6 Décembre 2020
Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
Saint Nicolas est l’un des Saints les plus populaires et estimés, en raison de la tradition qui en fait un Saint protecteur des enfants et des jeunes. Sa fête se célèbre le 6 décembre.
Nicolas naquit à Patara, une petite ville maritime de la Lycie, au sud de la Turquie, au IIIème siècle après le Christ ,d’une famille aisée qui lui donna une éducation chrétienne. Sa vie, depuis son jeune âge, fut marquée par l’obéissance. Resté très jeune orphelin de ses deux parents, Nicolas, s’inspirant de l’épisode évangélique du jeune homme riche, consacra tout son héritage paternel à aider les nécessiteux, les malades et les pauvres. Il fut nommé évêque de Myre et sous l’empereur Dioclétien il fut exilé et emprisonné. Libéré en 325 il participa au Concile de Nicée et mourut à Myre le 6 décembre en 343. Nombreux sont les récits concernant des épisodes de sa vie, et ils témoignent tous d’une vie de service aux plus faibles, aux petits et aux sans défense.
Une des plus anciennes histoires de la vie de saint Nicolas concerne un de ses voisins de maison qui avait trois filles en âge de se marier, mais qui ne disposait pas d’argent pour leur dot. Pour sauver les trois filles destinées à la prostitution, Nicolas, une nuit, lança par la fenêtre de la maison du voisin une bourse remplie d’argent et se sauva tout de suite pour ne pas se faire reconnaître. Grâce à ce don, le voisin réussit à faire épouser sa fille aînée. Le mystérieux bienfaiteur répéta son geste généreux deux autres fois, mais la troisième fois le père des jeunes filles réussit à temps à reconnaître le mystérieux bienfaiteur qui cependant supplia de ne rien dire à personne. Une autre histoire parle de trois jeunes étudiants de théologie en voyage vers Athènes. Le patron de l’auberge où s’étaient arrêtés les jeunes pour la nuit l’aubergiste vola leurs biens et les tua, en cachant leurs corps dans un tonneau. L’évêque Nicolas, en voyage lui aussi vers Athènes, s’arrêta dans la même auberge et vit en songe le délit commis par l’aubergiste. Par la prière, Saint Nicolas obtint le miracle du retour à la vie des trois jeunes et de la conversion de l’aubergiste méchant. Cet épisode, tout comme celui de la miraculeuse de la miraculeuse libération de Basile, un garçon enlevé par les pirates et vendu comme échanson à un émir (la légende raconte qu’il est réapparu mystérieusement dans la maison de ses parents avec dans les mains la coupe d’or du souverain étranger) contribua à faire de Nicolas patron des jeunes et des enfants.
Pendant sa jeunesse, Nicolas s’embarqua pour un pèlerinage en Terre Sainte. Parcourant les mêmes routes que Jésus, Nicolas pria de pouvoir faire une expérience encore plus profonde de proximité à la vie et aux souffrances de Jésus. Sur le chemin du retour se déchaîna une grosse tempête, et le navire sur lequel il voyageai faillit couler. Nicolas se mit calmement en prière, puis le vent et les vagues se calmèrent à l’improviste, suscitant l’étonnement des marins qui craignaient un naufrage.
Après la mort de saint Nicolas, sa tombe à Myre devient très vite un lieu de pèlerinage et ses reliques furent très vite considérées comme miraculeuses à cause d’un mystérieux liquide dit la manne de Saint Nicolas, qui en sortait. Lorsque la Lycie, au XIème siècle, fut occupée par les Turcs, les Vénitiens cherchèrent à s’en approprier, mais ils furent précédés par les pèlerins de Bari qui portèrent les reliques de saint Nicolas dans les Pouilles en 1087. Deux ans plus tard s’achève la crypte de la nouvelle église, voulue par le peuple de Bari, à l’endroit où se trouvait le palais du capitaine byzantin, et le pape Urbain II, escorté par les chevaliers normands, seigneurs des Pouilles, déposèrent les reliques du Saint sous l’autel où elles se trouvent encore aujourd’hui. La translation des reliques de Saint Nicolas eut un écho extraordinaire dans toute l’Europe ,et au Moyen Age le sanctuaire des Pouilles devint un important objectif de pèlerinage entrainant comme conséquence la diffusion du culte de Saint Nicolas de Bari (et non plus de Myre).
Dans les Pays -Bas et en général dans les territoires germaniques la fête en hiver de saint Nicolas(en Hollandais «Sint Nikolaas »,puis «Sinteklaas », et en particulier sa protection des enfants , a donné origine à la tradition de l’attente des dons : à la veille de la fête du Saint, les enfants laissent leurs chaussures et leurs chaussettes sur une chaise, ou à côté de la cheminée, et vont dormir confiants de les retrouver le lendemain matin remplis de bonbons et de cadeaux.
Nicolas, né probablement à Patare, en Lycie, en Asie mineure (actuelle Turquie) entre le 260 et 280, fut le fruit des prières de ses pieux parents.
Il eu l'esprit ouvert aux choses divines dès sa plus petite enfance ; à peine sut-il manger, qu'il sut jeûner. Il avait un oncle évêque, qui, voyant avec admiration les vertus de Nicolas, l'ordonna prêtre dès qu'il eut l'âge requis et fit de lui cette prédiction : « Il sera la consolation des affligés, le sauveur des âmes en péril, le bon pasteur qui rassemble ses brebis égarées au bercail de Jésus-Christ. »
Une de ses premières œuvres fut de sauver l'honneur de trois filles exposées à la perte de leur vertu ; il les dota toutes, l'une après l'autre, et il le fit si discrètement, que c'est à la fin seulement que le père, touché d'admiration, surprit la main du bienfaiteur.
Après un pèlerinage aux lieux saints, Nicolas se retira à Myre, espérant échapper aux honneurs qu'il voulait éviter avec tant de soin, et à la mort de l'évêque de Myre, qui arriva peu de temps après, il fut élu pour lui succéder. Dès lors il s'appliqua à devenir le modèle de son troupeau. Il ne mangea plus qu'une fois le jour, et jamais de viande ; il faisait toujours lire à sa table quelque livre de la Sainte Écriture ; ses nuits se passaient en oraison, et la terre dure était sa couche pour le peu de repos qu'il prenait. Levé avant le jour, il réveillait ses clercs pour chanter des hymnes et des psaumes ; aussitôt le soleil paru, il allait à l'église et employait le reste du jour à ses diverses fonctions pastorales.
Nicolas, sous la persécution de Dioclétien, fut jeté dans un cachot et mis à la torture ; mais on n'osa pas le faire mourir, par peur de la vengeance de son peuple.
Peu de saints ont opéré de plus nombreux et de plus éclatants miracles. Tantôt il apparaît à Constantin pendant la nuit, pour lui ordonner de mettre en liberté trois innocents qui doivent être exécutés le lendemain ; tantôt il se montre, en pleine tempête, à des matelots en danger qui l'ont appelé à leur secours. Il est surtout légendaire, entre mille, le miracle de la résurrection de trois enfants tués par un boucher et hachés menu, pour être mêlés à la viande de son commerce.
On l'honore comme le patron des écoliers.
Saint Abraamios (Ve siècle)
Sainte Asella A Rome (✝ v. 410)
Sainte Denise et les martyrs d'Afrique sous les Vandales (✝ 484)
Saint Gérard Premier prieur du monastère bénédictin de la Charité-sur-Loire (✝ 1102)
Sainte Gertrude de Cambrai (✝ 649)
Saint Grégoire Péradze prêtre orthodoxe et martyr (✝ 1942)
Bienheureux János Scheffler évêque roumain, martyr du communisme (✝ 1952)
Saint Joseph Nguyên Duy Khang martyr (✝ 1861)
Bienheureuse Marie-Thérèse Louise Frias Cañizares martyre en Espagne (✝ 1936)
Saint Maxime de Kiev (✝ 1305)
Saint Nicolas Ceramos Martyr à Smyrne (✝ 1657)
Saint Obice moine (✝ v. 1200)
Bienheureux Pierre Pascal Inquisiteur franciscain, martyr en Andalousie (✝ 1300)
Saint Polychronius Martyr (IVe siècle)
Vénérable Teresa Chikaba religieuse dominicaine (✝ 1748)