Après trois jours de visite du Saint-Père en Irak, le cardinal Louis Raphael Sako, patriarche de Babylone des chaldéens, estime que ce voyage aura «une grande influence sur la culture irakienne», approfondissant le respect de la religion et des croyances. Une «visite inoubliable» qui montre selon lui «à quel point les conflits absurdes».
Le discours du Pape a touché les cœurs de la population musulmane et chrétienne, rappelle le cardinal Sako, citant l'exemple de «ce chef musulman fier de baiser la main du Pape devant tous».
Le Souverain pontife argentin a sillonné durant trois jours l'Irak à l'occasion de son 33ème voyage apostolique, le conduisant de Bagdad aux plaines d'Ur, puis à Mossoul, Erbil et Qaraqosh dans le nord supplicié par les jihadistes. Pour ce premier déplacement à l'étranger en 15 mois, le Saint-Père a parcouru 1 445 km à travers l'Irak.
«L'Irak restera toujours avec moi, dans mon coeur», a lancé le Pape dimanche soir, à l'issue de la messe devant des milliers de fidèles dans un stade d'Erbil, au Kurdistan irakien.