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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Roi de France (Ce qu’était un)

Roi de France (Ce qu’était un)
(par Frantz Funck-Brentano)
Publié / Mis à jour le DIMANCHE 7 FÉVRIER 2021, par LA RÉDACTION

Réédition recomposée et enrichie de 18 illustrations mais fidèle à l’œuvre originale parue en 1940, Ce qu’était un roi de France forme  "un vivant tableau de la vie royale dans l'ancien temps", l’auteur abordant l’organisation familiale de la société monarchique

N’ayant du pouvoir royal que l’image instillée et colportée par l’Éducation nationale, les Français du XXIe siècle le croient tyrannique, unilatéral et absolu, cependant qu’il était opportunément contrebalancé par une multitude de corps intermédiaires préservant les « sujets » d’éventuelles velléités centralisatrices de l’État.

Spécialiste de l’Ancien Régime, diplômé de l’École des chartes, conservateur à la Bibliothèque de l’Arsenal et membre de l’Académie des sciences morales et politiques, l’historien Frantz Funck-Brentano (1862-1947) met en lumière avec force extraits d’archives, nombre d’anecdotes et de témoignages d’époque, cette symbiose si particulière entre un peuple et son souverain, qui souvent suscitait surprise et admiration des observateurs étrangers.

Ce qu'était un roi de France, par Frantz Funck-Brentano. Éditions La France pittoresque
Ce qu’était un roi de France, par Frantz Funck-Brentano. Éditions La France pittoresque

Réédition recomposée et enrichie de 18 illustrations mais fidèle à l’œuvre originale parue en 1940, Ce qu’était un roi de France forme « un vivant tableau de la vie royale dans l’ancien temps », l’auteur abordant l’organisation familiale de la société monarchique, chacun, et ceux mêmes qui ne l’avaient jamais vu, considérant le roi comme une connaissance personnelle ; rappelant combien l’immense majorité des sujets du monarque vivaient à leur guise, sans autre loi ni contrainte que celles de leurs coutumes séculaires ; montrant la facilité avec laquelle les Français pouvaient aborder un souverain qui s’intéressait à l’honneur, à la tranquillité, au bonheur domestiques ; évoquant la façon dont chaque commune se gouvernait elle-même en s’imposant ses lois, les parlements des diverses provinces pouvant s’enorgueillir des mêmes prérogatives ; expliquant le rôle primordial de la justice dans les fonctions royales ; démystifiant la question des lettres de cachet qui n’avaient trait que pour une infime partie aux affaires d’État.

Au fil des pages s’esquisse un déconcertant paradoxe : si la personne du roi est au cœur de toutes les attentions et constitue l’âme du pays, l’atout du système monarchique réside en une subtile et fondamentale décentralisation, le médiéviste Henri Pirenne estimant que « l’histoire ne nous a pas laissé de plus grand spectacle que le développement progressif de la monarchie française depuis ses origines jusqu’à la Révolution ; développement continu et régulier, qui s’est fait par l’action des forces vives que cette institution avait en elle, indépendamment de la valeur de ceux qui, d’âge en âge, l’ont personnifiée ».

En dépeignant un monarque de l’ancienne France qui, loin de craindre le peuple, lui demeurait accessible tel un père pour sa famille et tirait sa légitimité de sa charnelle filiation avec ceux qui constituèrent et défendirent le pays parfois de leurs propres mains, Frantz Funck-Brentano ne brosse-t-il pas, en creux, le portrait d’un chef d’État républicain ne devant quant à lui sa place qu’au vote « démocratique » en réalité frelaté car forgé par les puissances d’argent, et si éloigné du peuple qu’il n’a d’autre choix que d’offrir le spectacle, à grand renfort de communication et de familiarité confinant souvent au vulgaire, d’une proximité feinte et foncièrement dévoyée ?...

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