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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Faire fructifier les talents, c'est travailler avec l'intelligence et amour

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 25, 14-30


En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples cette parabole :
« Un homme qui partait en voyage
appela ses serviteurs et leur confia ses biens.
À l'un il remit une somme de cinq talents,
à un autre deux talents,
au troisième un seul talent,
à chacun selon ses capacités.
Puis il partit.

Aussitôt, celui qui avait reçu les cinq talents
s'en alla pour les faire valoir
et en gagna cinq autres.
De même, celui qui avait reçu deux talents
en gagna deux autres.
Mais celui qui n'en avait reçu qu'un
alla creuser la terre et cacha l'argent de son maître.

Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint
et il leur demanda des comptes.
Celui qui avait reçu cinq talents
s'approcha, présenta cinq autres talents
et dit :
“Seigneur,
tu m'as confié cinq talents ;
voilà, j'en ai gagné cinq autres.”
Son maître lui déclara :
“Très bien, serviteur bon et fidèle,
tu as été fidèle pour peu de choses,
je t'en confierai beaucoup ;
entre dans la joie de ton seigneur.”
Celui qui avait reçu deux talents s'approcha aussi
et dit :
“Seigneur,
tu m'as confié deux talents ;
voilà, j'en ai gagné deux autres.”
Son maître lui déclara :
“Très bien, serviteur bon et fidèle,
tu as été fidèle pour peu de choses,
je t'en confierai beaucoup ;
entre dans la joie de ton seigneur.”

Celui qui avait reçu un seul talent s'approcha aussi
et dit :
“Seigneur,
je savais que tu es un homme dur :
tu moissonnes là où tu n'as pas semé,
tu ramasses là où tu n'as pas répandu le grain.
J'ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre.
Le voici. Tu as ce qui t'appartient.”
Son maître lui répliqua :
“Serviteur mauvais et paresseux,
tu savais que je moissonne là où je n'ai pas semé,
que je ramasse le grain là où je ne l'ai pas répandu.
Alors, il fallait placer mon argent à la banque ;
et, à mon retour, je l'aurais retrouvé avec les intérêts.
Enlevez-lui donc son talent
et donnez-le à celui qui en a dix.
À celui qui a, on donnera encore,
et il sera dans l'abondance ;
mais celui qui n'a rien
se verra enlever même ce qu'il a.
Quant à ce serviteur bon à rien,
jetez-le dans les ténèbres extérieures ;
là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !” »

 

La parabole des talents


Les talents nous sont offerts. Nous avons l'Espérance du Royaume entre les mains. Mais seuls ceux qui choisissent le Seigneur pour Roi, sans annexer pour eux-mêmes le pouvoir, seuls ceux qui ne capitalisent pas leurs talents, en les serrant dans le mouchoir de leur vie terrestre, entreront dans le Royaume des Cieux.

 

Méditation de l'Evangile du dimanche 15 novembre


Comme Jésus monte à nouveau vers Jérusalem (vers sa Passion, pour Lui, vers la Royauté, pensent beaucoup), la foule trépigne car elle croit pressentir le Règne de Dieu tout proche. Jésus leur raconte alors la parabole des mines et des talents pour détromper leur espérance terrestre, y soulignant cette opposition qui bientôt Le conduira à la croix :

“Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous.” Ce sera le cri des princes des prêtres à Pilate : “Nous n'avons pas d'autre roi que César !”

Voilà donc ce que Jésus met dans la bouche de ses concitoyens, car c'est Lui, évidemment, le Roi qui part pour un pays lointain, le pays de son Père, et toute la parabole n'est que la prédiction de sa Passion, de sa mort, de sa Résurrection et de son lointain retour glorieux. Car Il reviendra. Mais va s'installer d'abord, après son départ, après sa mort, une longue période d'attente.

Non, le retour du Seigneur n'est pas pour demain et n'a rien à voir avec une royauté terrestre, immédiate, qui donnerait l'autonomie à Israël.

Le Royaume de Dieu est parmi nous bien sûr, mais tout autre. Il débute par une période de lutte, dont le Roi semble absent. Retourné près du Père, Il est invisible. C'est le temps de la Foi. Et pourtant, Il a donné ses consignes avant de partir :

“Ayant appelé dix serviteurs qu'il avait, il leur donna dix mines et leur dit : faites-les valoir jusqu'à ce que je revienne” Le mot de Jésus emprunté à la langue du négoce veut dire : “Faites de bonnes affaires”.

Les talents nous sont offerts. Nous avons l'Espérance du Royaume entre les mains. Mais seuls ceux qui choisissent le Seigneur pour Roi, sans annexer pour eux-mêmes le pouvoir, seuls ceux qui ne capitalisent pas leurs talents, en les serrant dans le mouchoir de leur vie terrestre, entreront dans le Royaume des Cieux.

Il s'agit toujours de choisir les chemins difficiles de la liberté chrétienne. Ces chemins ne sont ni ceux du pouvoir ni ceux de la richesse, mais ceux du don de soi-même.

Dans l'ordre surnaturel et du Royaume, notre faible activité humaine, appuyée sur l'amour envers ce Roi lointain, et sur la confiance sans faille de son retour, cette activité se voit comblée par la réponse royale :

“Au lieu de dix mines gagnées, voici dix villes à gouverner”.

Notre train-train quotidien sera transformé en gloire éternelle, si nous avons su rester fidèle au roi lointain, dans la foi :

“Un homme de noble origine s'en alla vers un pays lointain, dans le dessein de recevoir la royauté et de revenir”

Mais celui qui refusera l'amour dans le quotidien perdra irrémédiablement tout car non seulement la seule récompense valable, la vision de Dieu lui échappera, mais il maudira cette vie terrestre vide et mal employée. La phrase de Jésus, dans sa forme passive, indique la stupeur de celui qui réalise brusquement le vide de sa vie et voit que l'essentiel, par sa faute, lui file entre les doigts.

“Je vous le dis : à quiconque possède, on donnera ; mais à qui n'a rien, on enlèvera même ce qu'il a…”

Je trouve d'ailleurs mal traduite la phrase : “Mais à qui n'a rien, on enlèvera même ce qu'il a”. Dieu apparaît, dans le texte français, comme un tyran sadique qui se réjouit de ruiner encore davantage le malheureux à qui échappe la Vie Eternelle. Mais le sens est tout autre dans le texte originel de Jésus : le passif “est enlevé” ne s'applique pas à Dieu, mais à celui qui, dans un retour sur lui-même se rend bien compte que “lui est enlevé“, même la consolation du bonheur terrestre qu'il croyait posséder.

En effet, les plaisirs, les biens, le pouvoir, tout cela n'est vraiment rien que du vent face à la Vie Eternelle qui lui échappe de par sa propre faute. Et cela, il ne le voit que trop clairement.

Père Gabriel

Bienheureux Columba Marmion (1858-1923)
abbé

Les « instruments des bonnes œuvres » (Le Christ Idéal du Moine, éd. DDB, 1936 ; p. 195-196 ; rev.)
« Entre dans la joie de ton seigneur » (Mt 25,21)

Tenons sans cesse les regards fixés sur l’idéal divin ; travaillons à réaliser en nous cette perfection à laquelle Dieu veut que nous parvenions pour imiter son divin Fils. Celui-ci est la forme de notre éternelle prédestination, et pour chacun de nous il existe « une mesure suivant laquelle le Christ doit nous être donné » (Ep 4,7). Nous ne savons pas, ici-bas, quelle est cette mesure, quelle est la mesure fixée par Dieu de notre prédestination ; mais à coup sûr, elle va former le Christ en nous, reproduire les traits de cet idéal unique que le Père lui-même indique à notre égard.

            Si nous sommes fidèles, malgré les tentations et les difficultés, à travailler à cette œuvre, le jour de la récompense promise par Dieu sonnera pour nous. (…) Si nous avons eu cette application constante que sait apporter l’amour à remplir parfaitement les désirs de notre Père des cieux, si nous avons « toujours fait ce qui lui plaît » (Jn 8,29), nous recevrons assurément la récompense magnifique promise en ces termes par celui qui est la Fidélité même : « Venez, bon serviteur ; parce que vous avez été fidèle sur un petit nombre de choses, entrez dans la joie de votre Seigneur ; je vous ferai part de grands biens » (cf. Mt 25,21). Chaque saint qui entre au ciel entend cette parole bénie ; c’est le salut de bienvenue qu’il reçoit du Christ Jésus.

            Et quels sont ces biens que Notre-Seigneur lui donne en partage ? Dieu même, dans sa Trinité et ses perfections ; et avec Dieu, tous les biens spirituels. À ce Dieu l’âme sera « semblable parce qu’elle le verra tel qu’il est » (1 Jn 3,2). Par cette vision ineffable qui succède à la foi, elle sera fixée en Dieu, et trouvera en lui la stabilité divine ; elle adhérera pour toujours, dans une étreinte parfaite, et sans crainte de le perdre jamais, au Bien suprême et immuable.

Homélie du Père Gilbert Adam

 

“Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.”

Mt. 25, 14-30

 

"« C’est comme un homme qui partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens. À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit."

Jésus marche vers Jérusalem, bientôt il sera élevé au ciel pour nous y préparer une place. La parabole que nous entendons dit quelque chose de notre passage vers le Royaume. La Parole de Dieu nous invite à une la vigilance active pour ne pas manquer le rendez-vous. Il pourrait arriver bientôt ! Jésus veut nous stimuler dans notre attente. Le terme de « serviteur » signifie que nous ne sommes pas les propriétaires de cette terre. Nous ne sommes pas propriétaires de notre vie, elle ne nous appartient pas, elle appartient au Seigneur. Nous pouvons l’enrichir en faisant fructifier tous les dons qui nous sont donnés et qui viennent du ciel. Un talent représente quinze années de travail, c’est une somme importante ! Nous sommes invités à une vigilance confiante et non à une inquiétude peureuse et paralysante. Il y a une urgence à nous laisser interroger pour entendre la Parole de Dieu. Il nous faut entrer dans le rayonnement d’Amour de la Trinité sainte. Jésus nous laisse le temps de faire fructifier les dons qu’il nous a obtenus par sa Passion et par sa Croix. Dans l’attente du Seigneur, il s’agit de nous préparer pour accueillir l’Amour. Les talents que nous recevons sont significatifs d’un enrichissement !

"Aussitôt, celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître."

Cette vie nous est offerte comme un cadeau très merveilleux. Jésus nous constitue gérant de son Amour. Ce qu’il nous donne gratuitement, il nous invite à le lui redonner enrichi de la manière dont nous lui avons répondu avec amour. Nous recevons notre vie humaine de Dieu, avec beaucoup de capacités ! La confiance et la gratuité sont le climat fécond de l’amour : « Celui qui a recevra encore, il sera dans l’abondance. » Les talents enrichissent notre vie humaine d’une manière surprenante ! Le capital peut doubler, c’est une façon d’exprimer la vie divine qui nous est proposée. Le don de l’Amour peut se décupler à l’infini. Toutes les possibilités d’amour qui nous sont données dans notre vie humaine qui peuvent être divinisée pour entrer dans le Royaume.

"…Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit : “Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient."

Son maître lui répliqua : “Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu. Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts. Les deux premiers serviteurs, après le départ de leur maître, se mettent tout simplement au travail, sans plus de préoccupations. Nous pouvons aussi garder au cœur la mémoire de Jésus qui nous sauve. Libérés, avec des énergies nouvelles et une grande confiance, nous nous mettons au travail. Nous gardons au cœur la mémoire du Seigneur Jésus dans la pensée de sa miséricorde qui résonne en nous. C’est un espace ouvert à notre liberté et à notre responsabilité pour faire fructifier nos dons, et pour préparer la venue du Royaume qui nous est proposé. Le serviteur blâmé a vécu dans l’inquiétude et dans la crainte. Comme lui, nous pouvons être paralysé par la peur et la crainte. Thérèse de Lisieux disait : « C’est la confiance et rien que la confiance qui nous conduit à l’amour. » La rencontre de Jésus est une rencontre d’amour, celle du bien-aimé avec sa bien-aimée. Cette bien-aimée, c’est chacun de nous identifié à son Bien-aimé. Le talent qui nous est donné est le don de Dieu qui est encore plus précieux que notre vie, il est enrichi à l’infini.

Nous demandons la grâce de comprendre le cadeau que Dieu nous fait en nous donnant la vie divine.

19 /21 Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.”22 Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit : “Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres.”23 Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” 24 /28 Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix.29 À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. 30 Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !”

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