« - J'accepterais si j'étais Alexandre
- Moi aussi,... si j'étais Parménion »
Après sa victoire à Issos sur le roi des Perses, Alexandre III, fils de Philippe II de Macédoine, reçoit de son ennemi des propositions de paix.
Son vieux général Parménion lui fait valoir l'avantage de la paix mais le succès donne des ailes au conquérant. Alexandre ne veut plus rien d'autre que l'élimination du puissant empire perse.
Il commence à prendre la mesure de son prodigieux destin. D'où cet étonnant dialogue entre le général et le Conquérant.
« Que ton aurore est belle à l'horizon du ciel, O Aton vivant, initiateur de la vie! »
Aménophis IV est un pharaon égyptien de la XVIIIe dynastie (Nouvel Empire). Il gouverne aux côtés de sa femme Nefertiti, dont quelques portraits nous ont conservé la beauté.
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Il entre en rébellion contre le puissant clergé d'Amon et tente d'imposer le culte d'un dieu unique, Aton. Lui-même prend le nom d'Akhenaton («Splendeur d'Aton») et fonde une éphémère capitale seulement connue sous son nom arabe, El Amarna. Dans cette ville, des temples à ciel ouvert permettent d'adorer le disque solaire (Aton lui-même).
Le culte d'Aton ne survivra pas à son fondateur, lequel nous a légué ce très beau poème mystique, reproduit par l'archéologue James Henry Breasted (1865-1935) :
« Que ton aurore est belle à l'horizon du ciel,
O Aton vivant, initiateur de la vie!
Lorsque tu te lèves à l'Orient,
Tu remplis l'univers de ta beauté.
Tu es beau, grand, éclatant, haut au-dessus de la terre,
Tes rayons embrassent la terre et tout ce que tu as créé.
Tu es Ré et tu les tiens tous captifs,
Tu les unis tous par ton amour
Quoique tu sois loin, tes rayons sont sur la terre.
Quoique tu sois haut, les traces de tes pas sont le jour. »