17 Octobre 2020
En prière avec sainte Rita pour le Liban”: l’initiative qui débutera le 22 octobre prochain marquera une première dans l’histoire du sanctuaire de Cascia, niché entre des collines de l’Ombrie. À 17h ce jour-là (soit 18h pour le Liban), une messe sera célébré dans la basilique en rite maronite et en langue arabe. Le rendez-vous se répètera chaque mois, jusqu’au 22 mai 2021, date de la fête de la célèbre sainte. Sur la chaîne YouTube du monastère Santa Rita da Cascia - "Santa Rita da Cascia Agostiniana"-, les célébrations seront retransmises en direct.
«Nous voulons apporter la consolation, la proximité et surtout l’espérance données par Sainte Rita dans les maisons de tous les fidèles au Liban, y compris rejoignant ceux qui ne peuvent pas bouger et qui traversent des difficultés», explique le père Luciano De Michieli, recteur de la basilique Sainte-Rita. Le prêtre augustin est à l’origine de l’initiative, qui a rencontré le soutien immédiat des sœurs du monastère Sainte-Rita de Cascia, proches de longue date des Libanais.
«Depuis vingt ans, précise le père Luciano, les religieuses prient le chapelet tous les jours pour le peuple libanais, historiquement marqué par les guerres et l'instabilité. Une situation dramatique, aggravée par la pandémie et l'explosion du mois d'août dans le port de Beyrouth. Notre chemin doit être fait ensemble, jusqu’à la fête de Sainte Rita le 22 mai 2021».
La grande dévotion des catholiques du Liban pour Sainte Rita est bien visible à Cascia, grâce à la grande statue de la sainte dite «des cas désespérés» placée à l’entrée de la ville. Le monument, financé par Sarkis Sarkis, un fidèle libanais, et réalisée par son compatriote artiste Nayef Alwan dans de la pierre provenant du Pays du Cèdre, a été inauguré en octobre 2015, après avoir été béni par le Pape François sur la place Saint-Pierre à Rome. Pour le cinquième anniversaire de cette statue, la municipalité de Cascia fera un don de 13 000 euros à l'école Santa Rita de la ville libanaise de Dbayeh. Une somme rassemblée grâce à la générosité des habitants de la ville-sanctuaire et du monastère attenant à la basilique, où vécu la sainte augustinienne.