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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

bonne fête aux Hugues et aux Saintes âme du 1er Avril

Saint Hugues

Évêque de Grenoble
(1053-1132)

Saint Hugues
Saint Hugues

Saint Hugues naquit à Châteauneuf-d'Isère, près de Valence, en Dauphiné. Pendant que sa mère le portait dans son sein, elle eut un songe où il lui semblait mettre au monde un bel enfant que saint Pierre, accompagné d'autres saints, emportait dans le Ciel et présentait devant le trône de Dieu. Cette vision fut pour ses parents un présage de hautes et saintes destinées; aussi soignèrent-ils son éducation et n'hésitèrent-ils pas à favoriser sa vocation ecclésiastique.

Choisi, jeune encore, par l'évêque de Valence, pour être chanoine de sa cathédrale, il se vit, à vingt-sept ans, obligé d'accepter le siège épiscopal de Grenoble, devenu vacant. Il voulut recevoir l'onction épiscopale des mains du Pape Grégoire VII, qui, connaissant à l'avance son mérite et ses vertus, lui dévoila toute son âme et lui inspira un zèle ardent pour la liberté de l'Église et pour la sanctification du clergé.

Hugues trouva son évêché dans le plus lamentable état; tous les abus de l'époque y régnaient en maîtres. Le nouveau Pontife fit d'incroyables efforts pour raviver la foi et relever les moeurs; ses efforts étant infructueux, il résolut de quitter sa charge et se réfugia au monastère de la Chaise-Dieu; mais bientôt le Pape, instruit de ce qui se passait, lui ordonna de retourner à son évêché et de préférer le salut des âmes à son repos personnel.

C'est dans les années suivantes que saint Bruno vint fonder dans son diocèse l'admirable institution de la Chartreuse. Hugues allait souvent dans cet ermitage et vivait avec les Chartreux comme le dernier d'entre eux; son attrait pour la solitude était si fort, qu'il ne pouvait se décider à quitter cette austère retraite, et Bruno se voyait obligé de lui dire: "Allez à votre troupeau; il a besoin de vous; donnez-lui ce que vous lui devez."

Cependant Hugues, par la puissance de sa sainteté, opérait un grand bien dans les âmes; ses prédications véhémentes remuaient les foules et touchaient les coeurs; au confessionnal, il pleurait souvent avec ses pénitents et les excitait à une plus grande contrition. Après quelques années d'épiscopat, son diocèse avait changé de face.

Parmi ses hautes vertus, on remarqua particulièrement sa modestie et sa charité. Dur pour lui-même, il se montrait prodigue pour les pauvres et alla jusqu'à vendre pour eux son anneau et son calice. Toujours il se montra d'une énergie indomptable pour la défense des intérêts de l'Église; il restera toujours comme l'un des beaux modèles de noble indépendance et de fier courage. Son exemple apprend aussi que si le salut des âmes est une chose inestimable, il ne s'opère souvent qu'au prix d'une longue persévérance et d'une grande abnégation.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Bx  Giuseppe (Joseph) Girotti


Prêtre dominicain
Martyr du nazisme († 1945)

Giuseppe Girotti naît en Alba (province de Coni, dans le Piémont en Italie) le 19 juillet 1905 d’une famille modeste, mais estimée pour son ardeur au travail et sa bonté d’âme.

À treize ans  il aspirait déjà au sacerdoce et il put réaliser son vœu en entrant au Séminaire dominicain de Chieri (Turin). Brillant dans ses études, plein de vitalité et très gai de caractère, il fit sa profession religieuse en 1923 à "La Quercia", près  de Viterbe (Latium, Italie), et le 3 août 1930 il fut ordonné prêtre à Chieri.

Il se spécialisa dans l'interprétation des Écritures Sacrées à l’Angelicum et à  l’École biblique de Jérusalem, où il fut élève du serviteur de Dieu Marie-Joseph Lagrange. Il en sort en 1934 avec le titre académique de "prolita in Sacra Scriptura". Il se consacra à l’enseignement des Écritures Sacrées au séminaire théologique dominicain de Turin (S. Maria delle Rose). La publication d’un ample commentaire sur les livres Sapientiaux et le prophète Isaïe fut le fruit de ses études approfondies.

Tenu en haute estime pour sa vaste culture, il aimait exercer le ministère sacerdotal aussi parmi les pauvres et les humbles, plus spécialement à l’hospice des "Pauvres Vieux", à côté de son couvent de Santa Maria delle Rose (Turin). Puis vinrent les années de souffrance et les épreuves, acceptées avec humilité : on l’empêcha d’enseigner et il fut transféré au Couvent Saint-Dominique dans le centre historique de Turin. Il continua cependant ses recherches dans le domaine biblique, alors qu’il intensifiait l’exercice de son activité caritative.
« Tout ce que je fais, je ne le fais que pour la charité », disait-il avec candeur, en laissant entrevoir sa progression constante dans la vertu caritative.

Après le 8 septembre 1943, avec l'occupation allemande et la naissance de la République Sociale Italienne, Girotti est au centre d’un vaste réseau de soutien en faveur des juifs, pour lesquels il est animé d’une affinité culturelle mûrie au cours des années de son séjour à Jérusalem et développée ultérieurement avec ses études bibliques. C’est dans ce sens que l’on doit comprendre ses expressions « porteurs de la Parole de Dieu » et « grands frères » se référant aux juifs, pour lesquels, en ces temps de persécution et de souffrance, il s’engage à trouver des cachettes sûres et des faux papiers.

Il est arrêté pour son activité contraire aux lois fascistes et nazies - trahi par un espion qui, feignant d’être un partisan blessé, se fit transporter dans une villa de Cavoretto où se cachait le professeur juif Giuseppe Diena le 29 août 1944. Il est emprisonné à Turin dans la prison ‘Le Nuove’.  Malgré les efforts de son prieur pour le faire libérer, il est transféré d’abord à Milan, à la prison de ‘San Vittore’, puis au camp de Gries à Bolzano et enfin, le 5 octobre 1944, à Dachau. Selon le témoignage de don Angelo Dalmasso, un autre prêtre qui a partagé sa détention dans le camp d’extermination bavarois,  le P. Girotti s’y distinguait par sa générosité envers les autres détenus, pour son attitude ouverte et comme « porteur de la Parole de Dieu ».

Enfermé dans la baraque 26, où sont amassés un millier d’ecclésiastiques, au lieu des 180 prévus, il tombe malade et il est transporté à l’infirmerie.
C’est là que le 1 avril 1945, le jour de Pâques, il meurt avant d’avoir atteint l’âge de quarante ans, peut-être  ‘aidé’ par une piqûre d’essence comme c’était habituel dans le camp. Ses dernières paroles furent un écho à l’Apocalypse : « Marana tha. Viens, Seigneur Jésus ! ». Sur sa couchette ses compagnons écrivirent : « Ici dormait saint Giuseppe Girotti ».

En 1988, le processus de canonisation commença auprès de la Curie de Turin et le 27 mars 2013 le pape François autorisa le décret de béatification.
Le 14 février 1995, cinquante ans après sa mort, il reçut à titre posthume la médaille des « justes parmi les nations ».
Son nom est inscrit dans l’ordre officiel et un arbre a été planté en son honneur dans l’avenue des justes à Yad Vashem, à Jérusalem.

Giuseppe Girotti a été béatifié, dans sa ville natale, le 26 avril 2014.

Autres Fêtes du Jour


Saint Abraham le Bulgare
(✝ 1229)
Sainte Agapè
Martyre à Thessalonique en Macédoine (✝ 304)
Bienheureux Anacleto González Flores
laïc mexicain martyr (✝ 1927)
Saint Beherond
évêque d'Amiens (VIIe siècle)
Saint Celse
évêque d'Armagh, Irlande (✝ 1129)
Saint Euthyme
moine fondateur du monastère du Sauveur en Russie (✝ 1404)
Saint Gilbert de Caithness
Evêque de Caithness (✝ 1245)
Bienheureux Girard
Prêtre Camulde (✝ 1367)
Bienheureux Giuseppe Girotti
prêtre dominicain italien martyr à Dachau (✝ 1945)
Saint Glinglin
Est-ce vraiment une légende ? (date ?)?????
Saint Hugues de Bonnevaux
abbé (✝ v. 1194)
Bienheureux Jean Bretton
Martyr à York en Angleterre (✝ 1598)
Saint Leucone
(✝ 656)
Saint Ludovic Pavoni
Fondateur de l'Institut des fils de Marie Immaculée (✝ 1849)
Sainte Marcelle
Vierge (Xe siècle)
Sainte Marie l'Egyptienne
Pénitente en Egypte (Ve siècle)
Saint Méliton de Sardes
Evêque de Sardes (✝ 190)
Bienheureuse Sofia Czeska Maciejowska

fondatrice des Vierges de la Présentation de la Bienheureuse Vierge Marie (✝ 1650)
Saint Tewdric
Prince de Glamorgan puis ermite (VIe siècle)
Saint Valery
Ermite à Leuconay (✝ 619)
Saint Venance
évêque martyr en 257? (IIIe siècle)
Saint Vinebault
(VIIe siècle)

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