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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Nous voulons l'or les festivités et nous oublions D.ieu, Mais nous ne pouvons pas avoir les deux à la fois, il nous faut choisir

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LECTURE DU JOUR


 

Lecture de l'Apocalypse de saint Jean
(Ap 5, 1-10)

Moi, Jean,
j’ai vu,
dans la main droite de celui qui siège sur le Trône,
un livre en forme de rouleau,
écrit au-dedans et à l’extérieur,
scellé de sept sceaux.
Puis j’ai vu un ange plein de force,
qui proclamait d’une voix puissante :
« Qui donc est digne d’ouvrir le Livre
et d’en briser les sceaux ? »
Mais personne, au ciel, sur terre ou sous la terre,
ne pouvait ouvrir le Livre et regarder.
Je pleurais beaucoup,
parce que personne n’avait été trouvé digne
d’ouvrir le Livre et de regarder.
Mais l’un des Anciens me dit :
« Ne pleure pas.
Voilà qu’il a remporté la victoire,
le lion de la tribu de Juda,
le rejeton de David :
il ouvrira le Livre aux sept sceaux. »

Et j’ai vu,
entre le Trône, les quatre Vivants et les Anciens,
un Agneau debout, comme égorgé ;
ses cornes étaient au nombre de sept,
ainsi que ses yeux, qui sont les sept esprits de Dieu
envoyés sur toute la terre.
Il s’avança et prit le Livre
dans la main droite de celui qui siégeait sur le Trône.
Quand l’Agneau eut pris le Livre,
les quatre Vivants et les vingt-quatre Anciens
se jetèrent à ses pieds.
Ils tenaient chacun une cithare
et des coupes d’or pleines de parfums
qui sont les prières des saints.

Ils chantaient ce cantique nouveau :
« Tu es digne, de prendre le Livre
et d’en ouvrir les sceaux,
car tu fus immolé,
rachetant pour Dieu, par ton sang,
des gens de toute tribu,
langue, peuple et nation.
Pour notre Dieu, tu en as fait
un royaume et des prêtres :
ils régneront sur la terre. »

ÉVANGILE DU JOUR


 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
(Lc 19, 41-44)

En ce temps-là,
lorsque Jésus fut près de Jérusalem,
voyant la ville, il pleura sur elle, en disant :
« Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour
ce qui donne la paix !
Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux.
Oui, viendront pour toi des jours
où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi,
t’encercleront et te presseront de tous côtés ;
ils t’anéantiront,
toi et tes enfants qui sont chez toi,
et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre,
parce que tu n’as pas reconnu
le moment où Dieu te visitait. »

PAROLES DU SAINT PÈRE


 

Aujourd’hui aussi, face aux calamités, aux guerres qui se font pour adorer le Dieu argent, à tant d’innocents tués par les bombes que jettent les adorateurs de l’idole argent, aujourd’hui aussi le Père pleure, aussi aujourd’hui il dit :

"Jérusalem, Jérusalem, mes enfants, qu’est-ce que vous êtes en train de faire ?"

Et il le dit aux pauvres victimes, et aussi aux trafiquants d’armes, et à tous ceux qui vendent la vie des gens.

Cela nous fera du bien de penser que notre Père, Dieu, s’est fait homme pour pouvoir pleurer, et cela nous fera du bien de penser que notre Père, aujourd’hui, pleure : il pleure pour cette humanité qui n'arrive pas à comprendre la paix qu’Il nous offre, la paix de l’amour.

(Homélie Sainte Marthe, 27 octobre 2016)

Jésus à Jérusalem

Après cette rencontre avec les pharisiens, Jésus s'approche de Jérusalem, et la regardant, ne peut retenir sa tristesse devant les malheurs qui attendent les habitants de cette ville si chère à son coeur :

 

Méditation de l'Evangile du jeudi 19 novembre


Malgré la hargne de ses ennemis, Jésus organise sa rentrée triomphale à Jérusalem et ne se laisse pas impressionner par eux. Il témoigne d'une entière liberté d'action. Il envoie donc deux de ses disciples devant Lui, chercher l'ânon et préparer son entrée à Jérusalem. Ils obéissent sans sourciller à ses ordres, pour le moins extravagants :

“Allez au bourg qui est en face. Quand vous y serez entrés, vous trouverez un ânon attaché, sur lequel aucun homme ne s'est jamais assis. Détachez-le et amenez-le. Et si quelqu'un vous demande : Pourquoi le détachez-vous ? Vous direz de la sorte : Le Seigneur en a besoin”

Cette entrée à Jérusalem est extraordinaire pour ses apôtres. On sent toute leur admiration pour Jésus, tout leur bonheur de Le traiter enfin en Roi et en Messie, tel un triomphateur entrant dans sa capitale. Depuis le temps qu'ils attendent ce moment !

“Et, jetant leurs manteaux sur l'ânon, ils firent monter Jésus”

Ce fut du délire et une explosion de joie de la part de tous ceux qui, depuis trois ans, avaient vu ses miracles, bénéficié de sa bonté :

“Et comme Il approchait de la descente du mont des Oliviers, toute la troupe des disciples, transportés de joie, se prirent à louer Dieu d'une voix forte pour tous les miracles qu'ils avaient vus, disant : Béni Celui qui vient, Lui, le Roi au nom du Seigneur ! Paix dans le ciel et gloire dans les hauteurs !”

Et dans la foule, un grand nombre étendirent leurs manteaux sur le chemin. Et d'autres coupèrent des branches aux arbres. Et ils en jonchaient le chemin. Et les foules qui Le précédaient et celles qui Le suivaient, criaient : Hossana, au Fils de David ! Béni, Celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna, au plus haut des Cieux !”

C'est vraiment le grand cri de l'espérance de tout un peuple, juste avant la Passion. Jésus Lui-même laisse cet enthousiasme éclater.

Quant aux pharisiens, ils sont furieux de son succès auprès du peuple : “Et quelques pharisiens mêlés à la foule Lui dirent : Maître, mets tes disciples à la raison !”.Jésus leur répond avec une liberté de langage totale : “Je vous le dis : si ceux-ci se taisent, les pierres crieront”

Après cette rencontre avec les pharisiens, Jésus s'approche de Jérusalem, et la regardant, ne peut retenir sa tristesse devant les malheurs qui attendent les habitants de cette ville si chère à son coeur :

« Si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui peut te donner la paix ! Mais hélas, cela est resté caché à tes yeux. Oui, il arrivera pour toi des jours où tes ennemis viendront mettre le siège devant toi, t'encercleront et te presseront de tous côtés…..”


Père Gabriel

Saint Augustin (354-430)


évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église

La Cité de Dieu, §14, 28

A l’écoute de Saint Augustin

Aime et fais ce que tu veux. Si tu te tais, tais-toi par amour, Si tu parles, parle par amour, Si tu corriges, corrige par amour, Si tu pardonnes, pardonne par amour 

Réflexion sur la Cité de Dieu 

« En voyant la ville, Jésus pleura sur elle »
Deux amours ont bâti deux villes : l'amour de soi jusqu'au mépris de Dieu a fait la cité terrestre ; l'amour de Dieu jusqu'au mépris de soi, la cité céleste. L'une se glorifie en elle-même ; l'autre dans le Seigneur. L'une cherche la gloire qui vient des hommes (Jn 5,44) ;

l'autre met toute sa gloire en Dieu, témoin de sa conscience. L'une, gonflée de vaine gloire, élève la tête ; l'autre dit à son Dieu : « C'est toi ma gloire ; tu me redresses la tête » (Ps 3,4). Dans l'une, les princes sont dominés par la passion de dominer sur leurs sujets ou sur les nations conquises ; dans l'autre tous se font serviteurs du prochain dans la charité, les chefs veillant au bien de leurs subordonnés, et ceux-ci leur obéissant. La première ville, dans la personne des puissants, s'admire dans sa force ; l'autre dit à son Dieu : « Je t'aimerai, Seigneur, toi ma force » (Ps 17,2).

             C'est pourquoi, dans la première ville, les sages mènent une vie tout humaine, ne recherchant que les biens du corps ou de l'esprit ou les deux à la fois : « s'ils ont pu connaître Dieu, ils ne l'ont pas honoré comme Dieu et ne lui ont pas rendu grâces, mais ils se sont perdus dans leurs pensées et dans leurs cœurs enténébrés (...) ; ils ont servi la créature de préférence au Créateur » (Rm 1,21-25). Dans la cité de Dieu au contraire, toute la sagesse de l'homme se trouve dans la piété, qui seule rend au vrai Dieu un culte légitime et qui, dans la société des saints, des anges aussi bien que des hommes, attend pour récompense « que Dieu soit tout en tous » (1Co 15,28).

Homélie du Père Gilbert Adam

Si tu avais su reconnaître le moment où Dieu te visitait !

« Quand Jésus fut près de Jérusalem, en voyant la ville, il pleura sur elle ; il disait : « Si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui peut te donner la paix ! Mais hélas, cela est resté caché à tes yeux. »

Les larmes de Jésus prennent leur sens comme une prière personnelle et comme une prédication prophétique. Jésus pleure ce que Jérusalem devrait pleurer : l’occasion perdue de rencontrer son Dieu : "Si toi aussi tu avais compris, en ce jour, ce qui mène à la paix !" Nous contemplons Jésus pleurant devant Jérusalem. Cette manifestation de tendresse nous émeut. Jésus essaie de nous rejoindre, de nous toucher de toutes manières. « Aujourd’hui écouterez-vous ma voix ? » Elle est mystérieuse « l’impuissance » de Dieu qui respecte notre liberté ! Il voit l’endurcissement de notre cœur ! Ce qui arrache des larmes à Jésus, c’est le contraste violent entre l’offre de Dieu à Jérusalem, splendide, puissante, et la réponse de Jérusalem qui ne reconnaît pas l’Envoyé de Dieu. Jésus perçoit, intensément, l’enthousiasme des disciples qui l’acclament dans la descente du Mont des Oliviers : "Béni soit celui qui vient," et en même temps il voit devant lui Jérusalem raidie dans ses remparts et dans son refus. Mystère de notre liberté, de notre amour-propre, de cette volonté propre qui manifeste notre « moi. » Nous experimentons de multiples manières cette résistance farouche qui tient Dieu en échec.

« Oui, il arrivera pour toi des jours où tes ennemis viendront mettre le siège devant toi, t’encercleront et te presseront de tous côtés ; » Jésus, le Messie, est venu avec son message de paix, avec ses mains tendues pour la guérison, et sa propre ville n’a pas reconnu en lui la paix de Dieu offerte en visage d’homme. Cela a été "caché à ses yeux," parce qu’elle a détourné son regard de ce que Dieu lui donnait à voir. Elle a manqué le moment favorable qu’elle espérait depuis des siècles : "Tu n’as pas reconnu le moment où tu as été visitée." La paix qu’offre Jésus n’est pas seulement la concorde, la sécurité matérielle ou l’absence d’ennuis ; elle englobe toujours un achèvement et une plénitude qui ne peuvent être reçus que dans l’harmonie avec Dieu. Nous entendons quelquefois les réflexions d’un parent à son enfant : « Mais, enfin écoute ce que je te dis ! » Et l’enfant qui n’écoute pas, va au désastre. C’est mystérieux que Dieu puisse être mis en échec par notre désobéissance. Jésus le manifestera sur la croix, là, il sera vainqueur par son Amour. Nous sommes mis devant le désir de Dieu pour nous, Dieu est Amour. Jésus a des paroles fortes, il a des gestes de puissance quand il chasse les vendeurs du Temple. Il y a aussi dans nos vies des lieux où Dieu agit avec force. Mais nous savons par expérience que la conversion ne suit pas forcément. Saint Ignace de Loyola, le maitre du discernement, dira que « c’est l’ennemi de la nature humaine qui est à l’œuvre derrière notre mauvaise volonté. » Nous laissons si peu de prise à Jésus doux et humble.

« Si tu avais su reconnaître le moment où Dieu te visitait ! » C’est très étonnant comment notre pauvre nature pécheresse laisse toutes sortes de prises au menteur. L’accusateur des frères, celui qui les accuse jour et nuit, ne dort pas ! À ces moments d’incertitude et d’interrogations, les images employées par Jésus pour décrire la détresse de sa ville trouvent une étrange résonance dans notre paysage intérieur : encerclement, paralysie, écrasement, démolition, dispersion. C’est le drame que vivent les familles et les communautés qui alimentent secrètement des rancœurs, des détresses, avec tant de sentiments d’échec. Il ne restera pas pierre sur pierre de ce que nous avions voulu bâtir à la louange du Seigneur. Mais « tout va servir au bien de ceux que Dieu aime, » et la déconstruction dont nous faisons l’expérience dans nos communautés et en nous-mêmes, peut être le point de départ d’une reconstruction nouvelle. De nos ruines, un temple nouveau peut surgir, qui ne sera plus fait de mains d’hommes. Il ne sera plus l’appui de notre fierté ou de notre besoin de sécurité. Ce sera un temple fait de pierres enfin vivantes, un temple auquel l’Esprit Saint lui-même donnera élan et cohésion. Un temple fraternel pour les visites de Jésus. Travailler pour la paix dans le monde, dans nos familles, dans nos cœurs, c’est prendre une attitude de reconnaissance du passage de Dieu. Dieu passe, il nous avertit de mille manières de sa présence, nous pouvons encore lui ouvrir notre cœur.

Nous demandons la grâce d’entendre les larmes de Jésus, d’entrer dans la connaissance de l’Amour infini de Dieu.

 

 

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