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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Le Seigneur envoie prêcher ses disciples deux par deux ils prêchèrent la pénitence car la prédication est un préalable .

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 6,7-13.

En ce temps-là, Jésus appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. Il leur donnait autorité sur les esprits impurs,
et il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture.
« Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. »
Il leur disait encore : « Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez-y jusqu’à votre départ.
Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez et secouez la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. »
Ils partirent, et proclamèrent qu’il fallait se convertir.
Ils expulsaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades, et les guérissaient.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Annoncer la Bonne Nouvelle

Méditation de l'Evangile du dimanche 11 juillet

Jésus, parmi les conseils donnés à ses apôtres, leur demande aussi de s'occuper des malades, de les oindre d'huile. C'est là l'origine du « sacrement des malades ». La maladie ouvre à Dieu, car elle rend l'homme attentif à son destin, destin éternel à travers notre gangue charnelle et mortelle. La maladie ouvre encore à Dieu, à travers nos gestes fraternels.

« Et lorsque Jésus eut achevé de donner ses instructions à ses douze disciples, Il partit de là pour enseigner et prêcher dans leurs villes »

Jésus enseigne et prêche pour annoncer son message de transformation et de Bonne Nouvelle dans toutes les villes de la Judée et de la Galilée.  Il ne craint pas les randonnées et les marches pour atteindre son but. Il va, Il vient, inlassable lorsqu'il s'agit d'annoncer la Bonne Nouvelle. Que de kilomètres !

Jésus envoie de même ses disciples prêcher la pénitence, chasser les démons, s'occuper des malades et les guérir.

« Et s'en étant allés, les apôtres prêchèrent la pénitence. Et ils chassaient beaucoup de démons. Et ils oignaient d'huile beaucoup de malades et les guérissaient »

Prêcher la pénitence veut dire avant tout changer de mentalité pour vivre selon les béatitudes et entrer ainsi dans le Royaume des Cieux. D'ailleurs le texte de Luc IX, 6 ne fait allusion qu'à l'annonce de la Bonne Nouvelle, car c'est le sens de « faire pénitence » dans le texte grec.« Les disciples partirent et allèrent de village en village, annonçant la Bonne Nouvelle et guérissant partout »

« Et s'en étant allés, les apôtres prêchèrent la pénitence. Et ils chassaient beaucoup de démons. Et ils oignaient d'huile beaucoup de malades et les guérissaient »

Jésus, parmi les conseils donnés à ses apôtres, leur demande aussi de s'occuper des malades, de les oindre d'huile. C'est là l'origine du « sacrement des malades ».

La maladie ouvre à Dieu, car elle rend l'homme attentif à son destin, destin éternel à travers notre gangue charnelle et mortelle. La maladie ouvre encore à Dieu, à travers nos gestes fraternels.

Désemparés devant la souffrance, les malades retrouvent alors la tendresse de Dieu exprimée et cela sans paroles. Ce que Jésus savait si bien réaliser auprès de tous ceux qu'Il rencontrait. Combien de fois toucha-t-Il des malades, leur parla-t-Il en les prenant à l'écart de la foule; autant d'attitudes qui trahissaient sa tendresse.

Père Gabriel

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604)
pape et docteur de l'Église

Homélies sur l'Evangile, 17,1-3 ; PL 76,1139 (trad. bréviaire)
« Pour la première fois, il les envoie deux par deux »


Notre Seigneur et Sauveur, frères très chers, nous instruit tantôt par ses paroles, tantôt par ses actions. Ses actions elles-mêmes sont des commandements, parce que, lorsqu'il fait quelque chose sans rien dire, il nous montre comment nous devons agir. Voici donc qu'il envoie ses disciples en prédication deux par deux, parce que les commandements de la charité sont deux : l'amour de Dieu et du prochain. Le Seigneur envoie prêcher ses disciples deux par deux pour nous suggérer, sans le dire, que celui qui n'a pas la charité envers autrui ne doit absolument pas entreprendre le ministère de la prédication.

    Il est fort bien dit qu' « il les envoya deux par deux devant lui dans toutes les villes et les localités où lui-même devait aller » (Lc 10,1). En effet, le Seigneur vient après ses prédicateurs, parce que la prédication est un préalable ; le Seigneur vient habiter notre âme lorsque les paroles d'exhortation sont venues en avant-coureur et font accueillir la vérité dans l'âme. C'est pourquoi Isaïe dit aux prédicateurs : « Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez les sentiers de notre Dieu » (40,3). Et le psalmiste leur dit aussi : « Frayez la route à celui qui monte au couchant » (Ps 67,5 Vulg). Le Seigneur monte au couchant parce que, s'étant couché par sa Passion, il s'est manifesté avec une plus grande gloire dans sa résurrection. Il est monté au couchant, parce que, en ressuscitant, il a foulé aux pieds la mort qu'il avait subie. Nous frayons donc la route à celui qui monte au couchant lorsque nous prêchons sa gloire à vos âmes, afin que, venant ensuite, il les éclaire par la présence de son amour.

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