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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne Fête aux Maria Marietta Mariette et aux Saintes âmes du 6 juin

Sainte Maria Goretti

Vierge et martyre
(1890-1902)

Maria naquit dans le petit village de Corinaldo, le 16 octobre 1890, troisième d'une famille de sept enfants. En 1899, son père, cultivateur pauvre, déménagea dans une ferme au bord de la Méditerranée, près de Nettuno. Il mourut peu de temps après, laissant six enfants à nourrir.

Assunta, son épouse, décida de continuer la rude tâche à peine commencée et confia la garde des petits à Maria, âgée alors que de neuf ans. La petite fille d'une maturité précoce devint très vite une parfaite ménagère. Le jour de la Fête-Dieu, elle communia pour la première fois avec une ferveur angélique. Elle s'appliquait avec délices à la récitation quotidienne du chapelet. Maria Goretti ne put apprendre à lire, car la pauvreté et l'éloignement du village l'empêchèrent de fréquenter l'école.

La pieuse enfant ne tint cependant aucun compte des difficultés et des distances à parcourir lorsqu'il s'agissait de recevoir Jésus dans le Saint Sacrement. «Je puis à peine attendre le moment où demain j'irai à la communion», dit-elle l'après-midi même où elle allait sceller de son sang sa fidélité à l'Epoux des vierges.

Les Serenelli, proches voisins de la famille Goretti, étaient des gens serviables et honnêtes, mais leur fils Alessandro se laissait entraîner par des camarades corrompus et des lectures pernicieuses. Il venait aider la famille Goretti pour des travaux agricoles trop pénibles. Maria l'accueillait, reconnaissante, trop pure pour se méfier. Ce jeune homme ne tarda pas à lui tenir des propos abjects, en lui défendant de les répéter. Sans bien comprendre le péril qui la menaçait et craignant d'être en faute, Maria avoua tout à sa mère. Avertie d'un danger qu'elle ignorait, elle promit de ne jamais céder.

Alessandro Serenelli devenait de plus en plus pressant, mais prudente, l'adolescente s'esquivait le plus possible de sa présence. Furieux de cette sourde résistance, le jeune homme guettait le départ de la mère pour pouvoir réaliser ses desseins pervers.

L'occasion tant attendue se présenta le matin du 6 juillet. Alessandro se précipita brutalement sur Maria, alors seule et sans défense. Brandissant sous ses yeux un poinçon dont la lame acérée mesurait 24 centimètres, il lui fit cette menace: «Si tu ne cèdes pas, je vais te tuer!» La jeune chrétienne s'écria: «Non! c'est un péché, Dieu le défend! Vous iriez en enfer!» Déchaîné par la passion, n'obéissant plus qu'à son instinct, l'assassin se jette sur sa proie et la laboure de quatorze coups de poinçon.

Lorsqu'Assunta est mise au courant du drame, Maria git mourante à l'hôpital de Nettuno. Le prêtre au chevet de la martyre, lui rappelle la mort de Jésus en croix, le coup de lance et la conversion du bon larron: «Et toi, Maria, pardonnes-tu? lui demanda-t-il. -- Oh, oui! murmura sans hésitation la douce victime, pour l'amour de Jésus, qu'il vienne avec moi au Paradis.» Les dernières paroles que la Sainte prononça au milieu d'atroces douleurs, furent celles-ci: «Que fais-tu Alessandro? Tu vas en enfer!» et comme elle se détournait dans un ultime effort, son coeur cessa de battre.

Le 24 juin 1950, le pape Pie XII canonisait Maria Goretti, martyre à douze ans pour avoir défendu sa pureté jusqu'à la mort. Dans son allocution, le Saint-Père déclarait: «Elle est le fruit mûr d'une famille où l'on a prié tous les jours, où les enfants furent élevés dans la crainte du Seigneur, l'obéissance aux parents, la sincérité et la pudeur, où ils furent habitués à se contenter de peu, toujours disposés à aider aux travaux des champs et à la maison, où les conditions naturelles de vie et l'atmosphère religieuse qui les entouraient les aidaient puissamment à s'unir à Dieu et à croître en vertu. Elle n'était ni ignorante, ni insensible, ni froide, mais elle avait la force d'âme des vierges et des martyrs, cette force d'âme qui est à la fois la protection et le fruit de la virginité.»

Résumé O.D.M., tiré de A. Gualandi -- L. Tonini, édition 1947. W. Schamoni, édition 1955, p. 302

Sainte Godelieve

martyre
(† 1070)

Bertolf, gentilhomme flamand, recherchait avec ardeur une jeune fille noble et accomplie, nommée Godelieve. Elle lui fut accordée. Il semblait que cette union vivement désirée dût être heureuse, et pourtant dès l'abord les fleurs de l'hymen se changèrent en épines: Bertolf, caractère violent et brutal, homme sans éducation et sans foi, conçut pour son épouse une aversion sauvage.

Isolée de sa famille, méprisée de son époux, sans expérience et sans secours, la jeune châtelaine se tourna vers Dieu, son unique soutien. Prier, assister les pauvres et les malades, surveiller sa maison, instruire ses domestiques et travailler de ses mains: telles furent ses continuelles occupations.

Loin d'amollir le cœur du gentilhomme, une si sage conduite l'irrita davantage. Pour punir sa femme d'avoir tant de vertu, il commença par lui ôter l'administration de son intérieur et la faire dépendre elle-même d'un valet, personnage digne d'un tel maître et qui sut enchérir sur les ordres barbares de Bertolf. La victime de ces deux monstres n'avait jamais d'autre pitance qu'un morceau de pain et un verre d'eau; mais en revanche elle recevait avec profusion les injures et les mauvais traitements. Toujours douce et résignée, Godelieve s'encourageait de l'exemple du divin Maître, et s'estimait heureuse de marcher après lui dans la voie des souffrances et des humiliations. Elle donnait aux pauvres la moitié de sa chétive nourriture; et si des âmes compatissantes, pensant la consoler blâmaient les violences de son tyran: «Ne parlez pas ainsi,» leur répondait-elle; «vous me faites de la peine en médisant de Bertolf. Dieu, qui peut changer les cœurs, a voulu ce qui m'est arrivé. Priez pour mon mari; mais, je vous en conjure, n'en dites pas de mal.»

La pensée intime de Bertolf était que sa femme ne résisterait pas au régime qu'il lui avait imposé. Déçu dans son espoir, il ne lui donna plus que la moitié de sa faible ration de pain. Godelieve s'en contenta et continua de partager avec les pauvres. Cependant lorsqu'elle comprit que son persécuteur en voulait à sa vie, elle se sauva chez son père, qui porta ses plaintes au comte de Flandre. Réprimandé par son souverain, Bertolf parut regretter sa conduite, et Godelieve suivit son époux avec l'espoir d'un peu de bonheur tardif. Hélas! Son bourreau ne se contraignit pas longtemps. Elle s'aperçut bien qu'il voulait se défaire d'elle à tout prix; néanmoins elle ne le quitta plus et s'abandonna sans réserve à la Providence. Lui, désespérant qu'elle mourut de faim, chargea deux misérables de l'étrangler en son absence, et l'on cacha le crime sous la déclaration d'une mort subite (1070). Les personnes qui virent le corps inanimé remarquèrent bien un cercle noir autour du cou, mais elles crurent prudent de garder d'abord leurs soupçons qui devinrent plus tard une triste certitude.

Plusieurs miracles attestèrent la sainteté de cette martyre de la foi conjugale. Ils ébranlèrent, dit-on, Bertolf lui-même: il pleura ses fautes et fit pénitence.

Réflexion pratique – Un chrétien qui se retrempe dans le souvenir de la passion du Sauveur, est capable de supporter sans défaillances les plus dures épreuves. Un sort malheureux, chrétiennement supporté, ouvre à l'âme le plus court chemin du ciel.

J.-M. Planchet, Nouvelle Vie des Saints, 2e éd. Paris, 1946

Saint Goar

Prêtre et Ermite
(† 575)

Saint Goar naquit peu après la mort du roi Clovis. Ses parents étaient de nobles seigneurs de l'Aquitaine, au foyer desquels il puisa, pendant ses premières années, l'amour de la vertu. Tout petit encore, il avait une charité extraordinaire pour les pauvres; son zèle pour la gloire de Dieu lui faisait prêcher déjà la pénitence aux pécheurs et la sainteté aux justes, et la parole de cet enfant, jointe à ses actions merveilleuses, produisait de grands fruits autour de lui.

Le sacerdoce, quand il eut l'âge de le recevoir, fut un nouvel aiguillon à son ardeur apostolique. Avec l'autorité que lui donnait sa haute vertu, il combattit, dans ses prédications, tous les vices, le luxe, la discorde, la vengeance, l'homicide et les diverses passions grossières d'une époque encore barbare. Cependant l'apôtre avait, avant tout, des goûts de moine; aussi quitta-t-il bientôt ses parents et sa patrie pour chercher Dieu dans la solitude. Mais Dieu, qui ne voulait pas que tant de vertus demeurassent stériles, souffla au coeur du solitaire un nouveau feu de zèle, et Goar, riche de ses progrès nouveaux et des lumières surnaturelles qu'il avait recueillies dans sa retraite, parcourut toutes les campagnes voisines, encore païennes, y prêcha l'Évangile et vit avec joie de nombreux convertis recevoir le baptême.

Peu de Saints furent plus hospitaliers que lui, et c'est par ses bons procédés, ses aumônes, ses réceptions cordiales et généreuses, qu'il sut rendre populaire la doctrine qu'il pratiquait si bien. Accusé devant son évêque de divers crimes imaginaires inventés par le démon de la jalousie, il parut humblement au palais épiscopal et déposa son manteau, par respect, en présence du prélat; mais, en croyant le suspendre à une tige de métal, il le suspendit à un rayon de soleil. L'évêque ne fut point touché de ce prodige; cependant il dut bientôt reconnaître l'innocence du Saint, manifestée, à sa confusion, par un nouveau miracle.

Le roi Sigebert voulut bientôt le faire évêque; mais Goar obtint un délai de vingt jours, pendant lequel il pria Dieu avec tant de larmes, qu'il obtint une grave maladie qui se prolongea pendant sept ans et mit le roi dans l'impossibilité de réaliser ses desseins. Goar offrit à Dieu ses longues et horribles souffrances pour l'extension et le triomphe de l'Église.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Autres Fêtes du Jour
 

Sainte Angèle de Bohême  Recluse (✝ 1243)
Saint Asteios  évêque de Durrazzo (✝ v. 100)
Bx Augustin-Joseph Desgardin 
religieux cistercien martyr sous la révolution française (✝ 1794)
Saints Berthier et Athalène  martyrs en Franche-Comté (✝ 764)
Saint Cyrille de Thessalonique  martyr (✝ 1566)
Sainte Dominique  (IVe siècle)
Saint Gervais  (date ?)
Sainte Godelieve de Ghistelles
martyre à Ghistelles (Gistel en flamand) (✝ 1070)

Saint Isaïe  prophète de l'Ancien Testament (VIIIe siècle av. J.-C.)
Sainte Macrine  fondatrice d'un monastère (IVe siècle)
Bse Marie-Thérèse Ledóchowska  fondatrice des missionnaires de St Pierre Claver (✝ 1922)
Vble Mère Catherine Aurélie du Précieux Sang fondatrice des adoratrices du Précieux Sang au Canada (✝ 1905)
Sainte Monenne  abbesse en Irlande (✝ 517)
Sainte Nazaire de Sainte-Thérèse March Mesa  fondatrice de l'Institut des Missionnaires Croisées (✝ 1943)
Sainte Noyale de Pontivy  Vierge, martyre en Bretagne (VIe siècle)
Saint Pallade Evêque dans la région d'Aberdeen (✝ 450)
Saint Pierre Wang Zuolong martyr en Chine (✝ 1900)
Saint Romulus  martyr (Ier siècle)
Sainte Sexburge  Princesse saxonne, abbesse d'Ely (✝ 700)
Saint Sisoès  ermite en Egypte (✝ v. 429)
Sainte Suzanne Deloye  bénédictine, martyre à Orange avec trente-deux religieuses de divers ordres (✝ 1794)
Bienheureux Thomas Alfield  prêtre et martyr en Angleterre (✝ 1585)
Saint Thomas More  (✝ 1535)

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