Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Méditation de l'évangile du lundi saint 29 mars

ÉVANGILE


« Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! » (Jn 12, 1-11)
Louange à toi, Seigneur,
Roi d’éternelle gloire !
Salut, ô Christ, notre Roi :
toi seul as pris en pitié nos égarements.
Louange à toi, Seigneur,
Roi d’éternelle gloire !

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Six jours avant la Pâque,
Jésus vint à Béthanie où habitait Lazare,
qu’il avait réveillé d’entre les morts.
          On donna un repas en l’honneur de Jésus.
Marthe faisait le service,
Lazare était parmi les convives avec Jésus.

          Or, Marie avait pris une livre d’un parfum très pur
et de très grande valeur ;
elle répandit le parfum sur les pieds de Jésus,
qu’elle essuya avec ses cheveux ;
la maison fut remplie de l’odeur du parfum.
          Judas Iscariote, l’un de ses disciples,
celui qui allait le livrer,
dit alors :
                   « Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum
pour trois cents pièces d’argent,
que l’on aurait données à des pauvres ? »
          Il parla ainsi, non par souci des pauvres,
mais parce que c’était un voleur :
comme il tenait la bourse commune,
il prenait ce que l’on y mettait.
          Jésus lui dit :
« Laisse-la observer cet usage
en vue du jour de mon ensevelissement !
                   Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous,
mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. »

          Or, une grande foule de Juifs apprit que Jésus était là,
et ils arrivèrent, non seulement à cause de Jésus,
mais aussi pour voir ce Lazare
qu’il avait réveillé d’entre les morts.
          Les grands prêtres décidèrent alors
de tuer aussi Lazare,
          parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui,
s’en allaient, et croyaient en Jésus.

                        – Acclamons la Parole de Dieu.

Le repas chez Lazare

Méditation de l'évangile du lundi saint 29 mars

« Ce qu'elle pouvait faire, elle l'a fait : elle a oint mon corps d'avance pour la sépulture. » Le Mystère de la mort du Seigneur a toujours échappé à ses disciples, mais il n'a pas échappé à Marie. Voilà ce que Jésus souligne à son égard, et voilà pourquoi Il ajoute, à la gloire de cette femme :« En vérité, Je vous le dis : partout où sera prêché l'Évangile, dans le monde entier, on parlera aussi de ce que celle-ci a fait. »

Jésus six jours avant la Pâque fait halte à Béthanie. Ce n'est pas chez ses amis mais chez Simon le lépreux, un malade qu'Il a guéri, sans doute.

Ses amis, Marthe, Lazare et Marie sont du festin. C'est d'ailleurs Marthe qui assure le service. Les deux sœurs de Lazare sont très conscientes du danger qui rôde autour de leur ami. Elles le savent, leur frère Lazare est devenu plus que gênant et les princes des prêtres trament de Le faire mourir. Sa Résurrection attire trop de monde vers ce Prophète de malheur, ce Galiléen…

« La multitude des juifs apprit donc qu'Il était là. Et ils vinrent, non pas seulement à cause de Jésus, mais afin de voir aussi Lazare qu'Il avait ressuscité d'entre les morts. Or les grands prêtres résolurent de tuer aussi Lazare, parce que beaucoup de juifs, à cause de Lui, se retirèrent d'eux et croyait en Jésus. “

Aussi l'attitude de ces deux femmes est-elle commandée par leur amour. Marthe, la dynamique, sert. Elle sert un bon repas, bien préparé, comme elle sait le faire. Peut-être un peu trop de plats au gré du Seigneur… Mais il y a tant d'amitié dans l'ordonnance de ce souper…Quant à Marie, devant la mort de Jésus qu'elle sent imminente, tant s'affiche la rage des grands prêtres, toutes les hardiesses, toutes les audaces lui sont permises à l'égard de Celui qu'elle aime.

« Marie prit donc un livre d'un parfum de nard authentique d'une grande valeur. Elle en versa une partie sur la tête de jésus pendant qu'Il était à table. Elle en oignit ses pieds, puis elle Lui essuya les pieds avec ses cheveux. La maison fût remplie de l'odeur du parfum. »

Son geste provoque la réflexion méchante de l'Iscariote, approuvée par plus d'un des autres disciples…« Pourquoi ce parfum n'a-t-il pas été vendu trois cents deniers, qui auraient été donnés aux pauvres ? »

Jésus répond du tac au tac et prend la défense de Marie, d'un mot coupant, un ordre : « Laissez-la »

Lui, saisit du premier coup ce qui pousse Marie.

« Ce qu'elle pouvait faire, elle l'a fait : elle a oint mon corps d'avance pour la sépulture. »

Le Mystère de la mort du Seigneur a toujours échappé à ses disciples, mais il n'a pas échappé à Marie. Voilà ce que Jésus souligne à son égard, et voilà pourquoi Il ajoute, à la gloire de cette femme :

« En vérité, Je vous le dis : partout où sera prêché l'Évangile, dans le monde entier, on parlera aussi de ce que celle-ci a fait. »


Père Gabriel

Saint Chromace d'Aquilée (?-407)
évêque

 

Sermon 11, 2-3 ; SC 154 (Sermons, t. I; trad. H. Tardif; Éd. du Cerf 1969, p. 215-219)
 

« La maison fut remplie par l'odeur du parfum »
Après avoir oint les pieds du Seigneur, cette femme ne les a pas essuyés avec un linge, mais avec ses propres cheveux, pour mieux honorer le Seigneur. (...) Comme quelqu'un d'assoiffé qui boit l'eau d'une source qui tombe en cascade, cette sainte femme a bu à la source de sainteté une grâce pleine de délices, pour étancher la soif de sa foi.

            Mais au sens allégorique ou mystique cette femme préfigurait l'Église, qui a offert au Christ la dévotion pleine et totale de sa foi. (...) Dans une livre, il y a douze onces. C'est donc la mesure du parfum que possède l'Église qui a reçu, comme un parfum précieux, l'enseignement des douze apôtres. En effet, quoi de plus précieux que l'enseignement des apôtres, qui contient la foi au Christ et la gloire du Royaume des cieux ? De plus, on rapporte que toute la maison fut remplie de l'odeur de ce parfum, parce que le monde entier a été rempli de l'enseignement des apôtres. « Par toute la terre », comme il est écrit, « se répandit leur voix, et jusqu'aux confins du monde leurs paroles » (Ps 18,5). (...)

            Nous lisons dans le Cantique des Cantiques cette parole que Salomon fait dire à l'Église : « Ton nom est un parfum répandu » (1,2). Ce n'est pas sans raison que le nom du Seigneur est appelé « parfum répandu ». Un parfum, vous le savez, tant qu'il est conservé à l'intérieur de son flacon, garde en lui la force de son odeur ; mais dès qu'on le verse ou le vide, alors il répand son parfum odorant. De la même façon, notre Seigneur et Sauveur, alors qu'il régnait au ciel avec le Père, était ignoré du monde, inconnu ici-bas. Mais lorsque, pour notre salut, il a daigné s'abaisser en descendant du ciel pour prendre un corps humain, alors il a répandu dans le monde la douceur et le parfum de son nom.

Homélie père Gabriel Adam 

« Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie où habitait Lazare, qu’il avait réveillé d’entre les .morts »

On donna un repas en l’honneur de Jésus. Marthe faisait le service, Lazare était parmi les convives avec Jésus. Or, Marie avait pris une livre d’un parfum très pur et de très grande valeur ; elle versa le parfum sur les pieds de Jésus, qu’elle essuya avec ses cheveux ; la maison fut remplie de l’odeur du parfum. Marie brise le vase de parfum « de grande foi. » La qualité de ce parfum de grande confiance va se vérifier non pas quand on l’achète, mais lorsqu’on aura brisé le vase ! Cette signification mystérieuse du parfum de grande foi est la porte d’entrée de la grande semaine sainte. En ce lundi saint, l’Eglise médite le récit du geste de Marie de Béthanie qui apporte un vase de parfum précieux, signe de son amour pour Jésus. Ainsi, c’est avec grande Foi que nous entrons dans la Semaine Sainte, pour fêter bientôt le mystère pascal. Ce parfum qui embaume le corps du Bien Aimé en est le signe. L’onction de Marie manifeste l’entrée de Jésus dans sa Passion. Son geste est prophétique, c’est le geste de l’Amour qu’elle accomplit et qui révèle déjà le drame qui va bientôt arriver. Jésus sera crucifié et mis au tombeau. A l’avance, elle embaume le corps de son Bien Aimé. L’Époux va « entrer dans sa gloire. » Il ne s’y avance pas sans son Épouse à ses côtés. Marie, la mère de Jésus, s’efface devant Marie de Magdala qui surviendra encore au matin de Pâques.

"Judas Iscariote, l’un de ses disciples, celui qui allait le livrer, dit alors : « Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données à des pauvres ? »

Il parla ainsi, non par souci des pauvres, mais parce que c’était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait. Judas l’Iscariote dénonce durement le geste de Marie, sans même faire mention d’elle. Ses propos illustrent une accusation inacceptable. Il cache une immense jalousie derrière des motifs « religieux et humanitaires ! » En ce début de semaine sainte, un homme et une femme manifestent comment l’humanité traverse l’accusation et la férocité du monde pour rejoindre l’éternelle beauté de l’humanité donnée en Jésus. La foi chrétienne est une connaissance amoureuse du Christ Jésus, qui dans sa mort, nous révèle l’amour du Père pour toute l’humanité. Jésus, le jeudi saint, lavera les pieds de ses disciples. Celui qui se laisse saisir par l’amour du Christ et lui donne tout son amour, lave les pieds de ses frères. C’est ce refus qu’exprime Judas qui, après sa trahison, ira se pendre. Il refuse de s’ouvrir à l’Amour de Jésus. Nourris de la Parole de Dieu, nous entrons avec une foi nouvelle, d’un grand prix, qu’on ne peut pas trafiquer, à la suite de Jésus.

"Jésus lui dit : « Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. »"

Or, une grande foule de Juifs apprit que Jésus était là, et ils arrivèrent, non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir ce Lazare qu’il avait réveillé d’entre les morts. Les grands prêtres décidèrent alors de tuer aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s’en allaient, et croyaient en Jésus. Nous sommes devant le désir de Marie et de Marthe d’aller à la suite de Jésus qui nous sauve. Ce désir correspond au désir de l’humanité pour son Dieu, elle le suit avec tout l’amour qui est contenu dans ce désir. Toute femme est appelée à rejoindre l’Époux qui vient, à témoigner de son amour pour lui en venant en aide aux pauvres ! Marie de Béthanie oriente notre attention sur la personne humaine, corps et âme. Elle est évoquée par des gestes forts, l’onction du corps de Jésus au moyen de l’huile parfumée. Elle baigne de parfum les pieds de Jésus pour magnifier son corps de Fils, d’Époux et de Christ. Jésus lavera les pieds des siens afin qu’ils « aient part » à toute la joie du matin de Pâque. S’il y tant de souffrances dans le monde, tant de guerres, c’est parce que l’humanité a perdu la joie de sa tendresse, la joie d’aimer Dieu. La tendresse de l’amour de Dieu pour nous est vraiment extraordinaire ! Elle nous aide à garder nos cœurs purs et à demeurer dans l’amour des autres. Quand nous regardons le tabernacle dans lequel Jésus rayonne, nous comprenons combien il nous aime. Il accomplit le Salut en nous sauvant sur sa Croix. Il sera élevé dans la gloire du Père. Marie, la Mère de Jésus, porte tout cela dans le silence de son cœur.

Nous demandons la grâce d’entrer dans le désir de Jésus et de le suivre comme Marie avec un amour tout renouvelé.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article