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Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Guerre de Sécession : ces Sioux condamnés à mort

Guerre de Sécession : ces Sioux condamnés à mort, la plus grande exécution publique de l'histoire américaine

A Mankato, dans le Minnesota, un monument porte le nom des trente-huit Sioux pendus sur ordre du président Abraham Lincoln, en 1862. Ce fut la plus grande exécution publique de l’histoire américaine.

Alors que la guerre de Sécession faisait rage, la question indienne restait l’une des principales préoccupations du gouvernement fédéral qui, depuis le début du XIXe siècle, repoussait toujours plus ses frontières vers l’Ouest. La présence de peuples amérindiens constituant un obstacle à cette conquête, Washington multiplia les traités favorisant leur déportation. En 1852, les chefs sioux du Minnesota signèrent un de ces « contrats ». En échange de la cession de leurs terres, au nord-ouest du pays, le gouvernement s’engageait à subvenir à leurs besoins. Ils furent parqués dans une réserve, le long de la Minnesota River, sans aucune compensation. En 1862, victimes d’une famine, ils dépêchèrent des représentants auprès du Bureau des affaires indiennes, administration dédiée à la question amérindienne, pour réclamer des vivres. En temps de guerre, qui se préoccupait d’une poignée d’Indiens affamés ? Les Sioux se soulevèrent le 17 août en tuant une famille de cinq colons.

Anticipant les représailles, le Conseil indien vota aussitôt la guerre. Dès le lendemain, des centaines de guerriers menés par un chef nommé Little Crow (Petit Corbeau) attaquèrent les villes et les fermes voisines, massacrant sans distinction hommes, femmes et enfants. Le président Lincoln annonça la mort de près de 800 colons. Le gouvernement étant davantage préoccupé par l’avancée des Confédérés vers la capitale, il décida de laisser des milices locales remédier au problème. Erreur. Devant le peu de réaction fédérale, la révolte sioux se transforma en une guerre totale.

Le président Lincoln doit trancher

Le 2 septembre, après la bataille de Birch Coulee où, une fois de plus, les Américains subirent de lourdes pertes, Lincoln prit enfin la mesure de la situation. Il nomma le général John Pope à la tête d’un nouveau régiment, le Département du nord-ouest, qui s’était juré de traiter les Sioux « comme des bêtes sauvages et de les exterminer ». Il tint parole. En vingt jours, il mata le soulèvement. Des milliers d’Indiens furent capturés et 392 d’entre eux jugés par une commission militaire. Le verdict fut sans appel : 303 condamnations à mort. Chargé de statuer sur cette décision, Lincoln était pris entre deux feux. Le président subissait la pression des colons qui réclamaient une vengeance expéditive, mais, en tant que représentant d’une nation démocratique, il devait aussi veiller à ce que la justice ne condamne pas des innocents.

Après deux mois de tergiversations, il fit réduire, le 11 décembre, la liste des condamnés à 38 Indiens. « Il avait distingué ceux dont la participation aux massacres était prouvée de ceux qui avaient simplement pris part aux batailles », souligne l’historien Bradley Clampitt. Les coupables furent pendus en public, le 26 décembre 1862, à Mankato. Quatre mois plus tard, en avril 1863, le peuple des Sioux du Minnesota fut expulsé vers le Nebraska et le Dakota du Sud. Quant à sa réserve, elle fut dissoute manu militari par le Congrès.

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