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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

« Aussitôt, la barque atteignit le rivage à l'endroit où ils se rendaient »

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix

[Édith Stein] (1891-1942)
carmélite, martyre, copatronne de l'Europe

Poésie « Psalm 45 », 28/04/1936 ; paraphrase du psaume 45/46 (Malgré la nuit, Poésies complètes; trad. C. Rastoin; Éd. Ad solem 2002, p.41)


« Aussitôt, la barque atteignit le rivage à l'endroit où ils se rendaient »


Quand se déchaînent les tempêtes, 
tu es, Seigneur, notre force. 
Nous te louerons, toi le Dieu fort 
qui es notre constant secours. 
Nous restons fermes près de toi, 
mettant en toi notre confiance, 
même si la terre est secouée 
et si la mer devient houleuse.

Que les flots enflent et déferlent, 
que vacillent les montagnes,
la joie nous illuminera,
la cité de Dieu te rend grâce.
En elle tu as ta demeure,
tu préserves sa sainte paix.
Et un fleuve puissant protège
la sublime demeure de Dieu.

Les peuples en folie se déchaînent,
le pouvoir des États s'effondre.
Voici qu'il élève la voix,
la terre gronde, secouée.
Mais le Seigneur est avec nous,
le Seigneur, le Dieu Sabaoth.
Tu es pour nous lumière et salut,
nous ne saurions avoir peur.

Venez tous, venez contempler
les prodiges de sa puissance : 
toutes les guerres se meurent,
la corde de l'arc se détend.
Jetez dans le brasier de feu
bouclier et arme de guerre.
Le Seigneur, le Dieu Sabaoth
nous secourt en toute détresse.

Jésus marche sur les eaux

Méditation de l'Evangile du samedi 17 avril

Apeurés, à en pousser des cris devant cette marche nocturne sur le lac, les apôtres se calment aussitôt à la seule affirmation de son identité. Il leur parle en disant :  ” Courage, c'est Moi, ne craignez rien ! ” Sa voix, le simple timbre de sa voix suffit pour effacer la terrifiante vision, ramener le calme et la confiance

L'amitié que Jésus porte aux siens est particulièrement sensible dans le récit de la tempête apaisée dans la nuit qui suivit la multiplication des pains. Tout était noir. Jésus, devinant l'action des siens, décidés à le faire roi en manœuvrant la foule, encore sous le coup du prodige, bouscule les évènements et prend de court ses apôtres.

Il les force à s'embarquer, nous disent Marc et Matthieu; et Jean, dans un raccourci, nous les montre déjà en mer, dans l'obscurité. Inquiets de l'absence de Jésus et aux prises avec une mer déchaînée.

“Et déjà l'obscurité s'était faite, et Jésus n'était pas encore venu auprès d'eux, et la mer se soulevait au souffle d'un grand vent”

Rien de mieux, que cette coïncidence soulignée, des ténèbres qui les gagnent, et de l'absence de Jésus ne peut nous faire mieux saisir la place qu'occupait Jésus dans le cœur et la vie de ces hommes. Lui absent, tout était ténèbres et tempête. Lui présent, tout était lumière. On sent dans ces deux versets l'attente de Jésus dans le soir de la part des siens !

Marc et Matthieu,de leur côté, ont noté les réactions de Jésus : Il vient donc de contraindre ses apôtres à voir s'effondrer le rêve du royaume terrestre et à s'embarquer. Il est seul, seul à comprendre la vanité du pouvoir et le sens du Royaume, seul à prier le Père pour eux et pour cette foule qu'Il vient de congédier. Mais ses yeux ne quittent pas ses amis. De la montage Il les suit. Il les voit s'arc-bouter sur les rames, chassés vers la côte par la tempête et, n'y tenant plus, Il les rejoint sur le lac, car Il les aime et veut les tirer de cette mauvaise passe.

“A la quatrième veille de la nuit, vers 22 heures, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer ! Et en le voyant marcher sur la mer ils furent troublés, disant : c'est un fantôme. Et de peur, ils poussèrent des cris” Apeurés, à en pousser des cris devant cette marche nocturne sur le lac, ils se calment aussitôt à la seule affirmation de son identité. Il leur parle en disant :“Courage, c'est Moi, ne craignez rien !”

Sa voix, le simple timbre de sa voix suffit pour effacer la terrifiante vision, ramener le calme et la confiance.

Cette voix provoque aussi chez Pierre une audace folle qui le lance sur la mer : »Seigneur, si c'est Toi, ordonne-moi d'aller vers Toi sur les eaux. Il dit : viens !”  À son apôtre apeuré qui s'enfonce dans les flots, Jésus, dans un geste amical, ne tend que sa main et ne lui fait qu'un reproche : «  Homme de peu de foi ! Pourquoi as-tu douté ? »

*”Ne craignez pas !” *Il est le Dieu de l'amour, non celui de la crainte.

Père Gabriel

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