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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Marcel et aux Saintes âmes du 16 Janvier

Saint-Marcel Ier


Pape (30e) de 308 à 309 et martyr (✝ 309)


Il se consacra à la réorganisation de son Eglise, ravagée par la persécution de Dioclétien. Certaines mesures de pardon prises à l'égard des chrétiens trop faibles qui avaient apostasié, lui valurent l'animosité de quelques chrétiens qui le dénoncèrent à l'empereur. Il fut condamné à être esclave, chargé d'entretenir des écuries dans sa propre église. Ce pape est célèbre par les vers que lui consacra saint Damase.
À Rome, au cimetière de Priscille sur la voie Salarienne nouvelle, en 309, la mise au tombeau de saint Marcel Ier, pape. Comme le rapporte le pape saint Damase, il fut un véritable pasteur, mais maltraité de façon mordante par ceux qui avaient failli dans la persécution et qui ne voulaient pas se soumettre à la pénitence établie, dénoncé par eux honteusement au tyran Maxence, il fut chassé de la ville et mourut en exil.

Romain d'origine, Marcel fut choisi le 21 mai 308, pour succéder à saint Marcellin, martyrisé deux mois auparavant. (Il siégea sous le règne de Maxence, cinq ans, six mois et vingt-et-un jours.)

Devenu Pape, saint Marcel n'oublia point les exemples de vertus et de courage de son prédécesseur. Il obtint d'une pieuse matrone nommée Priscille, un endroit favorable pour y rétablir les catacombes nouvelles, et pour pouvoir y célébrer les divins mystères à l'abri des profanations des païens. Les vingt-cinq titres de la ville de Rome furent érigés en autant de paroisses distinctes, afin que les secours de la religion fussent plus facilement distribués aux fidèles. A la faveur d'une trève dans la persécution, Marcel s'efforça de rétablir la discipline que les troubles précédents avaient altérée. Sa juste sévérité pour les chrétiens qui avaient apostasié durant la persécution lui attira beaucoup de difficultés.

L'Église subissait alors la plus violente des dix persécutions. Dioclétien venait d'abdiquer en 305, après avoir divisé ses États en quatre parties, dont chacune avait à sa tête un César. Maxence, devenu César de Rome en 306, ne pouvait épargner le chef de l'Église universelle. L'activité du Saint Pontife pour la réorganisation du culte sacré au milieu de la persécution qui partout faisait rage, était aux yeux du cruel persécuteur, un grief de plus.

Maxence le fit arrêter par ses soldats et comparaître à son tribunal, où il lui ordonna de renoncer à sa charge et de sacrifier aux idoles. Mais ce fut en vain: saint Marcel répondit hardiment qu'il ne pouvait désister un poste où Dieu Lui-même l'avait placé et que la foi lui était plus chère que la vie. Le tyran, exaspéré par la résistance du Saint à ses promesses comme à ses menaces, le fit flageller cruellement. Il ne le condamna point pourtant à la mort; pour humilier davantage l'Église et les fidèles, il l'astreignit à servir comme esclave dans les écuries impériales.

Le Pontife passa de longs jours dans cette dure captivité, ne cessant dans la prière et le jeûne, d'implorer la miséricorde du Seigneur. Après neuf mois de détention, les clercs de Rome qui avaient négocié secrètement son rachat avec les officiers subalternes, vinrent pendant la nuit et le délivrèrent. Une pieuse chrétienne nommée Lucine, qui depuis dix-neuf ans avait persévéré dans la viduité, donna asile au Pontife. Sa maison devint dès lors un titre paroissial de Rome, sous le nom de Marcel, où les fidèles se réunissaient en secret.

Maxence en fut informé, fit de nouveau arrêter Marcel, et le condamna une seconde fois à servir comme palefrenier dans un haras établi sur l'emplacement même de l'église. Saint Marcel, Pape, mourut au milieu de ces vils animaux, à peine vêtu d'un cilice. La bienheureuse Lucine l'ensevelit dans la catacombe de Priscille, sur la voie Salaria. Les reliques de ce Souverain Pontife reposent dans l'ancienne église de son nom, illustrée par son martyre. Il fut le dernier des Papes persécutés par le paganisme.

Abbeville F. Paillart, édition 1900, p. 16-17

Saint Honorat

Évêque d'Arles
(† 429)

Saint Honorat naquit dans les Gaules, d'une famille illustre, mais païenne. Dieu mit de bonne heure en cet enfant prédestiné le désir du baptême, et il s'y prépara par toutes

les vertus qui font l'ornement de la jeunesse. Il dut tout à la grâce et à son heureux naturel, car il avait contre lui ses parents, ses amis et le milieu corrupteur dans lequel il lui fallait vivre. Jusqu'après son baptême, son père chercha par tous les moyens possibles à le détourner de la vie chrétienne; mais, au milieu de toutes les séductions, l'invincible jeune homme se disait: "Cette vie plaît, mais elle trompe." Dès lors, Honorat vit comme un moine, le jeûne amaigrit son visage, la prière occupe ses journées.

Après quelques années d'incertitudes sur sa vraie vocation, il aborde l'île de Lérins, sur les côtes de la Provence; les serpents la rendaient inhabitable, mais ils disparaissent sous ses pas, et cette île aride et déserte devient un jardin délicieux, embaumé des fleurs de la science et de la sainteté. Par Honorat, l'Occident a trouvé aussi en lui sa Thébaïde; Lérins devient une pépinière de savants, d'évêques et de saints.

A la mort de son évêque, l'église d'Arles réclame un vertueux Pontife, et la voix populaire appelle Honorat sur ce siège illustre. C'est là qu'il se surpasse lui-même et retrace en sa vie, toute de zèle et de saintes oeuvres, l'image du pasteur selon le Coeur de Dieu, dont la charité n'a d'égal que le courage inflexible à défendre les intérêts de Jésus-Christ. Saint Hilaire d'Arles, son disciple et son successeur, nous a laissé de lui un magnifique éloge. Retenons-en cette belle parole: "Si l'on voulait représenter la charité sous une figure humaine, il faudrait faire le portrait d'Honorat."

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Autres Fêtes du Jour


Saint Bérard  et ses compagnons, martyrs franciscains au Maroc (✝ 1220)
Saint Danacte  Lecteur dans l'Église d'Aulone en Illyrie, martyr (IVe siècle)
Saint Fris  martyr - diocèse d'Auch (✝ v. 732)
Saint Fursy  abbé (✝ v. 650)
Saint Henri  Ermite dans l'île de Cocket (✝ 1127)
Saint Jacques de Tarentaise  Evêque pour la Tarentaise (Ve siècle)
Sainte Jeanne de Bagno Religieuse bénédictine camaldule (✝ 1105)
Bienheureuse Jeanne-Marie Condesa Lluch fondatrice espagnole des Servantes de l'Immaculée Conception. (✝ 1916)
Saint Joseph Vaz  prêtre oratorien indien (✝ 1711)
Bienheureux Joseph-Antoine Tovin  (✝ 1897)
Bienheureux Louis-Antoine Ormières  fondateur des Soeurs de l'Ange Gardien (✝ 1890)
Vénérable Maria Antonella Bordoni  laïque italienne du Tiers-ordre dominicain (✝ 1978)
Saint Maxime de Totma  Prêtre à Totma (✝ 1650)
Saint Mélas  évêque à Rhinocolure (✝ v. 390)
Saint Romain  Moine au monastère de Ravanitza en Serbie (✝ 1374)
Saint Tammaro  évêque (✝ 490)
Bienheureux Thomas Illyricus  'l'ermite d'Arcachon' (✝ 1528)
Saint Titien  évêque (Ve siècle)
Saint Tozzo  Evêque d'Augsbourg (✝ 661)
Saint Trivier  ermite à l'abbaye de Thérouanne (✝ v. 550)

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