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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Victor et aux saintes âmes du jour

21 Juillet
  
Saint Victor de Marseille

Soldat et Martyr
(† 290)

Le martyre de saint Victor nous montre d'une manière éclatante combien les héros du Christ sont supérieurs aux héros de nos armées. Saint Victor naquit vers le milieu du IIIè siècle, d'une noble famille de Marseille. Ses parents en firent un chrétien, et quand il fut en âge de choisir une profession, il choisit le métier des armes, où il servit les empereurs avec honneur et vaillance.

Victor ayant appris que l'empereur Maximien arrivait à Marseille pour persécuter les chrétiens, au lieu de cacher sa foi, il sentit s'accroître en lui son zèle pour la défendre. Il parcourait hardiment les rangs de ses compagnons chrétiens pour les encourager à ne pas faiblir. Jour et nuit il se rendait de maison en maison, exhorter les fidèles à souffrir généreusement pour Jésus-Christ; il allait même accompagner les martyrs jusque dans leurs supplices, pour les fortifier dans le combat suprême.

Trahi par son zèle, il fut chargé de chaînes et conduit à l'empereur lui-même. Maximien employa successivement les promesses et les menaces pour l'engager à sacrifier aux dieux; le Saint, inébranlable, confondit le tyran en démontrant la vanité des idoles et la divinité de Jésus-Christ. L'empereur crut qu'une grande humiliation pourrait triompher de Victor; il le fit traîner par les pieds et poursuivre par les coups et les huées de la populace païenne. Après ce premier tourment, Victor répondit aux nouvelles questions: "Je suis chrétien, je méprise vos dieux et je confesse Jésus-Christ." A ces mots, on l'étendit sur un chevalet, et son corps fut affreusement déchiré.

Pendant ce supplice, Jésus-Christ lui apparut la Croix à la main, en lui promettant une immortelle couronne, et cette vision adoucit le sentiment de ses douleurs. La nuit suivante, dans sa prison, il fut visité par les Anges. Trois gardiens, frappés de voir le cachot resplendir d'une miraculeuse clarté, se convertirent, furent baptisés et reçurent le martyre avant Victor lui-même. Trois jours après, Maximien rappela Victor devant son tribunal et lui ordonna d'adorer une idole de Jupiter. Victor, saisi d'horreur, poussa l'autel avec son pied et le renversa ainsi que l'idole. Le tyran, pour venger son dieu, fit couper le pied au vaillant chrétien. Victor offrit ce membre à Jésus-Christ comme les prémices de son sacrifice. Ensuite il fut placé sous la meule d'un moulin pour être broyé, mais la machine se brisa; il fallut, pour achever la victime, lui trancher la tête. En ce moment, une voix céleste fit entendre ces paroles: "Victor, tu as vaincu!"

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Saint Daniel  prophète
(VIIe siècle av. J.-C.)

Daniel (hébreu : דָּנִיֵּאל, qui signifie « Jugement divin » ou « Dieu est mon juge ») est un personnage du livre de Daniel, qui fait partie de la Bible. Il est l'un des grands prophètes de la Bible hébraïque, et de l'Ancien Testament.

Adolescent, Daniel est déporté à Babylone avec ses compagnons Ananias, Azarias et Misaël1. Par leur sagesse, ils gagnent la confiance du roi de Babylone Nabuchodonosor. Daniel devient fonctionnaire de cour et interprète les songes du roi. Sa réputation lui permet de continuer son activité après la prise de Babylone par les Mèdes et les Perses en 539 avant l'ère chrétienne.

Le roi mède Darius apprécie ses conseils perspicaces mais des ennemis le font tomber en disgrâce et le monarque est contraint de le jeter en pâture aux lions. Fidèle à sa foi, il écarte miraculeusement le supplice et se voit gracié.

Ses interprétations sont dignes de remarque : l'explication des songes de Nabuchodonosor, la démonstration de l'innocence de la veuve Suzanne, la vision du Messie, la théorie sur la succession des empires2.

Il achève son service de prophète à Babylone car il est sans doute âgé de près de 94 ans quand l'édit de Cyrus, en 538 avant l'ère chrétienne, permet le retour d'exil.

L'archange Gabriel lui apparaît à deux reprises : la première fois pour lui expliquer sa vision du bélier et du bouc, et la seconde pour lui énoncer la prophétie des 70 semaines.

Une autre action fameuse lui est attribuée : il sauve l'honneur de Suzanne, accusée injustement d'adultère par deux vieillards libidineux qui n'ont pas réussi à la séduire. Ce passage est relaté dans le chapitre 13 du livre de Daniel, considéré comme deutérocanonique.

Daniel est le plus souvent représenté comme un homme adulte ou mûr.

Saint Laurent de Brindisi


Capucin et Docteur de l'Église (✝ 1619)

San Lorenzo da BrindisiIl était originaire de Brindisi et fut un des religieux les plus éminents de son temps. Il entra chez les capucins de Venise en 1575 et prêcha en Italie et surtout en Allemagne où il devint l'un des adversaires les plus éloquents du protestantisme. Il fut chargé souvent par le Saint Siège des plus hautes missions diplomatiques tout en étant, alors, ministre général de son Ordre. Il a laissé des ouvrages de controverses et d'exégèse ainsi que plusieurs autres écrits qui font de lui un maître de la vie spirituelle.
Illustration: San Lorenzo da Brindisi (site des capucins)
Le 23 mars 2011, la catéchèse de Benoît XVI a été consacrée à tracer un portrait du docteur de l'Église Laurent de Brindisi. Ce capucin italien (Giulio Cesare Rossi: 1559 - 1619) avait été confié orphelin aux franciscains de sa ville natale. Entré dans l'ordre des capucins et ordonné prêtre en 1582, il apprit les langues mortes et modernes, ce qui lui permit de développer un large apostolat. Saint Laurent de Brindisi fut aussi un prédicateur efficace grâce à ses grandes connaissances bibliques, mais aussi à une culture rabbinique que les rabbins saluaient. Expert de l'Écriture et des Pères, il exposait la doctrine catholique avec une clarté qui touchait aussi des chrétiens ayant adhéré à la Réforme, en Allemagne notamment: Son enseignement était clair et posé, a précisé le Pape, "et il démontrait les fondements bibliques et patristiques des articles de foi mis en cause par Martin Luther, en particulier le primat de Pierre et de ses successeurs, l'origine divine de l'épiscopat, la justification comme transformation de l'homme, la nécessité des bonnes actions en vue du salut. Le succès dont il jouissait nous permet de comprendre combien dans le processus œcuménique, conduit avec tant d'espérance, il est capital et indispensable de présenter l'Écriture lue selon la tradition de l'Église".
Les "fidèles les plus simples et les moins dotés d'une culture, tiraient bénéfice des propos de saint Laurent de Brindisi, car il s'adressait aux humbles -a ajouté le Saint-Père- en rappelant l'ensemble à la cohérence entre vie professée et vie vécue. Ce fut d'ailleurs le grand mérite des capucins et d'autres ordres religieux qui contribuèrent au XVI et XVII siècles au renouveau de la vie chrétienne... Aujourd'hui encore, la nouvelle évangélisation a besoin d'apôtres bien préparés, zélés et courageux, afin que la lumière et la beauté de l'Évangile prévalent sur la mode culturelle du relativisme éthique et de l'indifférence religieuse, pour transformer la pensée et l'action dans un véritable humanisme chrétien". Professeur de théologie et maître de novices, ministre provincial puis ministre général de son ordre, saint Laurent conduisait une vie spirituelle exceptionnellement fervente". Benoît XVI a alors rappelé que tout prêtre se "doit d'éviter le danger de l'activisme, d'agir en oubliant les motivations profondes de son ministère. Pour cela il doit soigner sa vie intérieure".
Puis le Pape a présenté un autre aspect de la vie de saint Laurent de Brindisi, son action en faveur de la paix. "Les Papes comme les princes catholiques lui confièrent souvent des missions diplomatiques délicates en vue de dénouer des controverses et de favoriser la concorde entres les états européens que menaçait alors l'empire ottoman. Sa rigueur morale en faisait un conseiller précieux. Comme à son époque, le monde a besoin de paix, d'hommes et de femmes de paix, de pacificateurs. Qui croit en Dieu doit toujours offrir et chercher la paix". Saint Laurent de Brindisi fut canonisé en 1881 et nommé par Jean XXIII docteur de l'Église en 1959, en reconnaissance de son œuvre exégétique, bibliste et mariologique, dans laquelle l'action de l'Esprit dans la vie des croyants est mise en relief. Ce saint, a conclu le Pape, nous "aide à aimer l'Écriture, à grandir dans sa familiarité, à cultiver notre amitié avec le Seigneur dans la prière comme dans toute démarche qui trouve en lui origine et accomplissement". (source:VIS 20110323-570)
Mémoire de saint Laurent de Brindisi, prêtre et docteur de l'Église. Entré chez les Capucins, il exerça inlassablement dans les régions d'Europe le ministère de la prédication dont on l'avait chargé, tant pour la défense de l'Église contre les infidèles, que pour la réconciliation entre les princes et pour le gouvernement de son Ordre. Il accomplit toutes ces charges avec simplicité et humilité jusqu'à sa mort à Lisbonne, le 22 juillet 1619.

Martyrologe romain

Saint Albéric Crescitelli
Missionnaire en Chine
Martyr († 1900)

, quatrième des onze enfants de Beniamino Crescitelli et Degna Bruno, naît le 30 juin 1863 à Altavilla Irpina dans la province d'Avellino (Campanie, Italie). À son baptême, deux  jours après la naissance, reçoit les prénoms de Alberico, Pietro, Pellegrino.

Son curé, l'ayant remarqué, le poussa à continuer sa scolarité. À 15 ans, il entra au Séminaire pontifical des Saints Pierre-et-Paul à Rome. Il fut ordonné prêtre le 4 juin 1887 pour les Missions étrangères de Milan. Alors qu'il passait quelques jours dans sa famille, éclata une épidémie de choléra. La constance et le dévouement dont il fit preuve en cette occasion lui valurent la reconnaissance de tous et une médaille du gouvernement italien. Il quitta sa mère en larmes le 31 octobre 1887.

Il fut reçu par le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903), et partant de Rome le 2 avril 1888, il s'embarqua à Marseille pour la Chine. Il y arriva le 18 août et il fut désigné pour le vicariat apostolique du Shensi qu'il parcourut assidûment, sans jamais se soucier de sa fatigue, ni de l'inconfort de ses gîtes improvisés, attentif seulement à entrer le plus complètement possible dans la mentalité des populations frustes qui lui étaient confiées.

Quand il y avait distribution de riz en ce temps de misère extrême, il ne craignait pas de réclamer pour que les chrétiens reçoivent un traitement égal à celui des païens. Il étudia les problèmes que posait la culture du riz. Voyant qu'on s'intéressait à leurs problèmes vitaux, les Chinois se sentirent plus facilement attirés par l'Évangile, et le Père Albéric dut construire une église à Han-yang-pin pour les nouveaux chrétiens.

En 1900, le vicaire apostolique lui demanda de se rendre dans la région de Ning-Kiang (Sichuan) qui n'avait pas été encore évangélisée. Ce fut là que le surprit la révolte des Boxers. Pour ne pas compromettre ses amis, il se sauva à Yan-Pin-Kovan où il fut reconnu. Frappé, torturé, traîné par les pieds sur la route, il fut finalement décapité près de Yen-Tsé-Pien, le 21 juillet 1900.

Alberico Crescitelli a été beatifié le 18 février 1951, à Rome, par le vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) et canonisé le 1er octobre 2000, à Rome, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

 « Le désir missionnaire d’amener des âmes au Christ »
(Lettre d’Albéric Crescitelli à S. Em. le Card. Simeoni, Préfet de Prop. Fide : 7 Juin 1890)

« Depuis  le temps où il a plu à la Divine Providence de m’appeler aux saintes missions, j’ai toujours eu une pensée à l’esprit : je me demandais, en moi-même, si je réussirais vraiment à en tirer un seul des ténèbres de l’idolâtrie, à sauver une âme. À une telle pensée, à une telle sollicitude, je ne pouvais, je ne savais, je n’osais répondre. Il n’y avait rien d’autre que l’espérance. Peut-être que je n’aurais rien fait, peut-être que j’aurais fait quelque chose… Je n’osais espérer faire beaucoup ; mais, qui peut savoir, pensais-je en moi-même, il se peut que le Seigneur veuille se servir de moi et jusqu’où ? De toute façon, il suffit de faire la volonté de Dieu, le désir était bien présent.

Lorsque vint le temps d’administrer mon district en Chine, bien sûr je désirais ardemment et plus que jamais la conversion des idolâtres. Voir l’idolâtrie dominante, (…) voir les idolâtres aussi nombreux, voir de grandes agglomérations et savoir que personne n’y adorait le vrai Dieu (…) m’angoissait, m’abattait, m’affligeait et j’en restais déchiré. Je désirais ardemment qu’ils adorent le vrai Dieu ; j’aurais voulu me donner de la peine pour leur conversion. Au fond de mon cœur, bien qu’indignement, je priais le Père des miséricordes de faire en sorte que ce peuple voie la Lumière qu’Il envoya au monde et qu’Il l’enlève des ténèbres et des ombres de la mort, dans lesquelles il se trouvait misérablement enseveli.

Bien que pensant convertir ces idolâtres, je ne savais pas ce que j’aurais pu faire, et voyant que je ne pouvais presque rien faire, j’avais le cœur qui se serrait. Toutefois, je commençai à exhorter continuellement les chrétiens à parler à leurs amis, à leurs voisins, et à d’autres qu’on pouvait espérer convertir.

Du reste, il me semble que dans la pratique, les conversions ne se font pas avec des arguments philosophiques, bien qu’ils aient un fondement dans la foi que l’on accorde à celui qui annonce la vérité chrétienne. Et c’est pour cela que les bons chrétiens, et plus encore les nouveaux convertis, peuvent faire beaucoup. Cependant, si le prêtre n’est pas là pour les inciter, ils ne font rien… Aussi, sous l’obéissance de mes supérieurs, j’espère œuvrer toujours avec alacrité dans la vigne du Seigneur et faire toujours sa sainte volonté. » 

Autres Fêtes du Jour


Saint Antimond  Premier évêque de Thérouanne en Artois (VIe siècle)
Saint Arbogast  Evêque de Strasbourg (VIe siècle)
Saint Eterne  Evêque d'Evreux, martyr (VIIe siècle)
Bienheureux Gabriel Pergaud  prêtre martyr sur les pontons de Rochefort (✝ 1794)
Vénérable Giacomo Filon da Balduina  prêtre capucin italien (✝ 1948)
Sainte Julie  (✝ 275)
Bienheureux Luigi Lenzini  prêtre italien martyr (✝ 1945)
Saint Néot  
moine en Cornouailles (IXe siècle)
Saint Parthénios  (✝ 1777)
Sainte Praxède  Vierge martyre à Rome (✝ 164)
Saint Syméon le Fou et Jean, ermite, son compagnon (VIe siècle)
Saint Zotique  Evêque de Comane - Cappadoce - en Italie (✝ v. 204)

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