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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Botticelli Peintre de la grâce

Botticelli

Peintre de la grâce

Ce chef-d'oeuvre, Le Printemps, illustre la grâce et l'optimisme de la Renaissance italienne.

Sandro Botticelli (1445-1510) l'a réalisé en 1478 pour les Médicis. Né à Florence, ce peintre du Quattrocento (le XVe siècle italien) se forme dans l'atelier de Filippo Lippi puis dans celui de Verrochio où il côtoie Léonard de Vinci, un rival.

En 1470, il ouvre son propre atelier. Son talent vaut au jeune Botticelli de fréquenter les meilleures familles de la cité, les Vespucci dont un représentant, Amerigo, donna son prénom à un continent, et surtout les Médicis. Le puissant Laurent le Magnifique lui accorde sa protection.

Le peintre fréquente par ailleurs les plus grands esprits de l'humanisme, tels Pic de la Mirandole ou Marsile Ficin, traducteur de Platon, et son intêrêt pour l'Antiquité grecque se reflète dans ses allégories comme Le Printemps ci-contre ou La Naissance de Vénus ci-dessous...

17 mai 1510

Sandro Botticelli s'éteint à 65 ans

Le 17 mai 1510 s'éteint à Florence Sandro Botticelli. Le peintre est né dans la même ville 65 ans plus tôt sous le nom d'Alessandro Filipepi, dans la famille d'un tanneur. Comme l'un de ses frères, rondouillard, avait été surnommé Botticelli, qui signifie petit tonneau, le sobriquet fit le tour de la famille et fut accolé au futur peintre.

Camille Vignolle

Le premier peintre humaniste


Sandro Botticelli fait son apprentissage dans l'atelier d'un grand peintre florentin du Quattrocento (le XVe siècle italien), Filippo Lippi (1406-1469). Comme tous les artistes de la Renaissance, celui-ci, tel un chef de cuisine moderne, dirige une équipe d'aides et d'apprentis, chacun étant spécialisé, qui dans les drapés, qui dans les fils d'or...

Avec son équipe, le maître répond aux commandes de la bourgeoisie et réalise pour elle de petits tableaux à la chaîne. À l'occasion, il est aussi sollicité par des abbés, des évêques ou des princes pour réaliser des oeuvres plus ambitieuses.

Botticelli passe à l'atelier de Verrochio où il côtoie Léonard de Vinci, un rival. En 1470, il ouvre son propre atelier. Son talent vaut au jeune homme de fréquenter les meilleures familles de la cité, les Vespucci dont un représentant, Amerigo, donna son prénom à un continent, et surtout les Médicis. Le puissant Laurent le Magnifique lui accorde sa protection. Le peintre fréquente par ailleurs les plus grands esprits de l'humanisme, tels Pic de la Mirandole ou Marsile Ficin, traducteur de Platon.

Ses amis l'initient à la philosophie néoplatonicienne qui voit le monde sensible comme le reflet du monde des idées. Cette philosophie se reflète dans ses célèbres allégories inspirées de l'Antiquité païenne.

Son chef-d'oeuvre Le Printemps, destiné à une villa des Médicis, expose toute la grâce et l'optimisme de la Renaissance italienne, avec une touche d'inquiétude chez la nymphe de droite, saisie par la divinité Zéphyr. Il s'agit vraisemblablement de la première peinture européenne qui puise son inspiration dans l'Antiquité païenne.

 Elle montre les différentes saisons (sauf l'hiver) avec de droite à gauche Zéphyr, la nymphe Chloris, le Printemps, Vénus que domine Cupidon, les Trois Grâces et le dieu Mercure.

En 1481, le pape Sixte IV commande à Botticelli quelques fresques pieuses pour la chapelle à laquelle il laissera son nom, la Sixtine  ! On peut encore admirer ces panneaux à côté des fresques monumentales de Michel-Ange, postérieures de trois décennies.

Après son voyage à Rome, qui ne lui rapporte guère d'argent, l'artiste entreprend La Naissance de Vénus. Cette nouvelle allégorie néoplatonicienne illustrerait selon certains commentateurs les quatre éléments (terre, eau, air, feu) et l'Amour qui scelle leur harmonie.

Vénus et les Grâces offrant des présents à une jeune fille, fresque de la villa Lemmi à Florence, Paris, musée du Louvre.

Premiers nuages
Après la mort de son protecteur Laurent le Magnifique, en 1492, le peintre subit comme beaucoup de Florentins l'influence du prédicateur Jérôme Savonarole.

L'optimisme propre à l'humanisme est battu en brèche par la montée des inquiétudes religieuses. La peinture de Botticelli se fait plus austère. Et l'on ne saurait oublier en marge de ses célèbres allégories quelques portraits émouvants de vérité et des peintures de madones maternelles et recueillies.

Publié ou mis à jour le : 2020-05-14 14:25:36

 

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