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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Tanguy et aux très Saintes Âmes du 19 novembre

SAINT DU JOUR
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Date 19 novembre

Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.

Saint Siège

Saint Tanguy


abbé en Bretagne (date ?)
et sa sœur sainte Haude.


 

A quelle époque a-t-il vécu, nul ne peut le dire. Ce qu'il a fait, seule la légende peut en parler. Ce qui est sûr c'est qu'il fut très tôt l'objet d'un culte populaire à l'abbaye de Saint Matthieu, au Conquet, à la pointe océane du Finistère. Les statues qui l'honorent ne se comptent plus dans le Finistère et le Léon.
Voir aussi l'abbaye de Saint-Matthieu ou Saint-Mathieu ou Saint-Mahé de Fine-Terre (Loc Mazé Pen-ar-Bed ou Fin ar Bed) ou de Fine-Poterne.
Tanguy et Haude, chapelle de KersaintLa légende dit qu'il était fils d'un seigneur de Tremazan qui a laissé sa sœur Haude au pays alors qu'il est envoyé à la cour pour son éducation. A son retour sa belle-mère dénonce celle-ci comme déshonorant la famille. Tanguy la tue, la victime prend sa tête et rentre à la maison pour demander les sacrements. Horrifié Tanguy se repent sévèrement et se forme à la vie monastique sous la direction de l'évêque saint Pol de Léon avant de fonder sa propre abbaye.
Illustration: Tanguy et Haude, chapelle de Kersaint (29860).
- Une minute pour découvrir Saint Tanguy à Plougonvelin, vidéo
"Le souvenir de St Tanguy et de Ste Haude n'a pas totalement disparu: en dehors de la pointe St Matthieu et du Conquet, ils sont vénérés surtout à la chapelle de Kersaint, qui touche Trémazan."
Saint Tanguy et Sainte Haude (diocèse de Quimper et Léon) 

Sainte Mechthild von Hackeborn


Moniale et mystique allemande

Mechthild von Hackeborn naît en 1241, au château de Helfta, dans une famille noble et puissante. Sa sœur aînée étant abbesse au monastère des cisterciennes de Rodersdorf, la petite fille lui fut confiée, dès l'âge de sept ans, pour son éducation. Très vite Mechthild se distingua par son humilité, sa ferveur, son amabilité et l'intensité de sa foi.

Devenue religieuse, elle se verra confier la charge de chantre et de maîtresse des novices. Les sœurs se réunissaient autour d'elle, surnommée « le rossignol de Dieu », pour entendre la Parole de Dieu, comme autour d'un prédicateur. De nombreuses personnes extérieures au monastère sollicitaient son aide et ses sages conseils.

Parmi ses élèves, une moniale particulièrement douée se signalera : sainte Gertrude la Grande (fêtée le 16 novembre). La vie spirituelle de Mechthild, d'une richesse rare, s'enracinera dans la Lectio Divina et la contemplation du Christ Glorieux.

Elle bénéficiera de nombreuses visions du Sacré-Cœur de Jésus comme amour victorieux et exercera une profonde influence sur la spiritualité catholique. Dans l'une de ses visions, Mechthild entendit le Seigneur Jésus lui dire : « Vois combien Mon Amour est grand : si tu veux bien le connaître, tu ne le trouveras nulle part ailleurs mieux exprimé que dans l'Évangile. Personne n'a jamais entendu exprimer des sentiments plus forts et plus tendres que ceux-ci : Comme le Père M'a aimé, Moi aussi Je vous ai aimés ». (Saint Jean 15, 9). (Liber specialis gratiae VI, 1).

C'est à l'âge de 58 ans que Mechthild, dans le monastère d'Helfta, s'endormit dans la paix du Seigneur, le 19 novembre 1299.

Saint Rafał (Józef) Kalinowski
Carme polonais

 Saint Raphaël Kalinowski est inscrit au calendrier des saints en date du 19 novembre car son « dies natalis » (15 novembre) tombait le jour de la commémoraison de tous les défunts de l'Ordre du Carmel.

Joseph Kalinowski naît à Vilna en Lituanie le 1er septembre 1835 dans une famille catholique. Deuxième fils d'André Kalinowski et de Joséphine Połońska ; sa maman meurt quelques semaines après la naissance de Joseph. Le père de Joseph se marie en secondes noces avec la sœur de sa première épouse qui lui donne trois enfants. Après neuf ans de mariage, André Kalinowski perd sa seconde épouse. Il contractera un troisième mariage avec Sophie Puttkamer de qui naîtront quatre autres enfants. Cette troisième mère eut sur Joseph une grande influence lorsque celui-ci fut éprouvé par une crise religieuse lors de ses études à l'Académie militaire de Saint Pétersbourg. Il faut préciser ici que la Pologne et la Lituanie étaient liées entre elles par une union fédérale signée à Krewno en 1385. Opprimées par la Russie depuis 1772, les tsars firent fermer les universités de Pologne et de Lituanie et les étudiants étaient contraints d'étudier dans les universités de Russie. C'est ainsi que Joseph s'orienta dans les sciences exactes à l'Ecole de Génie militaire à Saint-Pétersbourg. Ses études terminées en 1857, il reçoit le grade d'ingénieur-lieutenant ; il exerce pendant quelques temps sa profession d'ingénieur dans une région solitaire de Russie, à Kursk. Par la profonde solitude du lieu, par la lecture du livre des Confessions de Saint Augustin et d'un petit livre de piété mariale, s'amorce chez lui une profonde conversion. Il dira: « Je regarde la vie maintenant avec plus de calme, et ses plaisirs ont perdu pour moi beaucoup de leurs charmes. »

Par la suite, il sera assigné à Brest en Pologne où il découvrira la persécution que les tsars russes infligeaient aux catholiques de Pologne et de Lituanie. Il fallait à tout prix « russifier ces peuples ». C'est ainsi que Joseph quitte l'armée russe à laquelle il appartenait pour se consacrer à la défense de sa nation. Il participe à l'Insurrection polonaise de janvier 1863 contre la puissance militaire russe sachant d'emblée que cette insurrection ne pouvait qu'échouer.
Le 24 mars 1864, Joseph est arrêté par le gouvernement russe et condamné à mort mais sa peine est commuée à dix ans de travaux forcés en Sibérie. Le 29 juin 1864, avec plusieurs compatriotes, il quitte Vilna pour la Sibérie. La déportation dure dix mois et est empreinte de grandes souffrances. Joseph se comporte envers ses compagnons de misère avec une très grande charité. Il puise la force de supporter les souffrances dans la prière. Il écrira lui-même : « Le monde peut me priver de tout, mais il me restera toujours un lieu caché qui lui est inaccessible : la prière ! En elle, on peut recueillir le passé, le présent et l'avenir et les placer sous le signe de l'espérance. Oh Dieu, quel grand trésor tu accordes à ceux qui espèrent en toi. »

C'est durant cette longue période d'exil en Sibérie qu'il se sent appelé au sacerdoce. Après dix ans d'exil, Joseph est libéré le 2 février 1874. Il pouvait s'établir en Pologne mais n'avait pas le droit de retourner en Lituanie, sa terre natale.
À son retour d'exil, Joseph Kalinowski, reconnu pour ses qualités d'éducateur à la foi profonde, est sollicité pour devenir précepteur du jeune prince Auguste Czartoryski, âgé de 16 ans. C'est à Cracovie en Pologne à l'automne 1874 qu'il rencontre pour la première fois le prince Auguste mais aussi sa tante, jadis princesse, devenue religieuse carmélite déchaussée du nom de Marie-Xavière de Jésus. Or cette religieuse carmélite, après avoir sollicité pendant longtemps la prière dans d'autres monastères afin que le Seigneur envoie celui qui favoriserait le développement de l'Ordre du Carmel en Pologne, reconnaît en Joseph Kalinowski la personne toute désignée pour cette mission. Il fallait donc prier dorénavant pour la vocation au Carmel de Joseph Kalinowski.

Pendant un peu plus de deux ans, Joseph s'occupe de l'éducation du prince Auguste à Paris. À l'automne 1876, il avoue dans une lettre adressée à sa famille, son désir profond de se consacrer au Seigneur dans l'Ordre du Carmel. L'été 1877, il prend congé du jeune prince Auguste et se rend en Autriche à Linz pour rencontrer le provincial des Carmes Déchaux de la province austro-hongroise à laquelle était rattaché l'unique couvent carmélitain de Pologne à Czerna près de Cracovie.

Le 15 juillet 1877, Joseph Kalinowski entre au noviciat des Carmes Déchaux à Graz en Autriche ; il est âgé de 42 ans. On lui donne le nom de Raphaël de Saint Joseph. Il prononce ses premiers vœux le 26 novembre 1878 et est envoyé au couvent de Raab en Hongrie pour y effectuer ses études de philosophie et de théologie.
Le 27 novembre 1881, il prononce ses vœux solennels et est envoyé en Pologne au couvent de Czerna. Il sera ordonné prêtre en 1882 à l'âge de 46 ans. Dès l'année 1883, il devient prieur de ce couvent. C'est de la communauté de Czerna que refleurira le Carmel masculin en Pologne.

Le ministère du père Raphaël de Saint Joseph sera des plus féconds. Vicaire provincial et visiteur des monastères de carmélites, il sera leur confesseur et leur directeur spirituel. De plus il est le promoteur de deux fondations de monastères de carmélites dont un en Ukraine. Encouragé par le père général de l'Ordre du Carmel, le père Gotti, il fonde un couvent masculin à Wadowice et un petit séminaire dont le but est de former des garçons qui ont un attrait vocationnel pour le Carmel. Son ministère rejoint aussi les fidèles laïcs en organisant le Tiers-Ordre séculier et la Confraternité du Carmel. Il aura aussi le souci de recouvrer les archives conventuelles du passé, dispersées lors des suppressions des monastères. De nombreux documents relatant l'histoire des anciens couvents seront retrouvés et publiés sous le titre : « Chroniques Carmélitaines ». Plusieurs ouvrages carmélitains seront aussi publiés grâce à son initiative.

Le père Raphaël de Saint Joseph sera le « restaurateur du Carmel polonais » non seulement par ses fondations et initiatives diverses contribuant à l'essor du Carmel en Pologne mais surtout par sa vie d'union à Dieu, soutenue par l'oraison, le recueillement, le silence et l'austérité de vie. Il dira lui-même: « Notre tâche principale au Carmel est de converser avec Dieu en toutes nos actions. »
Il meurt à l'âge de 72 ans au couvent de Wadowice le 15 novembre 1907, jour de la commémoraison de tous les défunts de l'Ordre du Carmel.

Rafał Kalinowski fut béatifié à Cracovie le 22 juin 1983 et canonisé à Rome le 17 novembre 1992 par saint Jean Paul II (Karol Józef  Wojtyła, 1978-2005), pape originaire de la ville de Wadowice où mourut le père Rafał.

SAINT ABDIAS

PROPHÈTE

 

Quatrième des petits prophètes, Abdia est l’auteur du livre le plus bref de l’Ancien Testament. Il vit après la conquête de Jérusalem de 587 av.C. et lance sa prophétie contre les Edomites, en leur pré annonçant la colère du Seigneur. Les exégètes le considèrent comme l’annonceur du Messie.  

« Malheur à ceux qui profitent de la détresse des autres »

Le Livre d’Abdias est un cri de révolte contre le peuple d’Edom qui profite des malheurs d’Israël.

En effet, en 587, c’est la catastrophe pour le Royaume de Juda dont la capitale Jérusalem tombe sous les attaques des Babyloniens. A ce moment là, le peuple d’Edom (dont le Genèse indiquait qu’il était de la lignée d’Esaü, le frère de Jacob) en profite pour piller tout ce qu’il peut chez son malheureux voisin.

Le prophète hurle sa colère contre ces profiteurs. Il annonce qu’eux aussi, en leur temps, seront punis par Dieu.

Il faut enfin noter qu’il s’agit, avec l’épître à Philémon, du livre le plus court de la Bible puisqu’il ne comporte qu’un seul chapitre.

• il est fait mention des exactions d’Edom contre Jérusalem, ce qui situe le livre après – 587.

• par ailleurs, il semble que le pays d’Edom soit en prise avec un adversaire sur le point de le détruire. Or Edom sera effectivement conquis avec violence vers -450.

Il est possible qu’un premier oracle donné dans le contexte du début de l’exil, peu de temps après la chute de Jérusalem ait été ensuite repris et amplifié lorsqu’Edom a été sur le point d’être écrasé.

Soulignons enfin qu’Abdias exploite beaucoup de matériaux empruntés au livre de Jérémie (49,7-10.14-16).

 Les Fêtes des Saintes Âmes du Jour


Saint Abdias  prophète (VIe siècle av. J.-C.)
Saint Aldegrin  moine dans le Jura (✝ 939)
Saint Anastase II  Pape (50e) de 496 à 498 (✝ 498)
Saint Atton  (✝ 1010)
Bienheureux Aymard  abbé de Cluny (✝ 942)
Saint Barlaam  Martyr à Antioche de Syrie (✝ v. 303)
Saint Cydroine  martyr (IIIe siècle)
Bx Elisée Garcia et Alexandre Planas  martyrs espagnols (✝ 1936)
Sainte Ermenburge  abbesse (✝ 700)
Saint Eudes  premier abbé de Monestier, en Auvergne (✝ v. 720)
Saint Exupère  martyr à Vienne sur le Rhône (✝ v. 170)
Saint Fauste d'Alexandrie  Diacre (IVe siècle)
Saint Héliodore  Martyr en Pamphilie (IIIe siècle)
Saint Hilarion  (✝ 882)
Saint Houardon  Evêque de Saint-Pol-de-Léon dans le Finistère (✝ 577)
Bienheureux Jacques Benfatti  prêtre dominicain (✝ 1332)
Saint Jacques de Sasseau  (✝ 865)
Saint Maxime  Prêtre et martyr (IIIe siècle)
Sainte Mechtilde de Helfta  moniale en Allemagne (✝ v. 1298)
Saint Philarète de Moscou  métropolite de Moscou (✝ 1867)
Saint Raphaël Kalinowski  Carme polonais (✝ 1907)
Saint Raymond de la Bruguiere  hospitalier de Saint Jean de Jérusalem (✝ v. 1180)
Saint Simon  ermite (Xe siècle)
Saint Théodemir  (✝ 585)
Bienheureux Tuton  (✝ 815)

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