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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

« Ce n’est pas Moïse, c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel »

ÉVANGILE


« Ce n’est pas Moïse, c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel » (Jn 6, 30-35)
Alléluia. Alléluia.
Moi, je suis le pain de la vie, dit le Seigneur,
celui qui vient à moi n’aura jamais faim.
Alléluia. (Jn 6, 35)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
la foule dit à Jésus :
« Quel signe vas-tu accomplir
pour que nous puissions le voir, et te croire ?
Quelle œuvre vas-tu faire ?
Au désert, nos pères ont mangé la manne ;
comme dit l’Écriture :
Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. »
Jésus leur répondit :
« Amen, amen, je vous le dis :
ce n’est pas Moïse
qui vous a donné le pain venu du ciel ;
c’est mon Père
qui vous donne le vrai pain venu du ciel.
Car le pain de Dieu,
c’est celui qui descend du ciel
et qui donne la vie au monde. »
Ils lui dirent alors :
« Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. »
Jésus leur répondit :
« Moi, je suis le pain de la vie.
Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ;
celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »

– Acclamons la Parole de Dieu

La pain et le corps du christ : le pain de vie

Jésus, dans la communion à sa chair livrée, à son sang versé, nous invite à venir puiser près de Lui la force d'accepter, comme Lui, notre propre condition d'homme mortel

Méditation de l'évangile du mardi 20 avril

 

Le sacrifice a toujours été l'acte essentiel de toutes les religions. Il visait à rendre sacrées, privilégiées, les relations entre l'homme et Dieu. Le sacrifice de Jésus n'y échappe pas, mais il rejoint Dieu, non dans l'offrande d'une victime extérieure à nous-mêmes, mais dans une acceptation parfaite de la volonté de Dieu à notre égard, jusque dans notre mort.

« C'est Moi qui suis le Pain Vivant descendu du Ciel. Si quelqu'un mange de ce Pain, il vivra à jamais. Et le pain que Je donnerai, c'est ma chair livrée pour la vie du monde

Ce Pain Vivant qui apporte une vie nouvelle à l'homme, c'est « la chair livrée » pour la vie du monde. L'allusion à sa mort est nette. C'est cette chair livrée à la volonté du Père dans la mort qui achemine l'homme au-delà de la vie terrestre, vers la vie éternelle.

Il y a déjà, posée là, toute l'acceptation par Jésus de la condition humaine, condition de créature finie et mortelle, s'abandonnant à la volonté du Père.

Jésus, dans la communion à sa chair livrée, à son sang versé, nous invite à venir puiser près de Lui la force d'accepter, comme Lui, notre propre condition d'homme mortel. Il nous demande d'avoir confiance en son Père, qui l'amène et le conduit, Lui le Fils de l'homme, vers sa propre résurrection, gage de la nôtre.

Mais ses paroles sont ” Esprit ” et sans la foi, elles nous rebuteraient, comme elles ont rebutèrent les juifs ses contemporains.

Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n'avez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.

Jésus , dans le banquet eucharistique nous invite à dévorer cette chaire livrée, à boire ce sang versé, symbole de son abandon au Père dans la mort. Elle nous invite donc à Le rejoindre totalement dans cette acceptation de ce que nous sommes : des hommes mortels, qui croient, comme Lui, à l'amour du Père.

La communion reste donc la plus géniale invention de l'amitié et du coeur d'un Dieu à notre égard. Dans la confiance, uni au Fils de l'homme, à travers les épreuves comme à travers les joies, nous voilà en marche vers la Résurrection, fortifiés par ce pain super nourrissant dont nous parle le Père.

Père Gabriel

«C'est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel»

Abbé Joaquim MESEGUER García
(Rubí, Barcelona, Espagne)


Aujourd'hui dans les paroles de Jésus, nous pouvons constater la différence et la complémentarité entre l'Ancien et le Nouveau Testament: l'Ancien est la figure du Nouveau et dans le Nouveau les promesses faites par Dieu aux patriarches dans l'Ancien parviennent à leur plénitude. Ainsi, la manne que les israélites mangèrent dans le désert n'était pas l'authentique pain du ciel, mais la figure du vrai pain que Dieu, notre Père, nous a donné chez la personne de Jésus-Christ, qu'Il a envoyé comme Sauveur du monde. Moïse demanda à Dieu, en faveur des israélites, une nourriture matérielle; Jésus-Christ, en revanche, s'offre lui-même comme aliment divin qui donne la vie.

«Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire? Quelle œuvre vas-tu faire?» (Jn 6,30), exigent les juifs, incrédules et impertinents. Le signe de la multiplication des pains et des poissons opéré par Jésus le jour précédent leur a-t-il paru de peu? Pourquoi hier voulaient-ils proclamer Jésus roi et aujourd'hui ne le croient-ils plus? Que le cœur humain est inconstant! Saint Bernard de Clairvaux dit: «Les impies tournent autour de Lui, car bien sûr ils veulent satisfaire leur désir, et sottement ils méprisent le moyen de parvenir à leur fin». C'est ce qui arrivait aux juifs: imbus d'une vision matérialiste, ils prétendaient que quelqu'un les nourrisse et résolve leurs problèmes, mais ils ne voulaient pas croire; c’était tout ce qui les intéressait de Jésus. N'est-ce pas la perspective de celui qui désire une religion commode, faite sur mesure et qui n'engage à rien?

«Seigneur, donne-nous de ce pain-là, toujours» (Jn 6,34): que ces paroles, prononcées par les juifs de leur point de vue matérialiste, je les prononce avec la sincérité que me donne la foi; qu'elles expriment vraiment le désir de me nourrir de Jésus-Christ et de vivre uni à Lui pour toujours.

  La première lecture, tirée des Actes des Apôtres continue de nous décrire les débuts de l'Église de Jérusalem.  Hier nous avons vu comment le diacre Étienne, plein de la grâce et de la puissance de Dieu, opérait signes et prodiges, et comment ses adversaires ne pouvaient rivaliser avec la sagesse divine dont il était rempli.  Aujourd'hui nous avons la description de sa mort violente.  Étienne est non seulement le premier martyr de l'histoire de l'Église, mais le modèle par excellence de constance et de force dans le témoignage suprême jusqu'à la mort.  Il remet son âme à Jésus tout comme Jésus avait remis son esprit au Père et, dans ce mouvement suprême d'abandon, ses yeux sont ouverts et avant même de rendre l'âme il voit la gloire de Dieu.

 Dans l'Évangile d'hier, tiré du chapitre 6 de Jean sur le Pain de Vie, Jésus reprochait à la foule qui l'avait rejoint de l'autre côté du lac, de le suivre non parce qu'ils avaient vu des signes mais parce qu'ils avaient mangé du pain plein leur soûl.  Aujourd'hui ce sont les mêmes personnes qui lui demandent un signe, alors qu'ils n'ont pas compris celui de la multiplication des pains.  Et Jésus répond que le vrai signe c'est le vrai pain descendu du ciel que le Père leur donne.  Ce vrai pain c'est lui-même. 

          Ce pain comble toutes les faims et toutes les soifs.  Celui qui vient à Jésus, c'est-à-dire celui qui croit en lui, n'aura plus jamais faim ni jamais soif.

          Recevoir l'Eucharistie c'est donc tout d'abord faire un acte de foi en Jésus et le reconnaître comme notre maître et notre nourriture à la fois.  Le fait d'avoir la grâce que nous avons de célébrer l'Eucharistie tous les jours nous habitue peut-être à ce mystère au point de ne plus toujours en percevoir toute la richesse.  Il n'est pas impossible que notre participation à l'Eucharistie soit souvent un simple geste rituel.  Demandons à Dieu de ranimer notre foi afin que chaque Eucharistie soit véritablement un acte de foi qui engage toute notre existence. 

Dom Armand Veilleux

 

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