2 Novembre 2020
A partir de ce vendredi 30 octobre, l'ensemble des commerces dits "non essentiels", doivent rester fermés, au moins jusqu'au 1ᵉʳ décembre. Quels sont alors ceux pouvant rester ouverts ? Le point.
Comme l’a indiqué le président de la République, "si d'ici quinze jours, nous maîtrisons mieux la situation, nous pourrons alors réévaluer les choses et espérer ouvrir certains commerces, en particulier dans cette période si importante avant les fêtes de Noël".
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Alors que les magasins d’ameublement, de bricolages et autres supermarchés ont été pris d’assaut ces deux derniers jours, Bruno Le Maire s’est voulu rassurant. "Dans 15 jours les librairies et tous les commerces pourraient rouvrir", a notifié le ministre de l'Economie ce vendredi 30 octobre sur France Inter. Il entend d’ailleurs soutenir les petits commerces, afin "d’accélérer leurs transformations digitales". Il regrette en effet qu’un seul sur trois dispose d'un site internet.
En attendant de savoir si l’ensemble des magasins pourront rouvrir mi-novembre, quelles sont les enseignes qui ne sont pas forcées de fermer ?
Durant cette première quinzaine de reconfinement, il faut ainsi se référer au décret du 29 octobre 2020, pour connaître la mise à jour de la liste des magasins qui peuvent rester ouverts.
Le texte autorise en effet les activités suivantes à accueillir du public (livraisons et retraits de commandes compris) :
Caricatures : Macron dénonce des « manipulations » de ses propos et le boycott Le président dit comprendre que des musulmans puissent être "choqués" par les caricatures, mais qu'elles ne justifiaient pas la violence, dans un entretien à la chaîne Al-JazeeraLe président français Emmanuel Macron a dénoncé samedi les « manipulations » autour de ses propos sur les caricatures de Mahomet, « parfois de dirigeants politiques et religieux » qui ont laissé penser que ces dessins seraient « une émanation du gouvernement français » contre l’islam. Emmanuel Macron a ajouté comprendre que des musulmans puissent être « choqués » par les caricatures de Mahomet mais qu’elles ne justifiaient pas la violence, dans un entretien à la chaîne Al-Jazeera, très regardée dans le monde musulman où les manifestations se multiplient contre les caricatures. « Les réactions du monde musulman ont été dues à beaucoup de mensonges, et au fait que les gens ont cru comprendre que moi, j’étais favorable à ces caricatures. (…) Je suis favorable à ce qu’on puisse écrire, penser, dessiner librement dans mon pays parce que je pense que c’est important, que c’est un droit, ce sont nos libertés », a affirmé le chef de l’Etat dans un entretien à Al-Jazeera. |
Il est peu probable que le reconfinement suffise à reprendre le contrôle de l’épidémie d’ici à Noël, selon le conseil scientifique, qui prévoit que la France vivra de nombreux mois « avec une situation extrêmement difficile ».
Le confinement mis en place vendredi 30 octobre suffira-t-il à reprendre le contrôle de l’épidémie de Covid-19 d’ici à Noël ? C’est peu probable, selon deux documents publiés par le conseil scientifique pendant le week-end. « Il y a (…) devant nous de nombreux mois avec une situation extrêmement difficile », prévient-il dans son dernier avis, rendu public vendredi soir. Les scientifiques font l’« hypothèse d’une sortie de vague en fin d’année ou en début d’année 2021 », mais craignent que plusieurs vagues se succèdent ensuite au cours de l’hiver et du printemps.
Leur analyse repose sur de nouvelles modélisations réalisées à partir des données d’hospitalisation jusqu’au 29 octobre. Une note de l’Institut Pasteur, communiquée au Monde samedi, révèle que dans le pire des scénarios, jusqu’à 9 000 malades atteints du Covid-19 pourraient être hospitalisés en réanimation au pic épidémique, autour de la mi-décembre – contre plus de 7 100 lors de la première vague, le 8 avril.
Dans leur « scénario de référence », les scientifiques estiment que le taux de reproduction du virus (le « R 0 ») pourrait tomber à 0,9 – contre 0,7 lors du premier confinement –, mais ils envisagent aussi un « scénario pessimiste », avec un R 0 à 1,2, à peine inférieur à ce qu’il est aujourd’hui. « Il y a de grandes incertitudes sur l’efficacité des nouvelles mesures, moins contraignantes », met en garde Simon Cauchemez, modélisateur à l’Institut Pasteur et membre du conseil scientifique.
Dès la rentrée ce lundi, le port du masque est étendu aux élèves de primaire. Les enfants vont-ils le supporter ? Une pédiatre nous éclaire
u changement pour les enfants. Le nouveau protocole sanitaire, qui entre vigueur dans les établissements scolaires dès ce lundi 2 novembre, prévoit notamment le port du masque obligatoire pour tous les élèves de primaire dès l'âge de six ans. Il n'était jusque là réservé qu'aux collégiens, lycéens et étudiants.
Une nouveauté qui n'est pas sans causer quelques sueurs froides. Avant la rentrée, certains parents, un peu pris au dépourvu, se ruent sur les magasins pour trouver le bon masque à la bonne taille. Mais les enfants vont-ils supporter de le porter toute la journée ?
Porter une attention particulière aux enfants timides
Certains confessent qu'ils n'aiment pas ça et n'ont pas vraiment envie d'en porter. Mais ils n'auront pas le choix. Il faudra donc la jouer fine pour que le mimétisme avec les parents, les grands frères et grandes soeurs opère.
Des fidèles catholiques et musulmans se sont réunis pour la messe de la Toussaint, endeuillée par l'attentat de Nice.
TOUSSAINT - Une présence symbolique. Des imams et leur famille ont participé ce dimanche 1er novembre à la messe de la Toussaint dans une église d’un quartier populaire de Toulouse, dénonçant des tueurs “sans esprit ni raison”, trois jours après l’attentat jihadiste de Nice qui a fait trois morts et au lendemain de l’attaque d’un prêtre orthodoxe à Lyon (même si pour cette dernière, le caractère terroriste n’était pas établi dans l’immédiat).
“Ces gens sans esprit ni raison veulent faire une autre interprétation (du Coran). Nous la récusons fermement”, a déclaré au côté du curé de l’église du Saint-Esprit de Bagatelle l’un des imams de la mosquée Al-Rahma, Lahouary Siali.
Devant des fidèles catholiques, il a prononcé une prière en arabe et affirmé que les musulmans étaient “les premières et les principales victimes de ces gens-là”.
“Nous n’avons mandaté personne, n’avons donné aucune procuration à quiconque pour parler à notre place. Au nom de quelle philosophie, de quelle spiritualité, tu viens ôter la vie à des gens innocents?”, s’est-il indigné. “Nous ne nous reconnaissons pas dans ce genre de méfaits”, a-t-il ajouté, condamnant “toutes sortes de violences, qui ne règlent rien et engendrent encore plus de violence”.
Pour le curé de cette église, le père Gérard Hall, la présence des imams à cette messe était “importante”, dans la continuité des actions inter-religieuses du quartier. Au moment du premier confinement, “la paroisse, les deux mosquées et l’église baptiste ont monté ensemble une banque alimentaire”, raconte-t-il.