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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne Fête aux Vivien et aux très Saintes âme du 10 Mars

SAINT DU JOUR
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Date 10 mars

Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.

 

Saint Vivien 

Soldat romain

martyr en Cappadoce ( 320)

L'un des quarante soldats chrétiens de la XIIème Légion Fulminata (la Fulminante) en garnison à Mélitène (Malatya - Turquie), condamnés à périr de froid, attachés nus sur un étang gelé, le 9 mars 320, à Sébaste (Sivas - Turquie). On avait offert un bain chaud à ceux qui renonceraient.

L’édit de tolérance vis-à-vis des chrétiens signé par Constantin en 313, fut aussi appliqué par Licinius coempereur en Orient, mais peu après les deux hommes se disputant des provinces, la guerre reprit et Licinius  persécuta à nouveau les chrétiens.

C’est ainsi que des soldats de la XIIème légion dite Fulminante, qui était stationnée à Mélitène (actuellement Malatya en Turquie) furent condamnés à périr de froid, attachés nus sur un étang gelé, le 9 mars 320, à Sébaste (aujourd’hui Sivas en Turquie).  Quarante soldats périrent ainsi,  dont Vivien.

Dion Cassius (155-235) raconte que la légion dite Fulminante portait ce nom depuis Marc Aurèle (121-180) parce qu’elle avait remporté une victoire grâce à la prière des soldats chrétiens qui y étaient déjà nombreux.

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SAINT JEAN OGILVIE

JÉSUITE ÉCOSSAIS, MARTYR


Un homme et un saint au courage intrépide. Ecossais de l’Ecosse protestante qui torture sans pitié les catholiques, Jean Ogilvie, au début du XVII, maintient vive en cachette la foi dans son pays. Capturé et torturé longuement, il tient ferme sans abjurer jusqu’au martyre subi à Glasgow en 1616.  

Automne 1613. Capitaine Watson remet pied sur le quai de Keith, aux portes d’Edimbourg, après 22 ans d’absence. Jusqu’à ce moment il a parcouru l’Europe en long et en large: France, Belgique, Allemagne, Autriche, Bohème et Moravie. Le capitaine Watson est un homme cultivé, car il a pu étudier dans toutes les villes où il a séjourné. Maintenant il est décidé de retourner à la maison et d’y poursuivre son travail. Un travail qu’il ne pourra pas faire à la lumière du soleil.

Le clandestin de l’Evangile
Car «Capitaine Watson» est en réalité Jean Ogilvie, un missionnaire jésuite en cachette, débarqué dans une terre qui lui est aussi bien mère qu’ennemie. Vingt ans avant sa naissance en 1579, l’Ecosse est devenue protestante et pour les catholiques la vie est devenue très dangereuse. Célébrer ou participer à une Messe peut comporter la perte des biens et l’exil, ceux qui récidivent paient de leur vie. Jean le sait bien et quoique les supérieurs l’aient destiné à Rouen, en France, pendant deux ans il écrit et supplie le Préposé Général, le Père Claude Acquaviva, de pouvoir retourner chez ses compatriotes. En raison de son insistance et de sa ténacité le clandestin de l’Evangile commence sa nouvelle mission le 11 novembre 1613.

Amour et trahison
Le quotidien du père Jean est un défi continuel au système. Il célèbre la Messe avant l’aube avec peu de personnes dignes de confiance, puis il visite les malades, les détenus, rencontre les nouveaux convertis et même les «hérétiques», ces protestants qui songent revenir au catholicisme. Parfois il passe la nuit chez certains d’entre eux et a l’habitude de réciter le bréviaire dans la chambre où il est logé. «Quelqu’un qui m’avait espionné et entendu murmurer à voix basse, à la lumière d’une bougie, disait que j’étais un magicien», écrit-il dans ses mémoires. Et c’est justement un «hérétique» qui l’a trahi, Adam Boyd, gentilhomme de Glasgow, ville où le jésuite se rend en octobre 1614. Boyd feint de vouloir se réconcilier avec l’Eglise, au contraire il signale la présence du père Jean à l’archevêque anticatholique de la ville, qui l fait arrêter.

Une Foi d’acier
Ce qui suit rappelle la nuit de Jésus entre le Jeudi et le Vendredi Saint. Une nuit qui pour le père Jean dure entre mois. Procès entrecoupés de tortures, constamment enchainé avec des jambières de fer qui le torturent, insulté et giflé même par l’archevêque, père Jean ne cède pas d’un millimètre voire il réfute point par point toutes les accusations. Pleuvent également sur lui les insultes des familles de certains catholiques, emprisonnés grâce à une liste de noms retrouvés dans les papiers confisqués au père jésuite. Lui au contraire ne trahit personne, il est même souvent cinglant et ironique avec qui veut le faire plier. Et quand la menace de la mort se fait concrète il dit: «Je sauverais, si je le pouvais, ma vie mais en ne reniant jamais Dieu: ne pouvant pas concilier les deux choses, je sacrifierais le bien mineur pour gagner le plus grand»

Jusqu’au dernier moment
Comme la violence ne réussit pas à le briser, on tente de le séduire. On lui propose de riches prébendes et la main de la fille de l’archevêque. Tout coule sur le dos du jésuite, qui refuse l’apostasie tout comme il refuse de désavouer la suprématie spirituelle du Pape sur celle du roi, qui affirmait gouverner par droit divin. A ce point Jacques I Stuart intervient dans le procès, en ordonnant la pendaison de Ogilvie s’il s’obstine à camper sur ses positions. La condamnation est formalisée le matin du 10 mars 1615 et exécutée l’après-midi. Jusqu’au dernier moment même sous la torture, rapporte la chronique officielle du procès, père Jean engage la bataille contre qui le diffame en l’accusant de lèse-majesté. «Quant au roi, s’exclame-t-il, je donnerais volontiers ma vie pour lui; sachez aussi que moi et un ami Ecossais nous avons fait à l’étranger en faveur du roi des choses très importantes que vous avec tous vos ministres ne parviendrez jamais en faire autant. Je meurs donc, oui, mais seulement pour ma foi». Sa dépouille est enterrée ensemble avec celles d’autres condamnés mais on l’a perdue de vue pour toujours. En 1976 Paul VI le proclame Saint.

Autres Fêtes du Jour

Sainte Anastasie
Ermite à Scété, en Egypte (✝ 567)
Bienheureux André de Vallombreuse
Abbé du monastère de Strumi (✝ 1097)
Saint Attale
Confesseur, abbé de Bobbio (✝ 626)
Saint Blanchard
Saint légendaire (✝ 659)
Saints Caïus et Alexandre
Martyrs (✝ v. 171)
Saint Codrat de Corinthe
Martyr (✝ 258)
Saint Droctovée
Premier abbé du monastère Saint-Vincent (✝ v. 580)
Saint Emilien
Confesseur (✝ 675)
Saint Himelin
Irlandais ou écossais (✝ v. 750)
Bienheureux Jean de Vallombreuse
Moine bénédictin (✝ v. 1380)
Saint Jean Ogilvie
Jésuite écossais, martyr (✝ 1615)
Saint Kessog
évêque en Ecosse (✝ v. 520)
Saint Macaire de Jérusalem
Patriarche de Jérusalem (✝ 334)
Vénérable Maria Antonia de Jesus
mystique espagnole (✝ 1760)
Sainte Marie-Eugénie Milleret
Fondatrice des Religieuses de l'Assomption (✝ 1898)
Saint Matthieu Del Castillo
Saint mexicain canonisé par Jean Paul II (✝ 1928)
Saint Michel d'Agraphia
Boulanger à Thessalonique (✝ 1544)
Saints Pierre Ch'oe Hyong et Jean-Baptiste Chon Chang-un
martyrs en Corée (✝ 1866)
Vénérable Rachele Ambrosini
jeune laïque italienne (✝ 1941)
Saint Sedna
évêque d'Ossory (✝ v. 570)
Saint Silvestre
Evêque (✝ v. 420)
Saint Simplice
Pape (47e) de 468 à 483 (✝ 483)
Saint Victor
Martyr africain (IIIe siècle

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