Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
14 Août 2021
Raymond Kolbe naquit à Pabjanice, en Pologne, petite cité alors dépendante de la Russie des Tsars. Doué d'un naturel vif, spontané et têtu, il lui arrivait souvent de mettre la patience de sa maman à l'épreuve. A l'âge de dix ans, un jour qu'il s'adressait à sa Mère du ciel après une nouvelle étourderie, la Vierge lui apparut et lui présenta deux couronnes, une blanche et une rouge, symbolisant la pureté et le martyre. Comme Elle l'invitait à choisir, sa générosité le poussa à choisir les deux. Dès ce moment, le privilégié de Marie prit cette généreuse décision: «Je deviendrai meilleur de jour en jour.» Et en effet, le petit Raymond ne fut plus le même. L'élu de la Vierge rêvait déjà du martyre et en parlait avec effusion: Marie avait canalisé cette énergie bouillonnante.
A l'âge de 13 ans, Raymond entre au couvent St-François, à Lemberg, et y fait profession sous le nom de Maximilien-Marie. En 1912, il sort de Russie déguisé en paysan, poursuit ses études à l'université Grégorienne de Rome, et fonde la Milice de l'Immaculée qui constituera l'idée et l'oeuvre maîtresse de toute sa vie. Les sept premiers Chevaliers d'avant-garde se consacrent à Marie Immaculée le 17 octobre 1917. Ces dévoués serviteurs de la Vierge affronteront tous les ennemis de Dieu et de l'Eglise, particulièrement les suppôts de la franc-maçonnerie en Italie, en Pologne, et dans le monde entier.
L'apostolat extérieur du Père Kolbe débute en Pologne, en janvier 1922, par la fondation du mensuel intitulé: Le Chevalier de l'Immaculée. En 1930, saint Maximilien-Marie part implanter une seconde Cité de Marie au Japon, près de Nagasaki. Deux ans plus tard, les Indes reçoivent le missionnaire de la Vierge dont le labeur demeure apparemment infécond à cause de sa santé ruinée par la tuberculose. Rappelé en Pologne où il doit reprendre la direction de sa première Cité, le Père Kolbe continue de se dépenser à la cause du règne de Marie avec un quart de poumon seulement.
Son action évangélisatrice embrasse tous les moyens d'apostolat: la parole, la diffusion de milliers de médailles miraculeuses, la presse, le cinéma, le théâtre, la radio, l'avion, etc... «Mais par-dessus tout, disait-il à ses frères, le bon exemple, la prière, la souffrance voulue par amour, voilà l'action par excellence. Notre plus grande mission est de montrer dans la vie pratique ce que doit être le Chevalier de l'Immaculée.»
La deuxième guerre mondiale le trouve à la tête de la plus importante organisation catholique de publications dans toute la Pologne. Avec une patience et une soumission aussi héroïque qu'admirable, saint Maximilien-Marie Kolbe accepta l'entière destruction de son oeuvre par les Nazis. Condamné aux travaux forcés dans le camp de mort d'Auschwitz, il fut un rayon de soleil pour les prisonniers. En 1941, la veille de la fête de l'Assomption le Saint mourut dans le bunker de la faim, après avoir offert sa vie pour sauver celle d'un brave père de famille condamné à mort.
Voici, glanée dans ses écrits spirituels, sa recette de sainteté: «v égale V. C'est la formule qu'il donne et explique longuement. En peu de mots, elle signifie: «Si je veux ce que Dieu veut, je serai un saint.»
Tiré de la notice biographique sur une image de saint Maximilien-Marie Kolbe, aux éditions Magnificat. Et un résumé O.D.M. -- Cortège Marial, par les Frères Maristes, 2e édition, 1954
Saints Martyrs (800) d'Otrante
(†14 août 1480)
Les Saints Martyrs d'Otrante (province de Lecce dans les Pouilles, en Italie) sont les 800 habitants de cette ville du Salento tués le 14 août 1480 par les Turcs conduits par Gedik Ahmed Pacha pour avoir refusé de se convertir à l'islam après la chute de leur ville.
Le 28 juillet 1480, une armée turque, venant de Valona (ville portuaire d'Albanie), forte de 90 galères, 40 galiotes et 20 autres navires (18.000 soldats au total) se présenta sous les murs d'Otrante.
La ville résista de toutes ses forces aux attaques, mais sa population composée seulement de 6.000 habitants ne put s'opposer longtemps au bombardement de l'artillerie turque. En définitive, le 29 juillet la garnison et tous les habitants abandonnèrent le bourg aux mains des Turcs en se retirant dans la citadelle tandis que ceux-ci commencèrent leur razzia, même dans les habitations avoisinantes.
Quand Gedik Ahmed Pacha demanda aux défenseurs de se rendre, ceux-ci refusèrent, et l'artillerie turque reprit le bombardement. Le 11 août, après 15 jours de siège, Gedik Ahmed Pacha donna l'ordre de l'attaque finale et réussit à enfoncer les défenses et à prendre le château.
Un terrible massacre s'ensuivit. Tous les hommes de plus de quinze ans furent tués et les femmes et les enfants réduits en esclavage. Selon certains rapports historiques, les tués furent 12.000 et les personnes réduites en esclavage 5.000, mais la taille de la ville ne semble pas confirmer ces estimations.
Les rescapés et le clergé s'étaient réfugiés à l'intérieur de la cathédrale afin de prier avec l'archevêque Stefano Agricoli. Gedik Ahmed Pacha leur ordonna de renier leur foi chrétienne, recevant un refus net, il pénétra avec ses hommes dans la cathédrale et les fit prisonniers. Ils furent tous tués et l'église fut transformée en étable à chevaux.
L'assassinat du vieil archevêque Stefano Agricoli fut particulièrement barbare, alors qu'il incitait les mourants à s'en remettre à Dieu, il fut décapité, dépecé à coups de cimeterres, sa tête fut embrochée sur une pique et portée par les rues de la ville. Le commandant de la garnison Francesco Largo fut scié vivant. L'un des premiers à être exécuté fut le tailleur Antonio Pezzulla, dit le Primaldo qui, à la tête des Otrantins, le 12 août 1480, avait refusé la conversion à l'Islam. Le 14 août Ahmed fit attacher le reste des survivants et les fit traîner au col de la Minerva. Là il en fit décapiter au moins 800 en obligeant leurs proches à assister à l'exécution.
Les chroniques rapportent que, pendant le massacre, un Turc nommé Bersabei, impressionné par la façon dont les Otrantins mouraient pour leur foi, se convertit à la religion chrétienne et il fut empalé par ses compagnons d'armes.
Toutes les personnes massacrées furent reconnues martyrs de l'Église et vénérés comme bienheureux martyrs d'Otrante. La plus grande partie de leurs ossements se trouve dans sept grandes armoires en bois dans la chapelle des Martyrs bâtie dans l'abside droite de la cathédrale d'Otrante. Sur le col de la Minerve fut construite une petite église qui leur fut dédiée, Sainte Marie des Martyrs.
Treize mois après, Otrante fut reconquise par les Aragonais.
Le 13 octobre 1481, les corps des Otrantins massacrés furent trouvés indemnes par Alphonse d'Aragon et furent transférés à la Cathédrale des Bienheureux Martyrs d'Otrante.
À partir de 1485, une partie des restes des martyrs fut transférée à Naples et reposa dans l'église de Sainte-Catherine à Formiello. Ils furent déposés sous l'autel de la Madone du Rosaire (qui commémore la victoire définitive des troupes chrétiennes sur les Ottomans lors de la bataille de Lepante en 1571). Par la suite les restes furent déposés dans la chapelle des reliques, consacrée par le pape Benoît XIII, depuis 1901, ils se trouvaient sous l'autel.
Une reconnaissance canonique effectuée entre 2002 et 2003, en a confirmé l'authenticité.
Les reliques des martyrs sont vénérées dans de nombreux lieux des Pouilles, à Venise et en Espagne.
Un procès en canonisation commencé en 1539 se termina le 14 décembre 1771, quand le pape Clément XIV déclara bienheureux les 800 victimes du col de la Minerve et en autorisa le culte. Depuis ils sont les protecteurs d'Otrante.
En vue d'une possible canonisation à la demande du diocèse d'Otrante, le procès a été récemment rouvert et a confirmé les conclusions du précédent.
Le 6 juillet 2007, le pape Benoît XVI publie un décret dans lequel il reconnaît le martyre d'Antonio Primaldo et de ses concitoyens tués pour haine envers la foi. Il en annonce la canonisation en consistoire le 11 février 2013.
Les 800 Martyrs d’Otrante ont été proclamés Saints le 12 mai 2013, sur la Place Saint-Pierre à Rome, par le Saint Père François (sa première canonisation).
Autres Fêtes du Jour
Bx Angel Marina Álvarez et ses compagnons martyrs de la guerre en Espagne (✝ 1936)
Sts Antonio Primaldo et ses compagnons 800 martyrs des turcs à Otrante en Italie (✝ 1480)
Saint Arnoul de Soissons évêque de Soissons (✝ 1087)
Vble Bianca Piccolomini Clementini fondatrice de la Compagnie de Sainte Angèle Merici (✝ 1959)
Saints Dominique Ibañez de Erquicia & François Shoyemon martyrs dominicains à Nagasaki (✝ 1633)
Bse Élisabeth Renzi fondatrice des Maîtresses religieuses de la Vierge des douleurs (✝ 1859)
Saint Eusèbe prêtre fondateur d'une église à Rome (IVe siècle)
Saint Evrard abbé bénédictin à Einsiedeln, en Suisse (✝ 958)
Saint Fachanan évêque en Irlande (VIe siècle)
Saint Marcel Evêque et martyr à Apamée, en Syrie (✝ 390)
Bx Michael McGivney fondateur de l'ordre des Chevaliers de Colomb (✝ 1890)
Bienheureux Sanctès d'Urbino frère franciscain italien (✝ 1390)
Saint Syméon de Trébizonde (✝ 1644)
Saint Ursicin martyr dans les Balkans (IVe siècle)
Bx Vincent Rubiols Castello & Félix Yuste Cava prêtres et martyrs de la guerre civile espagnole (✝ 1936)