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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Marie, et Marie de l'Assomption et aux autres Saintes Âmes du 15 août

 

Assomption de la très Sainte Vierge
vers l'an 57


Cette fête a pour objet de célébrer à la fois la bienheureuse Mort, la glorieuse Résurrection et la triomphante Assomption de la très Sainte Vierge au Ciel.

 

Jésus avait souffert la mort pour racheter le monde; Marie, dans le plan de la Providence, devait suivre Son divin Fils et mourir. Mais Sa mort ne ressembla en rien à celle du commun des hommes; elle eut pour unique cause l'excès de Son amour et de Ses désirs; elle ne fut accompagnée d'aucune douleur, ni suivie de la corruption du tombeau. Jésus devait tous ces privilèges à Sa sainte Mère.

La tradition rapporte que les Apôtres, dispersés dans l'univers pour prêcher l'Évangile, se trouvèrent miraculeusement réunis autour du lit de mort de Celle qui avait présidé à la naissance et aux premiers développements de l'Église. Trois jours après la mort de Marie, visitant le virginal tombeau avant de se séparer, ils furent les heureux témoins d'une grande merveille. On entendit dans les airs d'harmonieux cantiques; un parfum délicieux s'exhalait du tombeau de Marie; et lorsqu'on l'eut ouvert, on n'y trouva que des fleurs fraîches et vermeilles: les Anges avaient transporté dans les Cieux, en corps et en âme, la Mère du Sauveur.

On ne peut que soupçonner ici bas avec admiration l'accueil qui fut fait à Marie par la Très Sainte Trinité, à laquelle Elle avait été associée d'une manière si sublime dans le mystère du salut des hommes, par Jésus-Christ Son Fils bien-aimé, par les légions des Anges, les Patriarches, les Prophètes, tous les Saints de l'Ancien Testament et les élus de la loi nouvelle. Les plus grands serviteurs de Marie, dans leurs contemplations, se sont plu à dépeindre Son triomphe incomparable, Son couronnement, Sa gloire en ce grand jour.

Mais le triomphe et la gloire de Marie sont éternels. La fête de l'Assomption, outre Sa mort toute sainte, Sa Résurrection et Son couronnement, célèbre Sa royauté toute-puissante. Elle est la Reine du Ciel, la Reine des Anges et des Saints, la Reine de l'Église terrestre, la Reine de l'Église du Purgatoire; et c'est Elle que David a dépeinte dans ses Psaumes: "La Reine S'est assise à Votre droite, couverte d'un manteau d'or, environnée et tout étincelante des richesses les plus variées." L'Assomption de Marie réclamait une définition de foi: l'Église a proclamé ce dogme le 1er novembre 1950. Gloire à Marie!

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

[Puzzle du tableau de l'Assomption]

Saint Tarcisius
Acolyte et martyr de l’Eucharistie

Tarcisius, nous le connaissons grâce à saint Damase, élu pape en 366, qui  organisa le culte des martyrs, composa et fit graver dans la catacombe de Saint-Calixte des épigrammes en leur honneur.
Sur sa tombe est écrit : « Tarcisius portait les sacrements du Christ. C'est alors qu'une troupe d'excités le pressa de les montrer aux impies. Il préféra donner sa vie plutôt que de montrer à ces chiens enragés les célestes membres. »

C'était vers l'an 254, le cruel Valérien régnait sur l'empire de Rome. Dans la ville où les saints apôtres Pierre et Paul avaient donné leur vie pour Jésus-Christ, les chrétiens se multipliaient. Les païens qui les rencontraient dans les rues disaient d'eux : « Ceux-là, voyez comme ils s'aiment ». Mais ils n'avaient pas le droit de se réunir pour prier ensemble. Pour célébrer la messe, ils se cachaient dans les catacombes.

Or, à cette époque, Etienne était pape et parmi les enfants qu'il instruisait pour devenir prêtres, se trouvait un garçon d'une quinzaine d'années : Tarcisius.

Le saint pontife leur dit un jour : « Vous ne devez pas seulement sauver votre âme, mais aussi celle des autres ; si vous avez un ami ou un parent païen, vous devez le convertir. Soyez des apôtres ! ». Et Tarcisius lorsqu'il servait la messe priait et communiait pour ceux qui ne connaissaient pas Jésus-Christ.

Quelques mois après, le 15 août, le prêtre Dyonisus disait la messe dans les catacombes. Au moment de la communion, il se tourna vers l'assistance : « Mes frères, lequel d'entre vous se sent assez courageux pour porter l'hostie sainte aux prisonniers qui seront livrés aux bêtes demain ? “Moi, père, fais-moi cet honneur”, répondit le premier, Tarcisius, devenu acolyte, et qui servait la messe. Enfant, tu passeras peut-être inaperçu, que Dieu te protège ! » et Dyonisus déposa l'hostie dans les mains de l'acolyte. Tarcisius enveloppa ce précieux dépôt dans sa tunique, serra ses bras sur sa poitrine et sortit des catacombes.

Sur la via Appia, tout en priant Dieu qu'il portait sur son cœur, il marcha ainsi jusqu'à la place publique. Il y avait là une bande de garçons païens qui jouaient sous la direction de Quintilus le plus âgé d'entre eux. « Tarcisius, qu'est-ce que tu portes comme ça ?, dit Quintilus en le saisissant par le bras. “Ça ne te regarde pas”. On sait que tu es chrétien, si tu ne dis pas ce que tu portes, on te dénoncera à la police ».

A ce moment-là, les soldats qui passaient entendirent les paroles des enfants et s'approchèrent : « Est-ce vrai que tu es chrétien ? “Oui, je le suis” ».

Ils voulurent l'obliger à desserrer les mains, mais une force extraordinaire les avaient comme soudées l'une à l'autre. Pour lui faire lâcher prise, ils frappèrent l'héroïque enfant à coup de pierre et de bâton. Il fut atteint gravement à la tête et il tomba sur les dalles de la route, les mains toujours pressées sur sa poitrine. Alors ils s'acharnèrent sur lui avec une
telle violence qu'il s'évanouit en murmurant : « Seigneur Jésus, ne permettez pas que votre corps soit profané ».

Ils essayèrent encore de le fouiller, mais ils ne réussirent pas à dégager ses bras. A ce moment-là, passa un envoyé de Dyonisus, inquiet de ne pas le voir revenir. En voyant cet homme, les soldats et les enfants eurent peur et se dispersèrent, mais il était trop tard !
L'envoyé du prêtre s'agenouilla près de l'enfant et le souleva dans ses bras. Le petit martyr ouvrit les yeux une dernière fois et murmura : « Ne vous occupez pas de moi, mais prenez soin des hosties que je porte ».

Saint Stanisław Kostka
Novice jésuite
(1550-1568)

Commémoré le 15 août (dies natalis) par le Martyrologe Romain et le 13 novembre dans l’Ordre des Jésuites.

Stanisław Kostka naît le 28 octobre 1550 à Rostkow, près de Varsovie. En 1564, à 14 ans, il fut envoyé à Vienne avec son frère aîné pour compléter ses études chez les Jésuites.
L’étude et la vie ordonnée du collège lui plaisaient beaucoup et il pensait déjà se consacrer à la vie religieuse. Malheureusement les Jésuites durent fermer le collège. Stanislas, son frère et leur précepteur furent contraints de s’en aller en acceptant l’hospitalité d’un noble luthérien. Stanislas garda un comportement religieux exemplaire malgré les pressions du frère, du précepteur et de l’hôte luthérien qui le critiquaient. Il acceptait tout avec patience et soumission si bien que la nuit il priait pour eux.

À 17 ans il tomba gravement malade. Il faut préciser que le jeune homme appartenait à la confraternité de Sainte Barbara dont les adeptes se confiaient à leur patronne pour recevoir la Communion au moment de la mort. Stanislas avait pleine confiance que cela arriverait. En effet, une nuit il réveilla le précepteur qui le veillait et s’exclama : « Voilà Sainte Barbara ! La voilà avec deux anges ! Elle m’apporte le très Saint Sacrement ! » Et ce fut ainsi : les Anges s’inclinèrent sur Lui et lui donnèrent la Communion. Le jeune homme, serein, se remit sur son lit. Quelques jours plus tard, à la surprise générale, Stanislas se leva parfaitement guéri affirmant qu’il voulait aller personnellement remercier le Seigneur en manifestant le désir de devenir prêtre. Le père régional des Jésuites le repoussa à cause de son jeune âge et du manque de permission paternelle.

Stanislas ne se découragea pas et tenta aussitôt d’aller en Allemagne et en Italie. Il enleva ses beaux vêtements pour mettre ceux d’un paysan et se dirigea vers Augusta où résidait le grand saint Pierre Canisio, père provincial des Jésuites en Allemagne.

En s’apercevant de son absence, son frère le chercha longtemps et fut pris de remords pour sa conduite hostile. Saint Pierre Canisio évalua avec grande attention la vocation du jeune homme et décida de l’envoyer au séminaire des Jésuites à Rome. Dans la lettre de présentation il écrivit : « Stanislas, noble polonais, jeune homme droit et plein de zèle, fut accueilli pendant un certain temps dans le collège des pensionnaires de Dillingen. Il fut toujours précis dans son propre devoir et solide dans sa vocation. [...] Nous attendons de grandes choses de lui. »

D'Augsbourg, l'obéissance le conduisit à Rome où saint François de Borgia reçut avec joie un pareil trésor ; mais la joie de Stanislas fut plus profonde encore, et il en versa un torrent de larmes.

Hélas ! Cette fleur allait bientôt être cueillie pour le Ciel ; dix mois devaient suffire pour le porter à une rare perfection. Son humilité était si admirable, qu'il se regardait comme un grand pécheur et le dernier de ses frères. L'amour de Dieu consumait son cœur au point qu'il fallait, avec des linges mouillés, en tempérer les ardeurs.

Cet ange incomparable de vertu s'éteignit, en 1568,  presque sans maladie, assisté par sa Mère céleste, le jour de l'Assomption.

Stanisław Kostka a été béatifié, par le pape Paul V (Camillo Borghese, 1605-1621), le 09 octobre 1605 et canonisé, par le pape Benoît XIII (Pietro Francesco Orsini, 1724-1730), le 31 décembre 1726.

Autres Fêtes du Jour


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Saint Alypius  Evêque de Thagaste (✝ 427)
Saint Ardoin  prêtre et ermite en Italie (✝ 1009)
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