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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Quand on vous livrera, ne vous tourmentez pas, ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père

ÉVANGILE


« Ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père »

(Mt 10, 16-23)
Alléluia. Alléluia. 
Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans la vérité tout entière 
et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit.
Alléluia.   (Jn 16, 13a ; 14, 26d)

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres :
    « Voici que moi, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups.
Soyez donc prudents comme les serpents, et candides comme les colombes.
    Méfiez-vous des hommes :
ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues.
    Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois à cause de moi :
il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens.
    Quand on vous livrera, ne vous inquiétez pas de savoir
ce que vous direz ni comment vous le direz :
ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là.
    Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous.
    Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ;
les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort.
    Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.
    Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre.
Amen, je vous le dis :
vous n’aurez pas fini de passer dans toutes les villes d’Israël quand le Fils de l’homme viendra. »

            – Acclamons la Parole de Dieu.

Saint Jean XXIII (1881-1963)
pape

Journal de l'âme, août 1961 (trad. Cerf 1964, p. 479)
« Quand on vous livrera, ne vous tourmentez pas »
     

En faisant retour sur moi-même et sur les vicissitudes variées de mon humble vie, je dois reconnaître que le Seigneur m'a dispensé jusqu'ici de ces tribulations qui, pour tant d'âmes, rendent difficile et sans attrait le service de la vérité, de la justice et de la charité... Ô Dieu bon, comment vous remercier des égards qu'on m'aura toujours réservés partout où je me serai rendu en votre nom, et toujours par pure obéissance non à ma volonté mais à la vôtre ? « Que vous rendrai-je, Seigneur, pour tout ce que vous m'avez accordé ? » (Ps 115,12) Je le vois bien, la réponse à faire à moi-même et au Seigneur est toujours de « prendre le calice du salut et invoquer le nom du Seigneur » (v. 13). 

      J'y ai déjà fait allusion dans ces pages : si un jour m'arrive une grande tribulation, il faudra bien l'accueillir ; et si elle se fait attendre encore un peu, je dois continuer à m'abreuver du sang de Jésus avec ce cortège de tribulations petites ou grandes dont la bonté du Seigneur voudra l'entourer. J'ai toujours été très impressionné, et maintenant encore, par ce petit psaume 130 qui dit : « Seigneur, mon cœur ne se gonfle pas et mes yeux ne se lèvent pas devant toi ; je ne cours pas après de grandes choses plus hautes que moi. Non, je tiens mon âme en paix et en silence. Comme un enfant dans les bras de sa mère, voilà comment est mon âme ». Oh, comme j'aime ces paroles ! Mais si je devais me troubler vers la fin de ma vie, mon Seigneur Jésus, tu me fortifierais dans la tribulation. Ton sang, ton sang que je continuerai à boire à ton calice, c'est-à-dire à ton cœur, sera pour moi un gage de salut et de joie éternelle. « La légère tribulation d'un moment nous prépare, bien au-delà de toute mesure, une masse éternelle de gloire. » (2Co 4,17)

Homélie du Père Gilbert Adam

« Voici que je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc adroits comme les serpents, et candides comme les colombes. »

« Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues."

Vous serez traînés devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens." L’Évangile souligne les difficultés et les contradictions que nous devrons subir à cause de Jésus et de son Évangile et comment nous devrons résister et persévérer jusqu’au bout. Jésus nous a promis : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. » Il n’a pas promis aux siens un chemin facile, tout au contraire, Il leur a dit : « Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ». Je vous envoie comme des brebis au milieu de loups dit la Bonne Nouvelle ! Il nous faut donc laisser Jésus nous convertir pour que nous devenions brebis du Christ. Nous voulons nous convertir sans cesse dans la réalité quotidienne. « Soyez donc adroits comme les serpents, et candides comme les colombes dit Jésus. » Notre discernement doit être permanent ! Servir Dieu, Jésus le Prince de la Paix en demeurant dans l’amour sans cesse. Ne jamais nous laisser transformer en loup, sinon ce sera un loup de plus dans la Bergerie. Malheureux celui qui s’appuie sur les hommes dit le psaume, heureux, celui qui compte sur le Seigneur, il sera un beau témoignage d’amour.

« Quand on vous livrera, ne vous tourmentez pas pour savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là."

Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort." L’Église et le monde sont deux réalités difficiles à concilier. Le monde que l’Église doit convertir à Jésus n’est pas une réalité neutre comme s’il s’agissait d’une cire vierge qui n’attend que le sceau qui lui donne forme. Il y a eu le péché entre la création de l’homme et sa rédemption. Le monde, comme structure éloignée de Dieu, obéit à un autre seigneur que l’Évangile de saint Jean désigne “le prince de ce monde,” l’ennemi de la nature humaine. A notre baptême nous faisons le choix de n’appartenir qu’à Jésus qui est venu chez les siens et que les siens ne l’ont pas reçu. Nous savons que l’adversité n’est jamais loin : « Quand on vous livrera, ne vous tourmentez pas. » Que de nuits d’insomnies et d’angoisse pour savoir comment agir, comment répondre, comment faire dans les situations difficiles ! Il nous faut recourir à la Parole de Dieu qui éclaire notre quotidien.

« Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé."

Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. Amen, je vous le dis : vous n’aurez pas encore passé dans toutes les villes d’Israël quand le Fils de l’homme viendra. Ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. » L’envoi des Apôtres en mission se réalise quand Jésus est ressuscité. Il habite désormais le cœur humain. Il sera là toujours au cœur de notre vie et surtout dans l ‘épreuve. « Le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents. » Le baptisé continue à vivre dans ce monde. Il ne renonce pas à en être le citoyen ni ne lui refuse pas son honnête apport pour son amélioration. Jésus a dit que ses disciples sont dans le monde mais qu’ils ne sont pas du monde. Nous appartenons à Jésus-Christ et à l’Église, notre véritable patrie spirituelle. Elle se trouve ici-bas et traverse les barrières de l’espace et du temps pour nous conduire jusqu’à la patrie définitive du ciel. Nous nous offrons avec Jésus en sacrifice d’action de grâce. L’Eucharistie renouvelle tout, quotidiennement elle ranime le cœur de la communauté, il nous faut vivre profondément de l’Évangile. Ce qui importe, c’est d’être trouvé vivant, nous voulons demeurer dans l’Esprit Saint qui nous guidera toujours.

Nous demandons à Dieu la grâce d’être des artisans de paix qui laissent l’Esprit Saint agir en eux.

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