5 Novembre 2020
Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
Sylvette ou Sylvaine.
Grande dame romaine qui consacra sa vie à son fils, le pape Grégoire le Grand, si attentive qu'elle se préoccupait même jusqu'aux détails des menus de ses repas en achetant à son intention les meilleurs fruits et légumes frais sur les marchés romains, afin qu'il soit en bonne santé.
Elle figure au martyrologe romain au 3 Novembre:
mère du pape saint Grégoire le Grand. Celui-ci rapporte lui-même, dans ses écrits, qu'elle atteignit le sommet de la prière et de la pénitence et qu'elle fut un exemple excellent pour les autres. Elle mourut vers 590.
On entend par Reliques des Saints tout ce qui reste d'eux après leur mort: leurs ossements, leurs cendres, leurs vêtements et autres objets à leur usage. Les protestants se sont avisés de condamner le culte des Reliques des Saints, comme emprunté aux coutumes païennes et n'ayant pas une origine apostolique. La décision du concile de Trente suffit pour montrer la fausseté et la perfidie de leurs raisons. Ce concile, en effet, a décrété contre eux que les corps des martyrs et autres Saints, qui ont été les membres vivants de Jésus-Christ et les temples du Saint-Esprit, doivent être honorés par les fidèles, et que, par eux, Dieu accorde un grand nombre de bienfaits aux hommes. Il fonde sa décision sur l'usage établi dès le 1er siècle et demeuré constant dans l'Église, ainsi que sur l'enseignement des Pères et des Conciles.
Le culte des saintes Reliques n'est donc pas seulement permis, mais ordonné; il n'est pas seulement un droit, mais un devoir. Remarquons-le bien, le culte des reliques diffère des pratiques païennes parce qu'il est surnaturel; nous n'honorons pas les restes des Saints pour des motifs puisés dans la nature; mais pour des motifs puisés dans la foi. Qu'on honore la mémoire et les restes des grands hommes dignes de ce nom, c'est justice; mais qu'on honore la mémoire et les restes des Saints c'est plus que justice, c'est oeuvre de religion, et l'objet final du culte des saintes Reliques, c'est Dieu sanctifiant les Saints, c'est Jésus-Christ, dont les saints sont les membres.
Ce culte est si légitime, que Dieu souvent ordinairement même, glorifie Lui-même les Reliques de Ses Saints par des parfums célestes, par d'autres merveilleux privilèges, par d'innombrables miracles. Ajoutons à cela que le culte des saintes Reliques a aussi son fondement dans la résurrection glorieuse qui attend les corps des Saints; ces restes, Dieu les recueillera Lui-même à la fin du monde et leur donnera tout l'éclat et toute la beauté dont ils sont susceptibles.
Vénérons donc avec respect, dévotion, confiance, ces Reliques précieuses, qui furent autrefois animées par de grandes âmes, ont été les instruments de belles et saintes oeuvres, d'étonnantes vertus, et seront un jour honorées d'une brillante et immortelle gloire. Aimons les pèlerinages aux tombeaux des saints, célébrons religieusement la fête des saintes Reliques, qui suit avec tant d'à-propos la fête de la Toussaint, fête des saintes âmes qui sont au Ciel.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
Toute jeune, elle fut moniale à Jouarre puis première abbesse de Chelles dans la Brie champenoise, choisie par la sainte reine Bathilde. Sa sainteté n'a d'autre source que la réalisation, en quarante-cinq ans, de la vie monastique dans la fidélité à tout instant et au quotidien à ses engagements religieux.
Elle assuma les charges d´infirmière, de directrice d´école et de prieure.
Sa communauté devint très nombreuse, surtout grâce à l´affluence de filles anglo-saxones.
(d'après les saints de Chelles)
Illustration: reliquaire de Sainte Bertille, paroisse de Chelles.
Au monastère de Chelles dans le diocèse de Meaux, vers 705, sainte Bertille, qui, toute jeune, fut moniale à Jouarre, puis la première abbesse du monastère fondé à Chelles par la reine sainte Bathilde.
Martyrologe romain
St Guy-Marie Conforti
Évêque de Parme et fondateur
« Missionnaires xavériens »
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Guido Maria Conforti naît le 30 mai 1865 à Casalora de Ravadese dans la province de Parme en Émilie.
Encore enfant, il est déjà frappé à la vue du crucifix qui semble « lui dire beaucoup de choses », et à qui il attribue sa vocation.
Adolescent, il est conquis à la lecture de saint François Xavier.
Prêtre, il crée en 1895 un séminaire pour les Missions étrangères qui devient en 1898 la « Congrégation de Saint François Xavier pour les Missions étrangères ».
Ordonné évêque de Ravenne en 1902, il est nommé à Parme en 1907 ; c'est là qu'il résidera jusqu'à sa mort. En 1912, il ordonne le premier évêque xavérien pour la Chine : Mgr Luigi Calza, vicaire apostolique de Cheng-Chow. Dans son propre diocèse, Mgr Conforti constate un abandon préoccupant de la foi. Il a l'intuition que la mission 'ad gentes' pourrait revitaliser la foi languissante des pays de vieille chrétienté, bref, que la foi s'accroît en la transmettant.
Conscient que tout prêtre doit être missionnaire, il fonde avec le Père Manna en 1917 l'Union Missionnaire du Clergé qui prendra rapidement une extension mondiale. Mais tout laïc chrétien aussi est appelé. « Faisons-nous donc tous apôtres, dit-il à ses diocésains, car nous le pouvons et nous le devons tous, dans l'état et dans la condition dans laquelle la divine Providence nous a placés. »
La source d'où tirent leur vigueur, à la fois son zèle infatigable et le don total de lui-même à la mission 'ad gentes', c'est la croix. « Le crucifix, dit-il, est le grand livre sur lequel se sont formés les saints. (…) Tous les enseignements contenus dans le saint Évangile sont résumés dans le Crucifix ».
En 1928, malgré l'avis formel de ses médecins, il se rend en Chine pour visiter ses missionnaires. Il partage leur vie frugale et se rend dans les postes les plus reculés. Au retour, il en rend compte à ses diocésains avec émerveillement.
Il meurt à Parme le 5 novembre 1931.
Guido Maria Conforti a été béatifié, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), le 17 mars 1996, et canonisé, le 23 octobre 2011, par Benoît XVI (Joseph Ratzinger, 2005-2013).
La devise de saint Guido Maria Conforti, « Caritas Christi Urget Nos » (la charité du Christ nous presse), résume le programme de l'institut missionnaire qu'il créa, une famille religieuse entièrement consacrée au service de l'évangélisation sous le patronage de saint François-Xavier, le grand apôtre de l'orient.
Toute jeune, elle fut moniale à Jouarre puis première abbesse de Chelles dans la Brie champenoise, choisie par la sainte reine Bathilde. Sa sainteté n'a d'autre source que la réalisation, en quarante-cinq ans, de la vie monastique dans la fidélité à tout instant et au quotidien à ses engagements religieux.
Elle assuma les charges d´infirmière, de directrice d´école et de prieure.
Sa communauté devint très nombreuse, surtout grâce à l´affluence de filles anglo-saxones.
(d'après les saints de Chelles)
Illustration: reliquaire de Sainte Bertille, paroisse de Chelles.
Au monastère de Chelles dans le diocèse de Meaux, vers 705, sainte Bertille, qui, toute jeune, fut moniale à Jouarre, puis la première abbesse du monastère fondé à Chelles par la reine sainte Bathilde.
Martyrologe romain
et sainte Elisabeth, parents de Jean-Baptiste et de la parenté de la Vierge Marie. Lui était prêtre et c'est pendant qu'il accomplissait son service que l'ange Gabriel vint lui dire qu'il pourrait enfin avoir l'enfant tant attendu. Zacharie émet des doutes en raison de son âge et il en devint muet jusqu'au jour de la naissance de Jean le Baptiste. Sa joie éclatera dans l'hymne du "Benedictus". Quant à Elisabeth, sa joie, quelques semaines auparavant, avait été le tressaillement de son propre enfant au jour de la Visitation où jaillit l'action de grâces du "Magnificat". Le Christ est toujours source de joie et de bonheur.