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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Hélie Denoix de Saint Marc et Jean Ferrat

Hélie Denoix de Saint Marc
( 11 février 1922 - 26 août 2013)

 

Hélie de Saint-Marc entre dans la résistance en 1941 à l'âge de 19 ans.

Il se fait arrêter en franchissant la frontière franco-espagnole en 1943.  Déporté dans le camp de concentration de Buchenwald où il manque mourir (« j'ai trouvé le pire chez les autres mais aussi en moi »), il conserve malgré tout la soif de l'action et fait l'école d'officiers de Saint-Cyr.
Légionnaire parachutiste, il effectue trois séjours en Indochine qui le marquent profondément : les rencontres, les combats (« l’entrée dans ces territoires où rôde la mort, oblige à se hisser à la pointe de soi-même »), le pays (« un monde féérique ») mais aussi l'abandon du village de Talung ensuite massacré par le Vietminh.

Chef de cabinet du général Massu pendant la bataille d'Alger puis commandant au 1er REP, il entre en rébellion lors du putsch des généraux en avril 1961 (« Un homme doit toujours garder en lui la capacité de s'opposer et de résister »).   Il se constitue prisonnier, ne rejoint pas l’OAS et est condamné à 10 ans de prison (« L’enfermement peut développer une force intérieure qui peut être plus grande que la violence qui nous est faite »). Gracié 5 ans plus tard, il est réhabilité dans ses droits civils et militaires.

  Écrivain talentueux, il témoigne de son parcours dans Les champs de braises.

Jean Ferrat
( 26 décembre 1930 - 13 mars 2010)

 

Jean Ferrat, issu d'un milieu ouvrier, est toute sa vie resté fidèle à ses engagements de jeunesse, la classe ouvrière, le communisme et la CGT, sa femme Christine, son imprésario etc. Chanteur populaire, compositeur et mélodiste, il est l'alter ego de Georges Brassens, Jacques Brel et Léo Ferré, ses contemporains et ses amis, qui ont enchanté les années 60. Il est apprécié tant pour ses chansons sentimentales que pour ses chansons militantes (Potemkine, Nuit et Brouillard ou encore Ma France interdite d'antenne en 1969)...

Les mélodies de la fidélité

Jean Ferrat, issu d'un milieu ouvrier, est toute sa vie resté fidèle à ses engagements de jeunesse, la classe ouvrière, le communisme et la CGT, sa femme Christine, son imprésario etc. Chanteur populaire, compositeur et mélodiste, il est l'alter ego de Georges Brassens, Jacques Brel et Léo Ferré, ses contemporains et ses amis, qui ont enchanté les années 60.

Il est apprécié tant pour ses chansons sentimentales que pour ses chansons militantes (PotemkineNuit et Brouillard ou encore Ma France interdite d'antenne en 1969)​​​​​​​​​​​​​​

Communiste envers et contre tout


Né à Vaucresson, en banlieue parisienne, le futur chanteur-compositeur a une mère auvergnate et un père né en Russie dans une famille juive, Manassé Tannenbaum, tous deux épris de musique, de chansons et d'opéra. Son père est un artisan joaillier moyennement aisé. Élevé en-dehors de la religion, l'enfant découvre la judéité de son père quand il est déporté en 1942 à Auschwitz où il disparaîtra. Obligé de fuir avec sa mère, son frère et sa soeur, Jean est ébloui dans les Pyrénées par l'humanité et la grandeur d'âme des maquisards communistes qui viennent à son aide. Il ne va dès lors plus jamais se départir de sa fidélité au communisme, sans toutefois adhérer au Parti.

À 17 ans, après la guerre, Jean Tannenbaum devient ouvrier dans une usine du 15e arrondissement à Paris et adhère à la CGT (Confédération Générale du Travail), syndicat communiste auquel il demeurera aussi toujours fidèle. Mais il ne tarde pas aussi à suivre des cours du soir avec l'ambition de devenir ingénieur chimiste. À 20 ans, il éprouve une amère épreuve : une infection pulmonaire entraîne l'ablation d'un poumon. Le jeune homme n'en poursuit pas moins ses rêves. Il découvre le théâtre et la chanson en amateur, s'achète une guitare et se produit en soirée. Il met en musique un poème de Louis Aragon, Les Yeux d'Elsa. C'est le début d'une collaboration amicale qui va offrir à l'oeuvre du poète communiste une popularité comme il n'en aurait jamais rêvé.

Il rencontre une chanteuse de talent qui deviendra sa femme et l'amour de sa vie, Christine Sèvres, mais dont il étouffera la carrière. Elle a déjà une fille d'un premier mariage et lui ne voudra pas d'autre enfant. En 1959, un ami de seulement 24 ans, Gérard Meys, devient son imprésario. Jean s'attribue un pseudo passe-muraille en consultant la carte de France : ce sera Ferrat, comme Saint-Jean-Cap-Ferrat. 

Le succès survient en 1961 dans la salle parisienne de l'Alhambra, en vedette américaine du spectacle de Zizi Jeanmaire, puis avec la sortie d'un premier 33 tours, Deux enfants au soleil. Il s'installe avec sa femme et sa fille adoptive dans un appartement d'Ivry, dans la banlieue ouvrière de Paris. Les succès s'enchaînent...

En 1972, épuisé par les tournées, Jean Ferrat s'éloigne de la scène. Il se retire dans un village de l'Ardèche pour lequel il a eu un coup de coeur, Antraigues. Après la mort de sa femme Christine en 1980 et son remariage, il s'y fera peu à peu oublier jusqu'à sa mort le 13 mars 2010.

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