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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

C'est arrivé un 31 Janvier

31 janvier 1797 : découverte d’une
conspiration royaliste contre le Directoire
Publié / Mis à jour le MARDI 24 NOVEMBRE 2009, par LA RÉDACTION

Les derniers restes de la faction terroriste venaient de périr avec Babœuf et ses complices : le parti royaliste se sentit fort de tout le discrédit qui frappait ses adversaires.

Le club de Clichy s’organisa : une conspiration fut ourdie, qui avait pour but de soulever l’armée contre le Directoire, de tuer les directeurs, de rétablir la monarchie. Mais les conjurés se conduisirent avec une extrême imprudence : un chef d’escadron nomme Malo, qu’ils cherchèrent à entraîner, les dénonça.

Membres du Directoire
Membres du Directoire

Le 12 pluviôse de l’an V (31 janvier 1797), le Directoire envoya aux Conseils toutes les preuves du complot dont il exagéra l’importance : les coupables, qui avaient pour chefs l’abbé Brotier, Thomas-Madeleine Duverne de Presle, Charles-Honorine Berthelot de La Villeurnoy, Frédéric-Charles-Guillaume Poly, comparurent plus tard devant un conseil de guerre :

Mais, soit que les juges les eussent considérés comme des instruments aveugles, soit que la cause royaliste eût trouvé des appuis dans le tribunal, ils furent traités avec une indulgence extrême. Le seul fruit que le Directoire recueillit de la découverte de cette conspiration, ce fut une révélation d’un des conjurés, pièce importante qui devait servir plus tard de moyen de défense aux directeurs. Ce conspirateur, nommé Duverne de Presle, crut sauver sa vie en livrant le secret des royalistes.

31 Janvier 1788 : mort du prince Charles-Edouard Stuart
Publié / Mis à jour le MARDI 24 NOVEMBRE 2009, par LA RÉDACTIO

« Le prince Charles-Edouard était fils de celui qu’on appelait le prétendant, ou le chevalier de Saint-George. On sait assez que son grand-père avait été détrôné par les Anglais, son bisaïeul condamné à mourir sur un échafaud par ses propres sujets, sa quadrisaïeule livrée au même supplice par le parlement d’Angleterre. Ce dernier rejeton de tant de rois et de tant d’infortunes consumait sa jeunesse auprès de son père retiré à Rome. II avait marqué plus d’une fois le désir d’exposer sa vie pour remonter au trône de ses pères. On l’avait appelé en France dès l’an 1742, et on avait tenté en vain de le faire débarquer en Angleterre. Il attendait dans Paris quelque occasion favorable, pendant que la France s’épuisait d’hommes et d’argent en Allemagne, en Flandre et en Italie. Les vicissitudes de cette guerre universelle ne permettaient plus qu’on pensât à lui : il était sacrifié aux malheurs publics.

Ce prince, s’entretenant un jour avec le cardinal de Tencin, qui avait acheté sa nomination au cardinalat de l’ex-roi, son père, Tencin lui dit : « Que ne tentez-vous de passer sur un vaisseau vers le nord de l’Ecosse ? Votre seule présence pourra vous former un parti et une armée ; alors il faudra bien que la France vous donne des secours. »

Charles- Edouard suivit ce conseil en héros : Preston-pans et Culloden marquèrent les deux périodes de sa glorieuse et funeste entreprise (voy. 2 Octobre 1745, 27 Avril 1746 : il fallut presque un miracle pour que le héros vaincu sauvât sa tête du royaume de ses pères.

« Le prince Edouard ne fut pas alors au terme de ses calamités ; car étant réfugié en France, et se voyant obligé à la fin d’en sortir pour satisfaire les Anglais, qui l’exigèrent dans le traité de paix, son courage, aigri par tarit de secousses, ne voulut pas plier sous la nécessité. Il résista aux remontrances, aux prières, aux ordres, prétendant qu’on devait lui tenir la parole de ne le pas abandonner : on se crut obligé de se saisir de sa personne. II fut arrêté, garrotté, mis en prison, conduit hors de France ; ce fut là le dernier coup dont la destinée accabla une génération de rois pendant trois cents années. »

Charles-Edouard retourna dans sa retraite de Rome : la politique française l’en tira encore une fois (1755 ), pour l’y renvoyer presque aussitôt. Ne voulant pas laisser s’éteindre une race royale, qui pouvait lui être utile, le cabinet de Versailles négocia le mariage du prince anglais avec la jeune princesse de Stolberg Gœdern : cette union ne fut pas heureuse, et les deux époux vécurent séparés.

Charles-Edouard finit ses jours en Toscane,/ ;hez le grand-duc Léopold, qui lui avait offert un asile dans ses États : il était né à Rome le 31 décembre 1720. Des bruits outrageux l’ont accusé de penchants bas et de vices infâmes ; comme ces mêmes bruits l’accusaient de lâcheté, la réfutation en serait superflue.

David Hume rapporte, dans une lettre à son ami le docteur Pringle, que le prince osa faire deux apparitions à Londres, où sa tête avait été mise à prix ; l’une en 1753, et fautre en 1761. George II n’ignora pas le premier voyage ; Charles-Edouard ne prenait aucun soin de se cacher : le second eut lieu à l’époque du couronnement de George III. Quelqu’un reconnut le prince dans la foule, et lui dit à l’oreille : « V. A. R. est le dernier être vivant » que je me serais attendu à trouver ici. — C’est la curiosité qui m’y conduit, répondit le prince ; mais je vous assure que l’homme qui est l’objet de toute cette pompe est celui que j’envie le moins. »

31 janvier 1801 : exécution d’Aréna
et de ses complices
Publié / Mis à jour le MARDI 24 NOVEMBRE 2009, par LA RÉDACTION

Joseph Aréna, né en Corse, fut nommé adjudant général au siège de Toulon, où il mérita d’être cité pour sa bravoure. Il quitta son service en l’an 4, accompagna Salicetti dans son exil, revint en France, et le suivit à l’armée d’Italie : en l’an 5 il retourna dans sa patrie.

Elu député au conseil des Cinq-Cents, par le département du Golo, il donna sa démission après la révolution du 18 brumaire, et cet acte fut attribué à la haine qu’il portait à son ambitieux compatriote. Dans la fameuse séance où Bonaparte renversa le Directoire à l’aide de ses grenadiers, pendant que les cris de traître et usurpateur se croisaient de toutes parts, Aréna s’approcha du général, et le secoua fortement par le collet de son habit. On a supposé, mais sans fondement, qu’il avait un poignard pour le tuer.

Bonaparte ne pardonna jamais à l’énergique député la peur qu’il lui avait faite. Aréna se vit impliqué dans une conspiration dont le but supposé était de se défaire du premier consul, à l’Opéra, le 10 octobre 1800, le jour de la première représentation des Horaces. Il fut traduit, ainsi que Ceracchi, Topino-Lebrun, Demerville et Diana devant le tribunal, et la procédure demeura longtemps suspendue : mais l’attentat du 3 nivôse fit hâter le jugement.

Aréna fut condamné à mort, et exécuté avec les trois premiers de ses complices : il marcha au supplice avec courage.

 

 
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