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5 Janvier 2021
LES SAINTS DU JOUR
Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
Saint Siège
SAINT EDOUARD, ROI D’ANGLETERRE
Dans le Martyrologe Romain la date de la mémoire est celle de la naissance au ciel (dies natalis) : le 05 janvier. Localement, le jour de la mémoire est le 13 octobre, date à laquelle son corps fut transféré dans le tombeau prévu pour lui (1163).
Couronné roi d’Angleterre en 1043, très aimé de son peuple, il est un souverain reconnu pour sa piété, sa douceur et sa gentillesse. Promoteur de paix, il aboli les taxes de guerre pour aider les pauvres, construit un monastère où sera ensuite construite l’abbaye de Westminster.
À la suite de grands troubles qui désolaient l'Angleterre, le prince Édouard passa trente-cinq ans de sa vie en exil. Nous avons peu de détails sur cette période de son histoire. Doué d'un caractère doux, ami de la solitude, il se tenait de longues heures au pied des autels, assistait aux offices divins et aimait beaucoup à s'entretenir avec les religieux. Cependant toute l'Angleterre priait pour obtenir enfin la paix avec un prince légitime. Dieu apparut à un pieux évêque et lui montra, dans une vision, Édouard sacré roi par saint Pierre : « Voilà, lui dit-Il, celui qui sera roi par ma faveur ; il sera chéri du Ciel, agréable aux hommes, terrible à ses ennemis, aimable à ses sujets, très utile à l'Église de Dieu. »
À peine établi sur le trône, Édouard s'appliqua à développer dans son âme toutes les vertus d'un prince vraiment chrétien. Délivré, par l'aide de Dieu, de tous les ennemis du dedans et du dehors, Édouard voulut accomplir le vœu qu'il avait fait d'aller à Rome vénérer le tombeau du prince des apôtres; mais il dut céder aux instances de ses sujets, qui avaient besoin de sa présence. Le pape le délia de son vœu ; le roi, en revanche, fit construire une belle église en l'honneur de saint Pierre.
Édouard est célèbre par son désintéressement et par sa charité envers les pauvres. À trois reprises différentes, il vit un des officiers de sa maison mettre la main aux trésors royaux ; la troisième fois, il se contenta de lui dire : « Prenez bien garde qu'on ne vous y surprenne ! » Le trésorier du palais se plaignant au roi de ces vols, celui-ci, comme s'il n'eût rien su, lui dit : « Pourquoi vous plaindre? Celui qui a pris cet argent en avait sans doute plus besoin que nous. »
Édouard avait promis de ne jamais refuser l'aumône demandée au nom de Jean l'Évangéliste ; un jour, un pauvre lui ayant tendu la main au nom de cet apôtre, le roi, dépourvu d'argent, retira de sa main un riche anneau et le lui donna, pour ne pas le faire attendre. Une autre fois, à la demande d'un pauvre infirme tout perclus, il le prit sur ses épaules et le porta à l'église Saint-Pierre, où il fut guéri. Saint Jean l'Évangéliste se montra un jour à deux pèlerins anglais qui se mettaient en voyage pour les lieux saints ; il leur remit un anneau en leur disant : « Portez cet anneau au roi ; c'est lui qui me l'a donné un jour que je lui demandais l'aumône en habit de pèlerin ; dites-lui que, dans six mois, je le visiterai et le mènerai avec moi à la suite de l'Agneau sans tache. »
Édouard meurt le 5 janvier 1066, en effet, six mois après.
Saint Siméon Stylite
(† 459)
Saint Siméon Stylite
Voici peut-être le plus étrange, le plus miraculeux de tous les Saints. Il naquit en Cilicie. Son père était berger, et lui-même passa les premières années de sa vie à garder les troupeaux. Il avait treize ans, quand un jour, à l'église, il entendit lire ces paroles: "Bienheureux ceux qui pleurent!... Bienheureux ceux qui ont le coeur pur!" Éclairé par la grâce, embrasé du désir de la perfection, il se met en prière, s'endort et fait un songe: "Il me semblait, dit-il, que je creusais les fondements d'un édifice; quand je crus la fosse assez profonde, je m'arrêtai: "Creuse encore!" me dit une voix. Par quatre fois je repris mon travail et je m'arrêtai, et par quatre fois j'entendis la même parole: "Creuse encore!" Enfin la voix me dit: "C'est assez! Maintenant tu peux élever un édifice aussi haut qu'il te plaira." Ce songe signifiait sans doute l'humilité, base de toutes les vertus et mesure de la perfection; mais il faisait aussi allusion au genre de vie que devait mener le pieux jeune homme.
Siméon entre dans un monastère; là, ses mortifications paraissent si effrayantes, qu'on lui conseille la solitude. Il se retire dans un désert et passe le Carême entier sans manger; le jour de Pâques, la Sainte Communion lui rend toute sa vigueur. Dès ce moment, il prend la résolution de passer ainsi tous les ans le temps du Carême. Les foules se pressent bientôt autour de lui attirées par ses miracles; il s'enfuit sur une montagne pour échapper au commerce des hommes; mais le concours prodigieux s'accroissait tous les jours. C'est alors qu'il se fit bâtir une colonne qui, s'élevant d'année en année, atteignit enfin la hauteur de quarante coudées, ou à peu près vingt mètres, sur laquelle il vécut environ trente-six ans. De là lui vient le surnom de Stylite, mot qui signifie, en grec, l'habitant de la colonne. Les heures de sa journée étaient partagées entre la prière, la prédication et les oeuvres de charité; la nuit se passait presque entière dans les entretiens avec le Ciel. Quelqu'un voulut un jour compter les inclinations profondes qu'il faisait en la présence de Dieu; arrivé au nombre de mille deux cent quarante-quatre, il s'arrêta, n'ayant pas la patience de continuer plus longtemps. Tout est merveilleux dans les détails de cette vie surprenante; et cependant on n'y trouve rien qui ne montre un homme conduit par l'Esprit de Dieu et soutenu par la vertu d'En Haut.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
Saint Charles de Saint-André Houben
Dès l'enfance, il manifesta le désir de devenir prêtre. Il commença ses études, qu'il interrompit en 1840 pour effectuer son service militaire. C'est précisément dans la caserne de Bergent-op-Zoom, en 1841, qu'il connut la Congrégation de la Passion grâce à l'un de ses camarades dont le frère était religieux passionniste.
Après son service militaire, il demanda à être admis chez les Passionnistes. Sa requête fut accueillie par le bienheureux Domenico Barberi et il entra au noviciat d'Ère, près de Tournai, le 5 novembre 1845, prenant le nom religieux de Charles de Saint-André. Après une année de noviciat, il prononça ses vœux le 10 décembre de l'année suivante.
Après avoir terminé ses études de philosophie et de théologie, il fut ordonné prêtre le 21 décembre 1850, par l'Évêque de Tournai. Il fut alors envoyé en Angleterre, où les Passionnistes avaient fondé trois couvents, en tant que vice-maître des novices à Broadway, puis dans le nouveau couvent de Mount Argus, près de Dublin. Il vécut presque tout le reste de sa vie dans cette retraite et fut profondément aimé par les Irlandais, qui l'appelaient Père Charles de Mount Argus.
Ce fut un prêtre d'une piété extraordinaire, se distinguant particulièrement dans l'exercice de l'obéissance, dans la pratique de la pauvreté, de l'humilité et de la simplicité, et encore plus dans la dévotion pour la Passion du Seigneur. Il se consacra en particulier à la direction spirituelle des âmes à travers la confession. Sa réputation de vertu attira rapidement un grand nombre de fidèles au couvent, qui demandaient sa bénédiction.
Fréquemment appelé pour bénir les malades, il obtint, comme l'attestent de nombreux témoignages, des guérisons surprenantes, ce qui lui valut une réputation de thaumaturge. C'est précisément à cause de cette réputation qu'il fut transféré, en 1866, en Angleterre pour pouvoir trouver un peu de tranquillité, dans les couvents de Broadway, de Sutton et de Londres.
Il revint à Dublin en 1874, où il demeura jusqu'à sa mort. Vers 1880, sa santé commença à décliner en raison de sa vie austère. En outre, il ne se remit jamais complètement des blessures d'un accident survenu en 1881. Il meurt le 5 janvier 1893.
Au cours de ses funérailles, en présence de personnes venues de toute l'Irlande, la dévotion populaire qui l'avait entouré au cours de sa vie apparut clairement. Sa cause de canonisation fut introduite le 13 novembre 1935.
Charles de Saint-André Houben a été béatifié le 16 octobre 1988, par saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) et canonisé le 3 juin 2007 à Rome par le pape Benoît XVI (Joseph Ratzinger, 2005-2013).
Autres Fêtes du Jour
Saint Charles de Saint André Houben prêtre passionniste (✝ 1893)
Saint Conwoion abbé de Redon (✝ 868)
Saint Deogratias
Evêque et confesseur à Carthage (✝ 457)
Sainte Emilienne Tante de saint Grégoire le Grand (VIe siècle)
Bx François Peltier, Jacques Ledoyen, Pierre Tessier prêtres, martyrs de la révolution française (✝ 1794)
Sainte Geneviève Torres Morales fondatrice de la 'Société Angélique' (✝ 1956)
Saint Gerlac Ermite à Houthem (✝ v. 1170)
Saint Grégoire d'Akritas (✝ 820)
Saint Jean Népomucène Neumann Evêque de Philadelphie (✝ 1860)
Bse Marcelline Darowska fondatrice de la congrégation de l'Immaculée Conception de la Vierge Marie (✝ 1911)
Bse Marie Repetto religieuse italienne (✝ 1890)
Saint Ménas le Sinaïte (VIe siècle)
Bx Pierre Bonilli fondateur de l'Institut de la Sainte Famille (✝ 1935)
Bx Roger de Todi franciscain (✝ 1237)
Saint Romanos le Néomartyr (✝ 1694)
Sainte Synclétique moniale en Égypte (IVe siècle)
Saint Théodore Martyr à Cagliari en Sardaigne (✝ 313)
Saint Théoeidos (✝ 303)