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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Nous détacher de nos proches, nos amis nos biens matériels des biens de ce monde pour nous attacher à lui.

ÉVANGILE
« Celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple » (Lc 14, 25-33)

Alléluia. Alléluia.
Si l’on vous insulte pour le nom du Christ,
heureux êtes-vous :
l’Esprit de Dieu repose sur vous.
Alléluia. (1 P 4, 14)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    de grandes foules faisaient route avec Jésus ;
il se retourna et leur dit :
    « Si quelqu’un vient à moi
sans me préférer à son père, sa mère, sa femme,
ses enfants, ses frères et sœurs,
et même à sa propre vie,
il ne peut pas être mon disciple.

    Celui qui ne porte pas sa croix
pour marcher à ma suite
ne peut pas être mon disciple.
    Quel est celui d’entre vous
qui, voulant bâtir une tour,
ne commence par s’asseoir
pour calculer la dépense
et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ?
    Car, si jamais il pose les fondations
et n’est pas capable d’achever,
tous ceux qui le verront vont se moquer de lui :
    “Voilà un homme qui a commencé à bâtir
et n’a pas été capable d’achever !”
    Et quel est le roi
qui, partant en guerre contre un autre roi,
ne commence par s’asseoir
pour voir s’il peut, avec dix mille hommes,
affronter l’autre qui marche contre lui avec vingt mille ?
    S’il ne le peut pas,
il envoie, pendant que l’autre est encore loin,
une délégation pour demander les conditions de paix.

    Ainsi donc, celui d’entre vous qui ne renonce pas
à tout ce qui lui appartient
ne peut pas être mon disciple. »

            – Acclamons la Parole de Dieu.

Prendre sa croix et suivre Jésus

“Si quelqu'un veut faire route derrière Moi, qu'il se renonce, qu'il se charge de sa croix chaque jour et qu'il me suive !” Jésus ne nous demande pas une mutilation. Il nous demande d'abandonner nos vues propres, notre manière d'être et d'agir, pour nous remplir de Lui et du Message évangélique.

Méditation de l'Evangile du mercredi 4 novembre

Après que Pierre se soit opposé à Lui devant le mystère de la souffrance et de la croix, Jésus s'adressant à tous renchérit :

“Si quelqu'un veut faire route derrière Moi, qu'il se renonce, qu'il se charge de sa croix chaque jour et qu'il me suive !”

Jésus ne nous demande pas une mutilation. Il nous demande d'abandonner nos vues propres, notre manière d'être et d'agir, pour nous remplir de Lui et du Message évangélique.

“Car celui qui voudra sauver son âme la perdra, mais celui qui perdra son âme à cause de Moi et de l'Évangile, celui-là la sauvera”

Dans Jean, au chapitre 13, 24, Jésus nous renvoie au grain de blé, tombé en terre et qui ne donne du fruit que s'il meurt. Jésus, dans sa sagesse, nous fait réfléchir sur l'excellence que nous donnons. L'âme, n'est-ce pas là notre personnalité humaine, dans ce qu'elle a d'égoïsme essentiel ? L'être contingent, suffisant que nous sommes, s'oppose à l'Être par excellence, et ne veut dépendre que de soi-même.

En face de cette prétention, Jésus nous donne sa réponse filiale de l'Homme-Dieu qui regarde Dieu comme Mère. Il accepte donc, dans une vue réaliste, de regarder les événements de chaque jour comme l'expression de la volonté du Père et de son Amour.

C'est à ce niveau que se place la Croix quotidienne, car nous voudrions bien échapper à ce terrible quotidien, imposé à Jésus lui-même, le Bien-Aimé, par notre condition de créature finie et mortelle. Alors nous serions comme Lui et nous vivrions à notre guise. Mais Jésus nous rappelle le principe de réalité :

“Si quelqu'un veut me suivre, qu'il se renonce, qu'il se charge de sa croix chaque jour, et qu'il me suive !”

Nous sommes des créatures finies, c'est l'évidence même.


Père Gabriel

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
(1873-1897)

carmélite, docteur de l'Église

Lettre 197 du 17/09/1896 (OC, Cerf DDB 1996, p. 552)

« Celui d'entre vous qui ne renonce pas à tous ses biens ne peut pas être mon disciple »

Ma sœur chérie, comment pouvez-vous me demander s'il vous est possible d'aimer le Bon Dieu comme je l'aime ? (...) Mes désirs du martyre ne sont rien, ce ne sont pas eux qui me donnent la confiance illimitée que je sens en mon cœur. Ce sont, à vrai dire, les richesses spirituelles qui rendent injuste, lorsqu'on s'y repose avec complaisance et que l'on croit qu'ils [sic] sont quelque chose de grand. (...) Je sens bien que (...) ce qui plaît au Bon Dieu dans ma petite âme c'est de me voir aimer ma petitesse et ma pauvreté, c'est l'espérance aveugle que j'ai en sa miséricorde. Voilà mon seul trésor (...).

Ô ma sœur chérie (...), comprenez que pour aimer Jésus (...) plus on est faible, sans désirs, ni vertus, plus on est propre aux opérations de cet Amour consumant et transformant. Le seul désir d'être victime suffit, mais il faut consentir à rester pauvre et sans force, et voilà le difficile car « Le véritable pauvre d'esprit, où le trouver ? Il faut le chercher bien loin », a dit le psalmiste. Il ne dit pas qu'il faut le chercher parmi les grandes âmes, mais « bien loin », c'est-à-dire dans la bassesse, dans le néant.

Restons donc bien loin de tout ce qui brille, aimons notre petitesse, aimons à ne rien sentir, alors nous serons pauvres d'esprit et Jésus viendra nous chercher ; si loin que nous soyons, il nous transformera en flammes d'amour. Oh, que je voudrais pouvoir vous faire comprendre ce que je sens ! C'est la confiance et rien que la confiance qui doit nous conduire à l'Amour. La crainte ne conduit-elle pas à la Justice ? (À la justice sévère telle qu'on la représente aux pécheurs mais pas de cette justice que Jésus aura pour ceux qui l'aiment.) Puisque nous voyons la voie, courons ensemble. Oui, je le sens, Jésus veut nous faire les mêmes grâces, il veut nous donner gratuitement son Ciel.

Homélie du Père Gilbert Adam

 

« Jésus dit : quiconque ne porte pas sa croix pour venir à ma suite ne peut être mon disciple. »
« De grandes foules faisaient route avec Jésus. Il se retourna et leur dit : Si quelqu’un vient à moi et ne déteste pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. »

Jésus nous dit combien le « combat spirituel » de notre vie est disproportionné à nos propres forces car l’« adversaire » se cache sous les traits de la "sagesse" du monde ! Pour être vainqueur dans ce combat perfide et malhonnête, nous faisons une confiance infinie à Dieu qui nous sauve de cet enfermement dans lequel nous pouvons nous trouver, en perdant notre liberté. Jésus s’adresse aux foules qui font route avec lui vers Jérusalem, et à travers elles, il nous laisse trois consignes, les trois renoncements auxquels doivent se préparer tous ceux et toutes celles qui veulent devenir ses disciples. Replacer tous les liens affectifs, quels qu’ils soient, sur l’axe de la réponse au Christ. Accepter de porter sa croix personnelle, c’est-à-dire le réel de sa vie. Etre prêt à lâcher tout ce qui est de l’ordre de l’avoir. Dans l’espérance, avec la grâce de Dieu, avec ses dons, nous travaillons à l’édification de notre être. L’expérience, que déjà les psychologues nous avaient annoncée, nous montre qu’il faut quitter son père et sa mère pour acquérir une autonomie véritable. C’est dans un grand amour qu’une telle parole peut nous être communiquée.

« En effet, lequel d’entre vous, s’il veut construire une tour, ne s’assied pas d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer,

 de peur qu’après avoir posé les fondations, il ne soit pas capable d’achever, et que tous ceux qui le verront ne se moquent et ne disent : « Cet homme a commencé à construire, et il n’a pas été capable d’achever. » Au premier abord cette parabole semble nous ramener à un bon sens terre à terre : Un promoteur commence à bâtir et ne dépasse pas le sous-sol : la leçon semble évidente, transparente, voire banale. Mais la phrase qu’ajoute Jésus transforme cette évidence en un programme de réflexion : « De la même façon, quiconque parmi vous ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple. » Avec cette remarque de Jésus, nous changeons de niveau, et le bon sens fait place à la folie des Béatitudes, à l’aventure de la foi. L’Evangile nous aide à comprendre que le lien d’amour avec Dieu est nécessaire et premier pour bâtir notre vie dans la liberté. Cette préférence de Dieu par rapport à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs et même à sa propre vie est une expérience que nous faisons et dont nous avons besoin si nous voulons bâtir notre vie selon la volonté de Dieu. Dieu est amour, et c’est dans le plus grand respect de nous-même qu’il nous guide vers notre épanouissement plénier. Pour nous permettre de comprendre cela, Jésus nous donne le don qu’il fait de lui-même, la nourriture dont nous avons besoin : Le don de sa propre vie, l’Eucharistie.

« Ou bien quel roi, s’il part en guerre contre un autre roi, ne s’assied pas d’abord pour se demander s’il peut, avec dix mille hommes, affronter celui qui vient au–devant de lui avec vingt mille ? »

 Sinon, tandis que l’autre est encore loin, il lui envoie une ambassade pour demander les conditions de paix. Un roi belliqueux s’imagine venir à bout d’un ennemi deux fois mieux armé, il est toujours libre de commencer la guerre, et s’il se sent démuni, la prudence lui commandera de ne pas entreprendre. Aimer Dieu de toutes nos forces, devenir disciple de Jésus est la seule urgence de notre vie. La prudence consistera à tout sacrifier pour rejoindre Dieu qui nous aime. Pour travailler à son règne, la réponse sensée sera de lâcher prise et de tout transférer au compte du Christ. La véritable richesse sera de rester libre de toute possession et de laisser Dieu nous appauvrir, de nous dépouiller même de nos misères. A la suite de Jésus, nous voulons faire l’œuvre de Dieu et construire le Royaume dans un épanouissement total de nous-même. Dieu nous a donné la liberté pour choisir ce qui est bien pour nous mais il a besoin de notre consentement, de notre oui, qui est dans le Oui du Fils unique. Dieu nous transformera par notre fidélité. La Parole de Dieu nous est donnée pour nous éclairer afin que nous accomplissions la volonté sainte de Dieu qui est notre bonheur.

Nous demandons à l’Esprit Saint la grâce de nous prendre sous son ombre pour que la volonté de Dieu se fasse en nous.

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