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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Les infos du Temple du Saint Esprit

Grandeur de la démocratie

Edito de Samuel AMEDRO – 10 novembre 2020

La démocratie américaine a fonctionné. Quels que soient les reproches qui peuvent lui être adressés, les votes ont été comptés et un président a été élu. Ceci démontre de manière éclatante que la démocratie demeure le seul moyen efficace que les sociétés humaines ont inventé pour fonctionner dans des temps plus qu’incertains de turbulences, tensions et conflits exacerbés. Cet outil précieux se révèle capable de survivre aux crises et aux contestations. Grâce aux institutions qui assurent sa pérennité, elle permet de continuer à faire société, à partager un même territoire et une même histoire. Mais la démocratie ne saurait donner un chèque en blanc à une majorité victorieuse pour imposer sa loi et humilier une minorité vaincue. La bonne santé d’une démocratie se mesure à la place qu’elle donne aux perdants et aux invisibles. Une démocratie qui ignore les minorités fabrique ipso facto un fort ressentiment contre elle-même, un poison qui la ronge de l’intérieur. Pour ce faire, les institutions ne se suffisent pas à elles-mêmes. Elles doivent s’incarner au travers d’hommes et de femmes qui font exception par la qualité de leur humanité. C’est bien en ce sens que Joe Biden et Kamala Harris portent sur eux un espoir immense et une tâche difficile vis-à-vis des partisans du sortant. L’un porte une expérience de vie tellement dense et douloureuse que sa compassion animée par sa foi chrétienne affirmée fait signe vers une autre manière possible d’exercer le pouvoir, en refusant l’humiliation de l’adversaire et en appelant à la collaboration des contraires. L’autre, par son engagement en faveur des femmes, des africains américains, des exclus du système capitaliste et de la justice sociale, fait signe vers une autre manière d’exercer la démocratie et de faire des choix économiques. Si la grandeur d’une démocratie se mesure à l’attention qu’elle porte aux plus petits, sans doute que les « grands » hommes politiques se mesurent à la qualité de leur humanité.

Les infos de Roquépine n°256 du 13 novembre 2020

 

"Maintenant, Seigneur, que puis-je espérer? En toi est mon espérance." Psaume 39:7

Encore faut-il se rappeler que l’espérance n’est pas un vague espoir concernant la possibilité que cela aille mieux demain, ni l'obstination stupide, ni la confiance dans une nature humaine qui en a tant vu qu’elle surmontera bien aussi cette preuve, ni la certitude dérivant d’une philosophie de l’histoire : non, l’espérance n’est rien de tout cela. Elle ne repose ni sur l’homme ni sur des mécanismes objectifs, elle est une réponse de l’homme à l’œuvre de Dieu pour lui. L'espérance, c'est la réponse de l'homme au silence de Dieu.

 

Nous attendons avec impatience la fin du confinement mais nos activités continuent toujours, en ligne ou en visio-conférence.

Vous pouvez noter dès à présent les Assemblées Générale de l' Entraide fraternelle (DIESE) et d'Esprit Culture, le 4 décembre prochain à 18:30. Le lien de la visio conférence vous sera envoyé en temps utile.

Nous sommes libres !

Bien sûr qu’il faut des caricatures. Il n’est plus temps de tergiverser. Le danger est bien réel de se laisser gagner par la peur des intimidations, des boycotts de Vache qui rit et des rodomontades du président turc.


Parce que l’humour est le plus sûr outil de désacralisation entre nos mains, nous devons nous en servir largement pour railler tout ce qui prétend prendre la place de Dieu dans notre vie : l’argent-roi, la quête de pouvoir, la soif de reconnaissance, les prophètes de toutes obédiences, et y compris voire surtout pour rire de nous-mêmes, de notre goût bien français pour l’insolence et la dérision, de notre propre importance, de nos temples vides et de nos prédications parfois creuses… jusqu’à Dieu lui-même, ou tout au moins les images que nous en avons et les affirmations dogmatiques péremptoires que nous opposons aux autres. Tout est permis, absolument tout (1 Co 10,23). Il n’y a pas de restriction qui tienne. Il n’y a pas de « oui… mais ». 

Nous sommes libres. Entièrement. Parce que Christ nous a libérés, il est nécessaire et utile de profaner – au sens de rendre profane – tout ce qui prétend être « sacré » dans le monde, qui voudrait qu’on le mette à part, sous cloche de protection, sous couvre-feu. Nous sommes même libres de ne pas faire tout ce que nous pourrions faire. Notre liberté va jusque-là. Nous pourrions caricaturer des enfants autistes. Et nous pouvons aussi choisir de ne pas le faire. Parce que nous sommes libres.

Libres de nous restreindre, de poser un frein à notre puissance, à notre volonté, à notre envie d’en découdre. Cela s’appelle la responsabilité. Cela se nomme l’éthique. Je choisis librement de ne pas faire tout ce que je pourrais faire. Pourquoi cela ? Peut-être pour ne pas être une occasion de scandale pour le plus petit de mes frères (Mt 18,5). Peut-être aussi par estime pour une foi différente de la mienne. Peut-être par amour tout simplement. Parce qu’il n’y a pas de liberté sans amour. Nous sommes ici au cœur de la foi protestante.

Publié le 27 octobre 2020 Par Samuel Amedro

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