Assemblée nationale, jeudi 8 octobre, de la proposition de loi « visant à renforcer le droit à l’avortement », l’Ordre des médecins tient à exprimer son opposition à la disparition de la clause de conscience spécifique aux interruptions volontaires de grossesse, prévue par l’article L.2212-8 du code de la santé publique.

Comme il l’a exposé fin septembre lors de son audition devant la députée Albane Gaillot, rapporteure de la proposition de loi, l’Ordre des médecins tient à réaffirmer que ni la disparition de la clause de conscience, ni l’allongement des délais légaux d’accès à l’IVG de 12 à 14 semaines, ne permettront de répondre aux difficultés qui peuvent, aujourd’hui encore, se poser à nos concitoyennes souhaitant avoir recours à une IVG.

L’Etat doit aujourd’hui prendre des engagements forts, qui n’ont pas été pris par les Gouvernements successifs, pour assurer, en tout point du territoire, la mise à disposition pour les femmes des moyens matériels et professionnels de prise en charge de qualité. Ce sont ces engagements forts et un investissement important dans la stratégie de prise en charge qui, seuls, permettront l’accès sans entrave à l’IVG.

L’Ordre des médecins regrette que le Gouvernement ne se soit pas clairement prononcé contre cette proposition de loi. Il déplore l’inaction et l’impréparation de l’exécutif, dont la position n’a toujours pas été arrêtée alors que les débats parlementaires étaient attendus de longue date.

L’Ordre des médecins entend aujourd’hui rappeler à l’ensemble des acteurs son engagement pour une prise en charge de qualité, respectant les femmes en situation de demande et les professionnels de santé appelés à intervenir.  
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