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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Benoit et aux Saintes âmes de juillet

Saint Benoît de Nursie


Père des Moines d’Occident 
(480-547)

Benoît naît, autour de l’an 480, dans une petite ville des montagnes de l'Ombrie, d'une des plus illustres familles de ce pays. Le pape saint Grégoire assure que le nom de Benoît lui fut providentiellement donné comme gage des bénédictions célestes dont il devait être comblé.
Craignant la contagion du monde, il résolut, à l'âge de quatorze ans, de s'enfuir dans un désert pour s'abandonner entièrement au service de Dieu. Il parvint au désert de Subiaco, à quarante milles de Rome, sans savoir comment il y subsisterait ; mais Dieu y pourvut par le moyen d'un pieux moine nommé Romain, qui se chargea de lui faire parvenir sa frugale provision de chaque jour.

Le jeune solitaire excita bientôt par sa vertu la rage de Satan ; celui-ci apparut sous la forme d'un merle et l'obséda d'une si terrible tentation de la chair, que Benoît fut un instant porté à abandonner sa retraite ; mais, la grâce prenant le dessus, il chassa le démon d'un signe de la Croix et alla se rouler nu sur un buisson d'épines, tout près de sa grotte. Le buisson se changea en un rosier : de ce buisson, de ce rosier est sorti l'arbre immense de l'ordre bénédictin, qui a couvert le monde.

Les combats de Benoît n'étaient point finis. Des moines du voisinage l'avaient choisi pour maître malgré lui ; bientôt ils cherchèrent à se débarrasser de lui par le poison ; le saint bénit la coupe, qui se brisa, à la grande confusion des coupables. Cependant il était dans l'ordre de la Providence que Benoît devînt le Père d'un grand peuple de moines, et il ne put se soustraire à cette mission ; de nombreux monastères se fondèrent sous sa direction, se multiplièrent bientôt par toute l'Europe et devinrent une pépinière inépuisable d'évêques, de papes et de saints.

Parmi ses nombreux miracles, citons les deux suivants : un de ses moines avait, en travaillant, laissé tomber le fer de sa hache dans la rivière. Benoît prit le manche de bois, le jeta sur l'eau, et le fer, remontant à la surface, revint prendre sa place. Une autre fois, cédant aux importunes prières d'un père qui le sollicitait de ressusciter son fils, Benoît se coucha sur l'enfant et dit : « Seigneur, ne regarde pas mes péchés, mais la foi de cet homme ! » Aussitôt l'enfant s'agita et alla se jeter dans les bras paternels.

Quand tu entreprends une bonne action, demande lui par une très instante prière qu'il la parachève. Alors celui qui a daigné nous compter au nombre de ses fils n'aura pas un jour à s'attrister de nos mauvaises actions.

Règle de saint Benoît - 

Les 32 bienheureuses
religieuses d’Orange

Durant les troubles de la Révolution, 29 religieuses chassées de leurs couvents avaient trouvé refuge dans une maison de Bollène. Là, depuis dix-huit mois, elles partageaient une vie de prière et de totale pauvreté. Elles furent arrêtées en avril 1794 pour avoir refusé de prêter le serment de liberté-égalité exigé par la municipalité et que leur conscience réprouvait. Elles furent incarcérées le 2 mai à Orange, dans la prison de la Cure, près de la cathédrale, où étaient déjà détenues 13 religieuses.

Les religieuses s’organisèrent en communauté et passaient leur temps à prier. Elles furent condamnées à mort par la Commission populaire qui siégeait dans l’actuelle chapelle Saint-Louis, et transférées au Théâtre antique en attendant d’aller à la guillotine dressée sur le cours Saint-Martin. Trente-deux d ’entre elles furent exécutées
(16 ursulines, 13 sacramentines, 2 cisterciennes et 1 bénédictine).

- le 6 juillet, Sœur Marie-Rose, bénédictine de Caderousse (Suzanne Deloye, née à Sérignan en 1741),

- le 7 juillet, Sœur Iphigénie, sacramentines de Bollène (Suzanne de Gaillard, née à Bollène en 1761),

- le 9 juillet, Sœur Sainte-Mélanie, ursuline de Bollène (Madeleine de Guilhermier, née à Bollène en 1733) et Sœur Marie-des-Anges, ursuline de Bollène (Marie-Anne de Rocher, née à Bollène en 1755),

- le 10 juillet, Sœur Sainte-Sophie, ursuline de Bollène (Gertrude d’Alauzier, née à Bollène en 1757) et Sœur Agnés, ursuline de Bollène (Sylvie de Romillon, née à Bollène en 1750),

- le 11 juillet, Sœur Sainte-Pélagie, sacramentine de Bollène (Rosalie Bès, née à Beaume-du-Transit en 1753), Sœur Saint Théotiste, sacramentine de Bollène (Elisabeth Pélissier, née à Bollène en 1741), Sœur Saint-Martin, sacramentine de Bollène (Claire Blanc, née à Bollène en 1742) et Sœur Sainte-Sophie, ursuline de Pont-Saint-Esprit (Marguerite d’Albarède, née à Saint-Laurent-de-Carnols en 1740),

- le 12 juillet, Sœur Rose, sacramentine de Bollène (Thérèse Talieu, née à Bollène en 1746), Sœur du Bon-Ange, converse sacramentine de Bollène (Marie Cluse, née à Bouvantes en 1761), Sœur Marie de Saint-Henri, cistercienne de Sainte-Catherine d’Avignon (Marguerite de Justamond, née à Bollène en 1746) et Sœur Saint-Bernard, ursuline de Pont-Saint-Esprit ( Jeanne de Romillon, née à Bollène en 1753).

- le 13 juillet, Sœur Madeleine, sacramentine de Bollène (Elisabeth Verchières, née à Bollène en 1769), Sœur Marie-de-l’Annonciation, sacramentine de Bollène (Thérèse Faurie, née à Sérignan en 1770), Sœur Saint-Alexis, sacramentine de Bollène (Andrée Minutte, née à Sérignan en 1740), Sœur Saint-François, ursuline de Bollène (Marie-Anne Lambert, née à Pierrelatte en 1742) et Sœur Sainte-Françoise, converse ursuline de Carpentras (Marie-Anne Depeyre, née à Tulette en 1756),

- le 15 juillet, Sœur Saint-Gervais, supérieure des ursulines de Bollène (Anastasie de Roquard, née à Bollène en 1749),

- le 16 juillet, Sœur Aimée, sacramentine de Bollène (Rose de Gordon, née à Mondragon en 1733), Sœur Marie-de-Jésus, sacramentine de Bollène (Thérèse Charrensol, née à Richerenches en 1758), Sœur Saint-Joachim, converse sacramentine de Bollène (MarieAnne Béguin-Royal, née à Bouvantes en 1736), Sœur Saint-Michel, converse ursuline de Bollène (Marie-Anne Doux, née à Bollène en 1738), Sœur Saint-André, converse ursuline de Bollène (Marie-Rose Laye, née à Bollène en 1728), Sœur Madeleine, ursuline de Pernes (Dorothée de Justamond, née à Bollène en 1743) et Sœur du Coeur-de-Marie, cistercienne de Sainte-Catherine d’Avignon (Madeleine de Justamond, née à Bollène en 1754),

- le 20 juillet, Sœur Saint-Basile, ursuline de Pont-Saint-Esprit (Anne Cartier, née à Livron en 1733),

- le 26 juillet, Sœur Saint-Augustin, sacramentine de Bollène (Marguerite Bonnet, née à Sérignan en 1719), Sœur Catherine, ursuline de Pont-Saint-Esprit (Marie-Madeleine de Justamond, née à Bollène en 1724), Sœur Claire, ursuline de Bollène (Claire Dubas, née à Laudun en 1727) et Sœur du Cœur-de-Jésus, supérieure des ursulines de Sisteron (Elisabeth de Consolin, née à Courthézon en 1736).

Elles montèrent toutes joyeusement à l’échafaud, chantant et priant pour leurs persécuteurs qui admiraient leur courage : « Ces bougresses-là meurent toutes en riant ». Les dix autres religieuses détenues furent sauvées par la chute de Robespierre, le 28 juillet, et libérées en I795.

Les corps des martyres furent jetés dans des fosses communes, dans le champ Laplane (à Gabet), situé à 4 kilomètres de la ville, au bord de l’Aygues, et une chapelle y fut bâtie en 1832. Les 32 religieuses ont été béatifiées par le pape Pie Xl le 10 mai 1925.

Autres Fêtes du Jour


Saint Abonde  Martyr à Courdoue (✝ 854)
Saintes Anne Xin, Marie Guo, Anne Jiao et Marie Lihua laïques martyres en Chine (✝ 1900)
Saint Berthevinmartyr (Xe siècle)
Bienheureux Bertrand Abbé de Grandselve (✝ 1149)
Saint Cindée de Pamphylie  (IVe siècle)
Saint Cydroine  martyr (IIIe siècle)
Dédicace de la Cathédrale du Puy  diocèse du Puy-en-Velay (Ve siècle)
Saint Drostan  abbé (✝ v. 610)
Sainte Euphémie de Chalcédoine  Martyre en Bithynie (✝ v. 305)
Bienheureux évêques martyrs roumains  martyrs roumains entre 1950 et 1970 (XXe siècle)
Saint Fabricien  martyr vénéré en Espagne (date ?)
Saint Hidulphe ou Hydulphe  évêque et fondateur de monastères (✝ 707)
Saint Jean de Bergame  Evêque de Bergame (VIIe siècle)
Saint Ketille  prêtre danois (✝ v. 1151)
Saint Léonce le jeune  Archevêque de Bordeaux (✝ v. 574)
Saint Marcien  martyr à Iconium (IIe siècle)
Sainte Marcienne  vierge martyre (✝ v. 303)
Bses Marie-Elisabeth, Marie-Claire & Marie-Marguerite religieuses martyres à Orange (✝1794)
Saint Nectaire de Sainte-Anne (✝ 1820)
Saint Nicodème d'Albanie  Tailleur dans la région de Korytsa (✝ 1722)
Sainte Olga  Princesse de Kiev, mère de Sviatoslav (✝ 969)
Saint Pie Ier  Pape (10e) de 140 à 155 (✝ 155)
Saints Placide et Sigisbert  martyrs en Suisse (VIIe siècle)
Saints Savin et Cyprien  Abbés martyrs (✝ 683)
Bienheureux Thomas Benstead et Thomas Sprott  prêtres et martyrs en Angleterre (✝ 1600)

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