Covid-19. Des certificats de vaccination et pass sanitaires frauduleux en circulation

Covid-19. Des certificats de vaccination et pass sanitaires frauduleux en circulation

Alors que le pass sanitaire s’apprête à s’étendre à un plus grand nombre de lieux à partir de la semaine prochaine, des certificats de vaccination contre le Covid-19 frauduleux semblent se répandre sur le territoire.

A compter du mercredi 21 juillet, la présentation du pass sanitaire sera exigée dans un plus grand nombre de lieux. Le sésame sera désormais obligatoire dans tous les lieux de loisirs et de culture rassemblant plus de 50 personnes.

En août, la liste sera plus largement étendue et devrait inclure les restaurants, les centres commerciaux ainsi que les hôpitaux, les maisons de retraite, les établissements médico sociaux, mais aussi les avions, trains et cars pour les longs trajets​, a expliqué Emmanuel Macron.

Entre 300 et 500 € le faux pass

Depuis plusieurs semaines déjà, des réseaux frauduleux de faux certificats de vaccination mais aussi de dépistage se mettent en place. Des journalistes du Parisien ont récemment relaté comment ils ont réussi à obtenir une vraie attestation de (fausse) vaccination pour 300 € dans un centre de vaccination.

En juin, une infirmière de l’hôpital Sainte-Anne avait été suspendue, soupçonnée d’avoir réalisé des certificats vaccinaux à des patients n’ayant pas reçu d’injections.

Ce vendredi, six personnes ont été mises en examen, dont deux incarcérées, dans le cadre d’une enquête sur un trafic de faux certificats de vaccination contre le Covid-19, confirment Le Monde et le Huffpost. 400 personnes non vaccinées se seraient procuré les certificats de cette équipe, pour des montants allant de 350 à 500 €.

Interrogé par BFMTV sur ces fraudes, le ministère des Solidarités et de la Santé a déclaré « suivre de très près le sujet ». Le recours à ces faux certificats de vaccination est grave puisqu’il peut potentiellement favoriser la propagation du virus, qui connaît un nouveau rebond avec le variant Delta.

En plus du risque sanitaire, les contrevenants s’exposent à des sanctions sévères en cas de falsification.

La peine peut aller jusqu’à 45 000 € d’amende et trois ans de prison.