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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

«Demeurez en moi, comme moi en vous»

Texte de l'Évangile (Jn 15,1-8):
 
«Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l'enlève; tout sarment qui donne du fruit, il le nettoie, pour qu'il en donne davantage. Mais vous, déjà vous voici nets et purifiés grâce à la parole que je vous ai dite: Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter du fruit par lui-même s'il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est comme un sarment qu'on a jeté dehors, et qui se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l'obtiendrez. Ce qui fait la gloire de mon Père, c'est que vous donniez beaucoup de fruit: ainsi, vous serez pour moi des disciples».

 

Je suis la vigne

Et Jésus ajoute cette chose extraordinaire et consolante : Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. La parole de Jésus dans sa prière, la voilà : Père ! Parole qui doit rester en nous et jaillir pour formuler nos demande. Dieu ne peut résister à son Fils quand il prie par vos lèvres.

 

Méditation de l'évangile du mercredi 5 mai


Jésus est un homme du terroir, un paysan qui, pour parler de l'amitié, tire exemple de sa vigne qu'il a bêchée, soignée et aimée sur les coteaux de Nazareth. C'est un vieux thème biblique, cher aux prophètes, Yahvé aime sa vigne, Israël. Jésus s'identifie à elle. N'est-Il pas le Bien-Aimé ? Mais nous, n'en sommes-nous pas les sarments dont le Père, le vigneron prend grand soin ?

La taille évoque d'ailleurs, pour Lui, la prise en charge de notre souffrance. Nul ne peux l'éviter, elle fait partie de notre condition d'homme, mais voilà qu'acceptée, comme Jésus l'a fait, elle nous permet de porter du fruit.

" Tout sarment qui porte du fruit, le Père l'émonde, afin qu'il porte du fruit davantage"

Le secret de ce fruit naturel, c'est sa parole, qui comme un feu purifie ses amis. La parole est lumière de Vérité, lumière de vie, elle nous révèle notre filiation divine grâce à laquelle l'amour unique du Père nous transfigure à l'image du Christ. Sans cette union à Jésus, nous resterions aussi stérile, dans l'ordre surnaturel, qu'un serment détaché du cep est sec.

Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite. Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s'il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.

Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent.

Et Jésus ajoute cette chose extraordinaire et consolante : Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous.

La parole de Jésus dans sa prière, la voilà : Père ! Parole qui doit rester en nous et jaillir pour formuler nos demande. Dieu ne peut résister à son Fils quand il prie par vos lèvres.

Apprenez donc la force de votre prière, profitez en et pour tous ceux pour qui vous demanderez la grâce seront investis par Dieu et un jour ils capituleront.

La gloire du Père, non ce n'est pas pour le monde crée matériel, si beau et si grand soit-il, mais c'est le monde de sa famille divine, ce sont les disciples de son Fils qui, en Lui, portent de lourdes grappes de la grâce.

Demandez cela pour vos amis, vos enfants, dans ce domaine :

Demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. Ce qui fait la gloire de mon Père, c'est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples.

Jésus nous révèle ici la profondeur de son amour à notre égard, amour puisé au source même de la Trinité.

Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.

Et Il nous redit le secret de tout amour, c'est d'observer ses commandements. C'est ainsi qu'il a aimé son Père. Il a obéi à son ordre; il a accepté notre condition mortelle; il a accepté la mort.

Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j'ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.

Père Gabriel

 

Bienheureux Columba Marmion

(1858-1923) abbé

Les « instruments des bonnes œuvres » (Le Christ Idéal du Moine, éd. DDB, 1936 ; p. 174-176 rev.)
« Demeurez en moi, comme moi en vous » (Jn 15,4)


Quelle que soit l’étape où se trouve l’âme, son travail n’est pourtant jamais qu’un travail de coopération. Elle n’est pas seule : Dieu travaille en elle et avec elle : car il est toujours le premier Auteur de son progrès.

            Sans doute, dans les débuts, quand l’âme est encore embarrassée de vices et d’habitudes mauvaises, il faut qu’elle s’applique elle-même avec virilité et ardeur à enlever ces obstacles qui s’opposent à l’union divine. La coopération que Dieu réclame d’elle dans cette période est particulièrement grande et active, et se révèle très vivement à la conscience. Durant cette période Dieu accorde des grâces sensibles qui relèvent et encouragent. Mais l’âme expérimente des alternatives, des vicissitudes intérieures : elle tombe, puis se redresse ; elle peine, puis se repose ; elle reprend haleine, puis repart en avant.

            Au fur et à mesure que l’âme avance, que cèdent les obstacles, sa vie intérieure devient plus homogène, plus régulière, plus unie, l’action de Dieu se fait sentir plus puissante, parce qu’elle est plus libre de s’exercer, qu’elle rencontre dans l’âme moins de résistance et plus de souplesse : et alors, nous progressons rapidement dans la voie de la perfection. (…) Notre-Seigneur nous a donné si clairement cette doctrine fondamentale : « Je suis la vigne, vous êtes les branches ; demeurez en moi afin de porter des fruits, car sans moi vous ne pouvez rien faire » (Jn 15,5). (…)

            S’imaginer que le Christ prendra pour lui tout le travail serait une dangereuse illusion ; mais croire que nous pourrons faire quoi que ce soit sans lui serait une illusion non moins périlleuse. Aussi devons-nous être convaincus que nos œuvres n’ont de valeur qu’en raison de notre union à Jésus.

«Demeurez en moi, comme moi en vous»

 

Abbé Antoni CAROL i Hostench
(Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)


Aujourd'hui, nous contemplons à nouveau Jésus entouré de ses disciples, dans une ambiance d'intimité. Il leur confie ce qu'on pourrait qualifier comme ses dernières instructions, ce qu'on dit au dernier moment juste avant le départ, et comme tel cela a une force spéciale, car il fait office de testament.

Nous l'imaginons au cénacle. Là, Jésus leur a lavé les pieds, Il leur a annoncé une fois de plus son départ, leur a transmis l'amour fraternel et les a consolés en leur donnant l'Eucharistie ainsi que la promesse de la venue du Saint Esprit (cf. Jn 14). En lisant cet évangile, au chapitre 15, nous trouvons l'exhortation à l'unité dans la charité.

Le Seigneur ne cache pas à ses disciples les dangers et difficultés qu'ils rencontreront dans le futur: «Si l'on m'a persécuté, on vous persécutera, vous aussi» (Jn 15,20). Mais Il leur conseille de ne pas se laisser abattre ni se sentir opprimés face à la haine du monde: Jésus renouvelle sa promesse de leur envoyer leur Défenseur, il leur garantit son assistance dans tout ce qu'ils lui demanderont et enfin, Il prie son Père pour eux, pour nous tous, dans sa prière sacerdotale.

Le danger pour nous ne vient pas de l'extérieur: la menace vient de nous mêmes quand l'amour fraternel parmi les membres du Corps Mystique de Jésus n'est pas présent et quand l'unité n'existe pas entre le Corps et la Tête de ce Corps Mystique. La recommandation de Jésus est claire: «Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruits, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire» (Jn 15,5).

Les premières générations de chrétiens avaient conservé une notion vive du besoin de vivre unis par la charité: voici un témoignage d'un père de l'Eglise, Saint Ignace d'Antioche: «Courez tous à l'unisson comme un seul temple de Dieu, un seul autel, un seul Christ qui procède d'un seul Père». Voici encore la recommandation de notre Sainte Mère: «Faites tout ce qu'il vous dira» (Jn 2,5).

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