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Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

La FOI que Dieu exige de nous, nous mène sur le chemin du Paradis

 

La Foi que Dieu exige de nous

 

 

Pour croire et avoir la foi, il faut connaître D.ieu  

La véritable Foi est avant toute autre considération, la Foi en YHWH (Dieu), en sa Divine Parole incarnée par, Yeshoua Ha Mashiah (Jésus-Christ) et en la Toute Puissance de son Saint-Esprit.

 Mais une croyance qui s’arrêterait là, serait semblable à une idolâtrie, que D.ieu condamne fermement

Ce qui implique une bonne définition de mot Foi !

Le mot « Foi » est un mot d'une importance extrême pour le salut, puisque la bible nous déclare que la Rédemption (le rachat) pour le salut en Yeshoua Ha Mashiah (Jésus-Christ) repose sur la FOI.

« Romains 1 :17 parce qu'en lui est révélée la justice de D.ieu par la foi et pour la foi, selon qu'il est écrit : Le juste vivra par la foi. »

Premier principe à retenir

La bible a parfaitement défini le sens de la Foi qui est un don de Dieu, par sa parole écrite, ce qui devrait nous faire comprendre qu’il n’existe pas de véritable Foi sans la parole de D.ieu révélée, et d’autre part, par son Saint-Esprit, qui nous guide dans sa lecture.

La Foi (comme une graine) est le don de la parole de D.ieu, qui se greffe sur notre intelligence, en recevant l’assistance gracieuse du Saint-Esprit, pour nous aider à comprendre les Vérités révélées.

Cœur et Cerveau au temps de Jésus

Pour bien comprendre les paroles de D.ieu, il faut souvent faire l’effort de retourner aux racines de l’Olivier Franc (L’histoire et les traditions d’Israël).

Il faut savoir que dans l’esprit hébraïque la notion de « Cœur » était différente que chez les occidentaux. Pour un occidental le « cœur est le siège des émotions subjectives et le cerveau celui des réflexions objectives. Mais chez les hébreux du temps de Yeshoua (Jésus) et donc dans le texte biblique, le cœur désignait une adhérence globale qui comprend l’adhérence objective, intellectuelle et l’adhérence sentimentale émotionnelle et donc subjective. (Ce que les occidentaux désignent par cœur). Quand la bible parle de cœur et de Foi il faut donc comprendre une adhérence complète disons de cœur et d’esprit. C’est l’adhérence à une idée forgée dans l’esprit et adoptée sans réserve.

Mais retournons encore aux sources

Le mot « Foi » en Français, est la traduction des mots Hébreux : Aman, Emuwnah, et Emeth ;  et pour le nouveau testament, la traduction du mot latin « fides », lui-même traduit du grec « pistis » qui, transcrivait en réalité l'hébreu « Emuwnah ». Or, le verbe « aman » de la même famille qu’Emuwnah veut dire « être certain de la vérité ». Le mot « Amen » même étymologie est très bien traduit par : « Ainsi soit-il » de ce que nous avons entendu. Rendre « Emuwnah » par le mot « Foi » est donc une déviation notable de son sens premier et une hellénisation de la pensée biblique.

Dans la bible il nous est dit

Deutéronome 9 : 23 Et lorsque YHWH (Celui Qui Est) vous envoya à Kadès-Barnéa, en disant : Montez, et prenez possession du pays que je vous donne ! Vous fûtes rebelles à l'ordre de l'Eternel, votre D.ieu, vous n'eûtes point foi en lui, et vous n'obéîtes point à sa voix.

Habaquq 2 :  4 Voici, son âme s'est enflée, elle n'est pas droite en lui ; Mais le juste vivra par sa foi.

Il s’agit donc ici d’une adhérence à la loi de D.ieu écrite, étudiée, acceptée, et en y adhérant de tout son cœur ?  Aucune idée subjective ou mystique dans ce verset !

Esaïe 8 : 2 Je pris avec moi des témoins dignes de foi …

Juges 9 : 15 Et le buisson d'épines répondit aux arbres : Si c'est de bonne foi…

Juges 9 : 16 Maintenant, est-ce de bonne foi….

Juges 9 : 19 Si c'est de bonne foi et avec intégrité….

 (Le mot utilisé dans ces trois derniers versets est Emeth.)  

Emeth : fidélité, vérité, vrai, intègre, assurance, bonne foi, sécurité

Matthieu 6 : 30 gens de peu de foi (le mot foi est ici oligopistos)

Oligopistos = oligo signifie petit et pistos signifie foi.

Mais à quel genre de « Foi » Jésus se référait-il ?

Yeshoua étant Juif et parlant l’araméen, se référait sans doute à l’une des trois expressions que nous retrouvons dans l’ancien testament : aman, emuwnah ou emeth, que nous venons d’étudier, et comme la bible dit que : « la foi vient de ce qu’on entend » Ici encore nous ne trouvons aucune forme subjective, mystique ou d’une croyance aveugle !

En disant « Homme de peu de foi » Jésus affirmait simplement qu’ils manquaient de : vérités bibliques, connaissances, de fidélité, de confiance, de constance, de loyauté, où de bonne foi.

Habaquq 2 : 18 A quoi sert une image taillée, pour qu'un ouvrier la taille ? A quoi sert une image en fonte et qui enseigne le mensonge, Pour que l'ouvrier qui l'a faite place en elle sa confiance, Tandis qu'il fabrique des idoles muettes ?

La différence entre D.ieu et les idoles, c’est la parole que des oreilles écoutent

C’est pour cela qu’en hébreu le mot « Emuwnah » désigne quelque chose qui est stable, certain, sûr, de contrôlable, de tangible et de vérifiable. Le mot « Emuwnah » est construit sur le mot « Amen », qui revient souvent dans le langage Chrétien.  On le traduisait aussi par : « Ainsi soit-il ». Ou « Que les choses dont nous parlons s’accomplissent ! » ce qui est une très bonne traduction !

La FOI consiste donc à recevoir, comprendre, aimer, adhérer, puis mettre en pratique les paroles de D.ieu, et glorifier celui qui les a incarnés !

Ce qui implique Ceci :

Comme on ne peut pas « désapprendre » ce qu’on a appris, ni « de comprendre » ce que l'on a compris, nous avons la preuve évidente que l’on ne peut pas perdre la foi, et donc que l’on ne peut perdre son salut.

La progression dans la foi exige plusieurs étapes, précisées par Jésus en Jean 8 :31-32.

Jésus disait alors aux Juifs qui avaient cru en lui : Jean 8 :31-32 « Si vous demeurez en ma parole, vous êtes vraiment mes disciples, et vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira ». Et voyant l'incrédulité des pharisiens, il leur prédit : « Quand vous aurez dressé en haut le Fils de l'homme... » Curieusement c'est la prédiction de son témoignage suprême devant l'incrédulité des responsables du peuple qui allume la foi : « Comme il parlait ainsi, beaucoup crurent en lui... » Il exhorte donc ces hommes à progresser dans leur « Foi » naissante par une adhérence de principe, en se démarquant déjà de l'incrédulité des chefs du peuple et des docteurs.

La chose est claire dans la parole de Dieu 2 Timothée 3 :16 : « Toute écriture est inspirée de D.ieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice »

Paul disait en Romains 10 : 8 Que dit-elle donc ? La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Or, c'est la parole de la foi, que nous prêchons. Dans ces versets Paul faisait référence aux versets de : Deutéronome 30 : 10 à 16 qui disent clairement :10 lorsque tu obéiras à la voix du Père notre D.ieu, en observant ses commandements et ses ordres écrits dans ce livre de la loi, (C’est-à-dire aux ordonnances écrites et vérifiables de D.ieu) lorsque tu reviendras à JHVH, ton Dieu, de tout ton cœur et de toute ton âme.

C’est la Foi que D.ieu, son fils Jésus, et Paul ordonnent

Hébreux 11 :1 Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas.

Romains 10 : 17 Ainsi la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole de Christ.

La foi basée sur la Vérité « Emuwnah » vient de ce que l’on entend

Ephésiens 2 : 8 Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu.

Bien sûr que la Foi « Emuwnah » vient de D.ieu puisqu’elle est la Vérité et que Christ l’incarne. Il ne s’agit nullement d’un acte magique comme si D.ieu injectait la foi à certains. Non ! la Foi vient de ce que l’on entend et donc d’une Vérité révélée audible ment.

Luc 17 : 5 Les apôtres dirent au Seigneur : Augmente-nous la foi.

Nous pourrions traduire se verset par « Augmente notre connaissance de D.ieu »

La FOI que Dieu exige de nous est le chemin du Paradis

Par Edouard Cothenet

Bibliste, professeur honoraire de l’Institut catholique de Paris

mosaïque du latran

Par rapport aux nombreux mythes sur l’âge d’or le récit biblique se caractérise par sa sobriété. Le jardin d’Eden, – appelé paradeisos dans la Septante, - se présente comme une oasis, bien arrosée. Selon la notice savante qui a été ajoutée, il se trouve à la naissance des grands fleuves qui irriguent la Mésopotamie. Au milieu du jardin pousse l’arbre de vie, bien connu en Orient ; cependant l’arbre de la connaissance du bien et du mal ne se trouve que dans la Bible. Il est au centre du drame.

En désignant Dieu comme YHWH Elohim, le narrateur des chapitres 2 et 3 désigne le Dieu d’Israël comme le Dieu de l’univers. Loin d’être ethnocentrique, le récit concerne toute l’humanité. La vie en Eden se caractérise par la paix qui y règne. Rien à redouter des animaux, comme le dira Isaïe dans un poème messianique (Is 11,6-9). L’homme et la femme vivent dans la transparence de l’amour, sans craindre la mort. Quant à Dieu, il vient s’entretenir familièrement avec le premier couple, à la brise du soir (Gn 3, 8).

Suggérée par la ruse du serpent, la volonté de devenir comme des Élohim détruit cette belle harmonie. L’homme désormais est condamné à gagner sa vie à la sueur de son front. Attirée par l’homme, la femme en subira le joug et enfantera dans la douleur. Si les coupables sont chassés du paradis, gardé par les Chérubins à l’épée foudroyante, Dieu ne les abandonne pas pour autant. Il les revêt de peaux de bête (3, 21) et laisse entrevoir la victoire future de la race de la femme sur le Serpent (3,15).

Par anticipation, relevons l’interprétation du Targum palestinien, précieux témoin des explications données dans les synagogues au début de notre ère. Dieu installa Adam « dans le jardin d’Eden pour rendre un culte selon la Loi et pour garder les commandements. » Selon un autre manuscrit, Dieu avait créé Adam à l’emplacement du Temple futur et de là l’avait conduit en Eden. Chassé du paradis, l’homme peut cependant trouver son salut par la pratique de la Loi qui est bonne comme l’arbre de vie.

Le récit de l’Eden ne semble pas avoir retenu l’attention des anciens auteurs bibliques Certes, le rouleau d’Amos se termine par la vision d’une fertilité prodigieuse (Am 9, 13-15). Pour Osée (2, 16s. 23s.) la fertilité du sol sera la conséquence d’un retour d’Israël vers son Dieu. Les conditions de vie ne seront pas changées pour autant.

Dans sa diatribe contre Tyr, Ezéchiel se souvient du mythe d’Adam et accuse le roi de se considérer comme un dieu (Ez 28, 2). Des Pères de l’Eglise y verront la figure de Lucifer ! La célèbre vision du filet d’eau soudant du seuil du Temple, et devenant un fleuve capable d’assainir la mer Morte, évoque le retour du Paradis sur terre (Ez 47).

 

Le mythe du paradis revient en force dans le judaïsme des derniers siècles avant notre ère. Selon le livre des Proverbes, la Sagesse est l’arbre de vie assurant le bonheur de ses fidèles (Pr 3, 18). Plantée en Israël, la Sagesse divine officie dans le Temple de Jérusalem et y répand ses parfums (Si 24) La comparaison avec les plus beaux arbres évoque le jardin d’Eden (vv. 13-17) En s’attachant à la Sagesse, on entre dans le paradis de Dieu. On peut évoquer à ce sujet la comparaison de la bien-aimée avec le paradis « Tu es un jardin verrouillé, ma sœur, ma fiancée…Tes surgeons sont un paradis de grenades, avec des fruits de choix. » (Ct 4, 12s).

Une remarque grinçante trahit la misogynie du sage « La femme est à l’origine du péché et c’est à cause d’elle que tous nous mourons. » (Si 25, 24) Ecrit en grec, le livre de la Sagesse décrypte le sens du drame de l’Eden ; « Dieu a créé l’homme pour qu’il soit incorruptible, et il l’a fait image de ce qu’il est en propre. Mais par la jalousie du diable la mort est entrée dans le monde : ils la subissent ceux qui se rangent à son parti. » (Sg 2, 33s)

Le questionnement sur le sort de l’homme après la mort amène l’abandon de la vieille représentation du shéol, antre obscur où, pêle-mêle, les âmes des défunts croupissent dans l’obscurité. Le livre d’Hénoch, rédigé à partir du 3e s. avant notre ère, rapporte l’exploration des cieux et des abîmes par le héros d’avant le déluge qui fut enlevé au ciel, en raison de sa droiture (Gn 5, 24). Selon leurs fautes ou leurs mérites, les défunts sont répartis entre quatre grottes. Une seule est pourvue d’une source lumineuse : elle est destinée aux justes qui y attendent paisiblement la résurrection à l’heure du Jugement (22). Poursuivant son voyage, Hénoch atteint le paradis où il voit l’arbre de la vie, répandant un parfum délicieux et ressemblant à un palmier (24, 2) Plus loin, il aperçoit l’arbre de la connaissance, élevé comme un pin, dont les fruits sont la nourriture des saints (32). Hénoch est installé dans ce paradis céleste (60, 8), ainsi qu’Elie (89, 52).

Après la ruine de Jérusalem en 70, deux apocalypses s’efforcent de rendre compte du drame et de relever l’espérance des survivants. Selon Baruch syriaque, lors de la venue du Messie, les justes règneront sur terre pendant mille ans. Ensuite viendra le Jugement général : les justes seront transportés au ciel (51,11) La même représentation se retrouve dans le IVe livre d’Esdras pour qui le paradis sera rouvert pour les justes au jour du Jugement (8, 52).

Dans le Nouveau Testament.

Le mot Paradis ne se trouve qu’une fois dans les Evangiles, lors du dialogue entre le bon larron et Jésus. Luc a voulu illustrer la force de la prière du Christ implorant son Père pour ses bourreaux. (Lc 23, 34). Touché, l’un des larrons confesse sa faute, puis s’adresse à Jésus ; « Souviens-toi de moi quand tu viendras comme roi. » (23, 41). L’espérance juive dans le royaume du fils de David se trouve transformée ; c’est par-delà la mort que s’établira le règne du Messie. La réponse de Jésus est décisive : « Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis.» Au-delà des images traditionnelles sur le paradis il faut mettre l’accent sur le « avec moi ». Le rapport interpersonnel est essentiel. Dans la même ligne Paul, après l’évocation du scénario de la parousie, pourra dire : « nous serons pour toujours avec le Seigneur. »(I Th 4, 17) Pour sa part Paul ne parle du paradis que dans un contexte polémique (2 Co 12, 1-4).

Provoqué par les prétentions des pseudo-apôtres, il relate un voyage céleste, à la manière d’Hénoch. Était-il dans son corps ou non ? Cette curieuse indétermination montre le détachement par rapport aux spéculations de l’époque. Toujours est-il que Paul est transporté au 3e ciel où se trouve le paradis. Là, il entend des paroles qui ne peuvent être divulguées. Cependant l’apôtre s’étend sur sa demande d’être délivré de l’écharde qui meurtrit sa chair. La réponse divine est décisive : « Ma grâce te suffit : ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » (2 Co 12, 9) On peut parler d’une démythologisation de l’apocalyptique. La porte d’accès au paradis, c’est la participation à la croix du Christ.

Dans l’Apocalypse Jean reprend des images paradisiaques. C’est ainsi que, dans la lettre à l’église d’Ephèse, le vainqueur reçoit la promesse d’avoir accès à l’arbre de vie (Ap 2, 7), dont le fruit n’est autre que la manne, mise en réserve dans les cieux, jusqu’aux jours où elle sera donnée aux élus (Ap 2, 17). La finale de l’Apocalypse célèbre les noces de l’Agneau avec l’Epouse, dont la robe de lin est tissée avec les œuvres des saints (Ap 19, 8). Les images se bousculent : l’Epouse devient la Jérusalem nouvelle, reposant sur les assises des douze apôtres de l’Agneau, toute resplendissante de lumière, car « la gloire de Dieu l’illumine et son flambeau, c’est l’agneau. » (21, 23).

A cette vision étincelante succède celle du jardin paradisiaque. Le fleuve d’eau vive jaillit du trône de Dieu et de l’Agneau (22, 1). L’arbre de vie se dresse au milieu de la place, donnant son fruit chaque mois et son feuillage pour la guérison des nations. Derrière l’évocation du jardin de la Genèse se discerne la vision d’Ezéchiel sur le filet d’eau, jailli du Temple (47).

Alors que chez le prophète la vision ne concerne que l’Israël des temps eschatologiques, l’Apocalypse se distingue par son ouverture universelle, comme le montre la vision du ch.7 où, après les élus des 12 tribus d’Israël, viennent ceux « de toutes nations, tribus, peuples et langues (7, 9).

A l’époque des Pères de l’Eglise

Les interprétations des Pères de l’Eglise se partagent entre réalisme et symbolisme. Réalisme : où se situe le paradis ? Sur terre dans le lointain Orient ou au ciel ? Symbolisme : les applications sont multiples, à l’Eglise, à Marie, au monastère…Bornons-nous à quelques flashes.

Voulant sauvegarder la tradition de l’Ancien Testament sur le règne du Messie, les millénaristes enseignent qu’après son retour sur terre (parousie) le Christ règnera mille ans sur une terre paradisiaque (d’après Ap 20, 1-6). Viendra ensuite le Jugement général, admettant les uns au ciel, condamnant les autres à la géhenne de feu. Irénée, évêque de Lyon, partage les croyances millénaristes, en réaction contre les Gnostiques qui dépréciaient le corps et rejetaient la réalité de la résurrection. S’appuyant sur les dires de Papias, évêque de Hiérapolis, il évoque les jours « où des vignes croîtront, qui auront chacune dix mille ceps et sur chaque cep dix mille branches…. Et lorsque l’un des saints cueillera une grappe, une autre grappe lui criera : je suis meilleure, cueille-moi et, par moi, bénis le Seigneur. » (Adv. Haer. V, 33, 5). Il est facile de comprendre l’apposition des Alexandrins à de telles élucubrations.

Dans la Passion de Perpétue et de Félicité, écrite à Carthage vers l’an 200, est racontée la vision de Saturus, transporté au paradis après son martyre. Quatre anges l’enlèvent jusqu’à un parc, ombragé de grands arbres, où poussaient des roses et toutes sortes de fleurs. Accueillis, lui et Perpétue, par d’autres anges, ils peuvent s’avancer jusqu’au trône où siégeait un homme à tête blanche, avec une chevelure de neige et le visage d’un jeune homme. Soulevés par les anges, Saturus et Perpétue peuvent embrasser l’homme et « de sa main il nous effleura le visage. » Après leur avoir donné la paix, les vieillards entourant le trône nous dirent : « Allez et amusez-vous. » (12, 6) Emouvante vision qui nous montre comment les futurs martyrs s’encourageaient mutuellement avant d’être livrés à la dent des fauves.

Dans son Commentaire sur Daniel, dirigé contre ceux qui annonçaient la Parousie du Seigneur comme imminente (vers 202), Hippolyte de Rome applique le thème paradisiaque à l’Eglise : « Il coule dans ce jardin une eau intarissable ; quatre fleuves en découlent arrosant toute la terre. Il en est de même dans l’Eglise : le Christ, qui est le fleuve, est annoncé dans le monde entier par le quadruple évangile. » (I, 17)

Pour certains le paradis céleste est le lieu de séjour des justes avant la résurrection générale et la vision de Dieu face à face. Ainsi pensa-t-on que le corps de Marie fut enterré sous l’arbre de vie pour qu’il reste incorruptible jusqu’au jour de la résurrection. En Occident, le récit attribué à Méliton de Sardes enseignera l’assomption de Marie dans son corps et son âme le 3e jour après son décès à Jérusalem.

Saint Ephrem au 4e siècle, le grand docteur du monde syriaque, est un bon témoin des anciennes représentations dans ses Hymnes sur le Paradis. Toutes ruisselantes d’images, elles évoquent la destinée de l’homme depuis la chute d’Adam jusqu’au retour au paradis grâce au Christ médecin. L’apport spécifique d’Ephrem porte sur l’Avant-Paradis où les justes doivent attendre l’heure de la résurrection finale et dont la rosée peut soulager des pécheurs qui ne sont pas condamnés à la Géhenne.

Il faut connaître D.ieu

La véritable Foi est avant toute autre considération, la Foi en YHWH (Dieu), en sa Divine Parole incarnée par, Yeshoua Ha Mashiah (Jésus-Christ) et en la Toute Puissance de son Saint-Esprit.

Mais une croyance qui s’arrêterait là, serait semblable à une idolâtrie, que D.ieu condamne fermement

Ce qui implique une bonne définition de mot Foi !

Le mot « Foi » est un mot d'une importance extrême pour le salut, puisque la bible nous déclare que la Rédemption (le rachat) pour le salut en Yeshoua Ha Mashiah (Jésus-Christ) repose sur la FOI.

« Romains 1 :17 parce qu'en lui est révélée la justice de D.ieu par la foi et pour la foi, selon qu'il est écrit : Le juste vivra par la foi. »

Premier principe à retenir

La bible a parfaitement défini le sens de la Foi qui est un don de Dieu, par sa parole écrite, ce qui devrait nous faire comprendre qu’il n’existe pas de véritable Foi sans la parole de D.ieu révélée, et d’autre part, par son Saint-Esprit, qui nous guide dans sa lecture.

La Foi (comme une graine) est le don de la parole de D.ieu, qui se greffe sur notre intelligence, en recevant l’assistance gracieuse du Saint-Esprit, pour nous aider à comprendre les Vérités révélées.

Cœur et Cerveau au temps de Jésus

Pour bien comprendre les paroles de D.ieu, il faut souvent faire l’effort de retourner aux racines de l’Olivier Franc (L’histoire et les traditions d’Israël).

Il faut savoir que dans l’esprit hébraïque la notion de « Cœur » était différente que chez les occidentaux. Pour un occidental le « cœur est le siège des émotions subjectives et le cerveau celui des réflexions objectives. Mais chez les hébreux du temps de Yeshoua (Jésus) et donc dans le texte biblique, le cœur désignait une adhérence globale qui comprend l’adhérence objective, intellectuelle et l’adhérence sentimentale émotionnelle et donc subjective. (Ce que les occidentaux désignent par cœur). Quand la bible parle de cœur et de Foi il faut donc comprendre une adhérence complète disons de cœur et d’esprit. C’est l’adhérence à une idée forgée dans l’esprit et adoptée sans réserve.

Mais retournons encore aux sources

Le mot « Foi » en Français, est la traduction des mots Hébreux : Aman, Emuwnah, et Emeth ;  et pour le nouveau testament, la traduction du mot latin « fides », lui-même traduit du grec « pistis » qui, transcrivait en réalité l'hébreu « Emuwnah ». Or, le verbe « aman » de la même famille qu’Emuwnah veut dire « être certain de la vérité ». Le mot « Amen » même étymologie est très bien traduit par : « Ainsi soit-il » de ce que nous avons entendu. Rendre « Emuwnah » par le mot « Foi » est donc une déviation notable de son sens premier et une hellénisation de la pensée biblique.

Dans la bible il nous est dit

Deutéronome 9 : 23 Et lorsque YHWH (Celui Qui Est) vous envoya à Kadès-Barnéa, en disant : Montez, et prenez possession du pays que je vous donne ! Vous fûtes rebelles à l'ordre de l'Eternel, votre D.ieu, vous n'eûtes point foi en lui, et vous n'obéîtes point à sa voix.

Habaquq 2 :  4 Voici, son âme s'est enflée, elle n'est pas droite en lui ; Mais le juste vivra par sa foi.

Il s’agit donc ici d’une adhérence à la loi de D.ieu écrite, étudiée, acceptée, et en y adhérant de tout son cœur ?  Aucune idée subjective ou mystique dans ce verset !

Esaïe 8 : 2 Je pris avec moi des témoins dignes de foi …

Juges 9 : 15 Et le buisson d'épines répondit aux arbres : Si c'est de bonne foi…

Juges 9 : 16 Maintenant, est-ce de bonne foi….

Juges 9 : 19 Si c'est de bonne foi et avec intégrité….

 (Le mot utilisé dans ces trois derniers versets est Emeth.)  

Emeth : fidélité, vérité, vrai, intègre, assurance, bonne foi, sécurité

Matthieu 6 : 30 gens de peu de foi (le mot foi est ici oligopistos)

Oligopistos = oligo signifie petit et pistos signifie foi.

Mais à quel genre de « Foi » Jésus se référait-il ?

Yeshoua étant Juif et parlant l’araméen, se référait sans doute à l’une des trois expressions que nous retrouvons dans l’ancien testament : aman, emuwnah ou emeth, que nous venons d’étudier, et comme la bible dit que : « la foi vient de ce qu’on entend » Ici encore nous ne trouvons aucune forme subjective, mystique ou d’une croyance aveugle !

En disant « Homme de peu de foi » Jésus affirmait simplement qu’ils manquaient de : vérités bibliques, connaissances, de fidélité, de confiance, de constance, de loyauté, où de bonne foi.

Habaquq 2 : 18 A quoi sert une image taillée, pour qu'un ouvrier la taille ? A quoi sert une image en fonte et qui enseigne le mensonge, Pour que l'ouvrier qui l'a faite place en elle sa confiance, Tandis qu'il fabrique des idoles muettes ?

La différence entre D.ieu et les idoles, c’est la parole que des oreilles écoutent

C’est pour cela qu’en hébreu le mot « Emuwnah » désigne quelque chose qui est stable, certain, sûr, de contrôlable, de tangible et de vérifiable. Le mot « Emuwnah » est construit sur le mot « Amen », qui revient souvent dans le langage Chrétien.  On le traduisait aussi par : « Ainsi soit-il ». Ou « Que les choses dont nous parlons s’accomplissent ! » ce qui est une très bonne traduction !

La FOI consiste donc à recevoir, comprendre, aimer, adhérer, puis mettre en pratique les paroles de D.ieu, et glorifier celui qui les a incarnés !

Ce qui implique ceci :

Comme on ne peut pas « désapprendre » ce qu’on a appris, ni « de comprendre » ce que l'on a compris, nous avons la preuve évidente que l’on ne peut pas perdre la foi, et donc que l’on ne peut perdre son salut.

La progression dans la foi exige plusieurs étapes, précisées par Jésus en Jean 8 :31-32.

Jésus disait alors aux Juifs qui avaient cru en lui : Jean 8 :31-32 « Si vous demeurez en ma parole, vous êtes vraiment mes disciples, et vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira ». Et voyant l'incrédulité des pharisiens, il leur prédit : « Quand vous aurez dressé en haut le Fils de l'homme... » Curieusement c'est la prédiction de son témoignage suprême devant l'incrédulité des responsables du peuple qui allume la foi : « Comme il parlait ainsi, beaucoup crurent en lui... » Il exhorte donc ces hommes à progresser dans leur « Foi » naissante par une adhérence de principe, en se démarquant déjà de l'incrédulité des chefs du peuple et des docteurs.

La chose est claire dans la parole de Dieu 2 Timothée 3 :16 : « Toute écriture est inspirée de D.ieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice »

Paul disait en Romains 10 : 8 Que dit-elle donc ? La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Or, c'est la parole de la foi, que nous prêchons. Dans ces versets Paul faisait référence aux versets de : Deutéronome 30 : 10 à 16 qui disent clairement :10 lorsque tu obéiras à la voix du Père notre D.ieu, en observant ses commandements et ses ordres écrits dans ce livre de la loi, (C’est-à-dire aux ordonnances écrites et vérifiables de D.ieu) lorsque tu reviendras à JHVH, ton Dieu, de tout ton cœur et de toute ton âme.

C’est la Foi que D.ieu, son fils Jésus, et Paul ordonnent que nous ayons

Hébreux 11 :1 Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas.

Romains 10 : 17 Ainsi la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole de Christ.

La foi basée sur la Vérité « Emuwnah » vient de ce que l’on entend

Ephésiens 2 : 8 Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu.

Bien sûr que la Foi « Emuwnah » vient de D.ieu puisqu’elle est la Vérité et que Christ l’incarne. Il ne s’agit nullement d’un acte magique comme si D.ieu injectait la foi à certains. Non ! la Foi vient de ce que l’on entend et donc d’une Vérité révélée audible ment.

Luc 17 : 5 Les apôtres dirent au Seigneur : Augmente-nous la foi.

Nous pourrions traduire ce verset par « Augmente notre connaissance de D.ieu »

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