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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Rose et aux très Saintes Âmes du 23 août

Sainte Rose de Lima
Vierge
(1586-1617)

Rose naît à Lima, au Pérou, le 20 avril 1586, et reçut au Baptême le nom d'Isabelle. Sa mère, penchée sur son berceau, ayant cru apercevoir une rose épanouie sur son visage, s'écria : « Désormais, tu seras ma ‘Rose’ », changement de nom qui fut confirmé par la Sainte Vierge dans une vision qu'eut plus tard la jeune fille.
La vie de cette petite Sainte a été une suite ininterrompue de souffrances volontairement acceptées et héroïquement supportées. Dès son bas âge, Rose comprit que la vraie sainteté consiste avant tout à accomplir ses devoirs d'état. Une source de difficultés lui vint de concilier l'obéissance à ses parents avec la fidélité aux appels intérieurs dont le Ciel la favorisait. Elle s'ingénia à trouver le moyen d'obéir à la fois à Dieu et à sa mère. Décidée à ne chercher à plaire à personne qu'à Dieu, elle portait néanmoins une couronne de fleurs imposée par sa mère ; mais elle sut y cacher à l'intérieur une aiguille qui faisait de cet ornement un instrument de supplice.

À l'exemple de sainte Catherine de Sienne, Rose se voua à une vie de pénitence. Dès son enfance, elle s'exerça au jeûne et put le pratiquer à un degré héroïque. Elle ne mangeait jamais de fruits. À six ans, elle jeûnait le vendredi et le samedi. À quinze ans, elle fit vœu de ne jamais manger de viande. À 20 ans, elle prend l'habit des tertiaires dominicaines. Plus tard, elle ne mangea qu'une soupe faite de pain et d'eau, sans sel ni autre assaisonnement. Toutes les nuits, elle se frappait cruellement avec des chaînettes de fer, s'offrant à Dieu comme une victime sanglante pour l'Église, l'État, les âmes du purgatoire et les pécheurs. Non contente du lit de planches sur lequel elle reposa longtemps, elle se fit un lit avec des morceaux de bois liés avec des cordes ; elle remplit les intervalles avec des fragments de tuiles et de vaisselle, les acuités tournées vers le haut. Rose coucha sur ce lit pendant les seize dernières années de sa vie.

La vraie sainteté ne réside pas dans la pénitence du corps, mais dans celle du cœur, qui est impossible sans l'humilité et l'obéissance. Toutes les austérités de Rose étaient soumises à l'obéissance ; et elle était toujours prête à tout abandonner. On s´étonnera que ses directeurs aient pu approuver dans une si frêle enfant d'aussi cruelles macérations ; mais il faut savoir que chaque fois que des confesseurs voulurent s'y opposer, ils en furent empêchés par une lumière intérieure.

Toute la personne de Rose, défigurée par la pénitence, attirait l'attention du public et la faisait vénérer comme une sainte. Désolée, elle eut recours à Dieu, afin que ses jeûnes n'altérassent pas les traits de son visage. Chose admirable ! Elle reprit son embonpoint et ses vives couleurs ; ses yeux se ranimèrent. Aussi arriva-t-il qu'après avoir jeûné tout un Carême au pain et à l'eau, elle rencontra des jeunes gens qui se moquèrent d'elle en disant : « Voyez cette religieuse si célèbre par sa pénitence ! Elle revient sans doute d'un festin. C'est édifiant, vraiment, en ce saint temps ! » Rose en remercia Dieu.

La charité de Rose pour le salut des âmes était en proportion de son amour pour Jésus-Christ. Elle ressentait une poignante douleur en pensant aux âmes qui se perdent après avoir été si chèrement achetées. Elle pleurait sur le sort des Chinois, des Turcs, et des nombreuses sectes hérétiques qui désolaient l'Europe.

Elle passa de la terre au ciel le 24 août 1617, à l'âge de trente et un ans.

Rose de Lima a été béatifiée en 1668 par Clément IX (Giulio Rospigliosi, 1667-1669) et canonisée, le 12 avril 1671, par Clément X (Emilio Altieri, 1670-1676).

St Philippe Benitti

En 1285, St Philippe Benitti : il était médecin quand une intervention miraculeuse de la Sainte Vierge le décida à entrer dans l’Ordre des Servites dont il sera l’un des plus actifs propagateurs. D’un jeune voyou qui l’insultait, il fit un religieux qui devint St Pérégrin ; de deux prostituées, Hélène et Flore, qui le sollicitaient, il fit les deux premières recrues de la branche féminine des Servites. Sur son lit de mort, il réclama “son livre”, c’est-à-dire son crucifix : “Il m’a tout appris”, affirma-t-il.

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Prêtre o.s.m. (1233-1285)

Filippo Benizi est originaire d'une des plus nobles familles de Florence. À peine âgé d'un an, il s'écria, à la vue de quelques frères Servites : « Ce sont là les serviteurs de la Vierge Marie ! »

Tout lui souriait : après ses brillantes études de médecine, un bel avenir s'ouvrait devant lui ; mais la grâce l'appelait à de plus grandes choses, et il entra dans l'Ordre des Servites. Il y fut reçu comme frère convers, grâce à son humilité, qui lui fit déguiser ses talents ; mais son mérite, bientôt découvert, ne tarda pas à changer les sentiments de ses supérieurs.

Au jour de sa première Messe, toute l'assemblée entendit distinctement des voix célestes chanter : Sanctus, Sanctus, Sanctus... Après avoir passé par toutes les dignités secondaires, il fut élu à l'unanimité supérieur général de son Ordre.

Sous sa direction, l'Ordre des Servites, encore peu répandu, prit bien vite un développement extraordinaire. À la mort du pape Clément IV (Guy Foulques, 1265-1268), les suffrages des cardinaux se portèrent sur l'humble religieux, et il n'échappa à cet honneur suprême qu'en prenant la fuite dans les montagnes. Là il attendit l'élection du Pape en se livrant à tous les exercices de la vie la plus austère. Le jeûne était sa nourriture, les veilles son soulagement et son repos, l'entretien avec Dieu sa récréation et son divertissement. Il ne mangeait point de pain, mais seulement des herbes sauvages, et ne buvait que de l'eau ; encore lui manqua-t-elle bientôt. La Providence vint alors à son secours, car il frappa trois fois la terre de son bâton, et il en sortit une fontaine abondante, devenue depuis doublement miraculeuse par les guérisons qui s'y sont opérées.

Au sortir de sa retraite profonde, Philippe, sous l'inspiration de Dieu, parcourut les pays d'Europe, y fondant des établissements de Servites et laissant sous ses pas la trace d'innombrables merveilles. Parmi ses miracles, on signale le suivant : Un jour un pauvre lépreux vint lui demander l'aumône. « Je n'ai ni or ni argent, lui dit-il, mais ce que j'ai je vous le donne. » Et à l'instant, quittant son manteau, il en vêtit le pauvre lépreux, qui fut aussitôt guéri. 
Les travaux et les pénitences avaient usé avant l'âge le corps de Philippe. C'est à son monastère de Todi qu'il alla mourir. En y arrivant : « C'est ici le lieu de mon repos à jamais » dit-il. Le lendemain, fête de l'Assomption, la fièvre le prit ; huit jours après, il mourut en demandant son Crucifix.

Autres Fêtes du Jour
 

Saints Abondius et Irénée  Martyrs (✝ v. 258)
Saint Antoine de Hieracio  ermite (Xe siècle)
Sainte Asceline  abbesse cistercienne (✝ 1195)
Saint Callinique  (VIIIe siècle)
Sts Claude, Astère, Néon et Néonille  martyrs à Égée, en Cilicie (✝ v. 303)
Bx Constantin, Florentin, Jean-Marie, Rosalie...martyrs de la guerre civile espagnole (✝ 1936)
Saint Eugène  évêque en Irlande (VIe siècle)
Saint Filleul  (✝ 548)
Saint Flavien  évêque d'Autun (VIe siècle)
Sainte Fortunade  martyre (date ?)
Bx François Dachtera  prêtre polonais et martyr à Dachau (✝ 1944)
Saint Irénée de Lyon  (✝ v. 203)
Bienheureux Jean Bourdon  prêtre franciscain et martyr (✝ 1794)
Saint Julien de Lescar  premier évêque (Ve siècle)
Saint Louppos  martyr (date ?)
Saint Memnon  martyr en Thrace (IIIe siècle)
Saint Quiriace  Martyr (IIIe siècle)
Bienheureuse Richilde  recluse à Hohenwarth (✝ 1100)
Saint Sidoine  (Ier siècle)
Saintes Théonille et Domnine  martyres à Égée, en Cilicie (✝ v. 303)
Saints Timothée, Maur et Apollinaire  et leurs compagnons martyrs près de Reims (IIIe siècle)
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